alternatives éducatives : des écoles, collèges et lycées différents
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I Obligation scolaire et liberté I Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop ! Appel pour des éts innovants et coopératifs |
 
 
 
Une Guinéenne et ses trois enfants libérés 
après trois semaines de rétention

12-08-05 - Une Guinéenne et ses trois enfants âgés de 2, 4 et 5 ans ont été libérés vendredi du centre de rétention de Bobigny (Seine-Saint-Denis) après y avoir passé 22 jours, a annoncé le Réseau éducation sans frontières (RESF).

Fanta Diaby, sous le coup d'un arrêté de reconduite à la frontière émis par la préfecture d'Eure-et-Loir, a été libérée avec ses enfants "parce que l'ambassade de Guinée n'a pas accepté de délivrer un laissez-passer pour une femme qui vit en France depuis 1994 et des enfants nés en France, scolarisés en France, qui ignorent tout de la Guinée et ne parlent que le français", précise RESF dans un communiqué.

RESF dénonce l'"acharnement" de l'administration qui "a tenté jusqu'au dernier moment un renvoi en Guinée pourtant impossible et a maintenu enfermés cette femme et ses trois enfants pendant la durée maximale de 22 jours".

Le réseau réclame désormais l'abrogation de l'arrêté de reconduite à la frontière qui frappe Mme Diaby et sa régularisation avec un titre de séjour "vie privée et familiale". 

 
Une Guinéenne et ses enfants de 2 à 5 ans 
en rétention depuis 19 jours

09-08-05 -   Une Guinéenne et ses trois jeunes enfants de 2 à 5 ans, sous le coup d'un arrêté de reconduite à la frontière, sont en rétention administrative depuis 19 jours au centre de Bobigny, a rappelé mardi le Réseau éducation sans frontières (RESF), dénonçant une "situation indigne".

Le juge des libertés du TGI de Bobigny a décidé dimanche de prolonger de cinq jours la rétention de Fanta Diaby et de ses trois jeunes enfants, interpellés le 21 juillet à Mainvilliers (Eure-et-Loir), indique un communiqué de RESF.

"La famille survit tant bien que mal depuis le 22 juillet dans les locaux exigus et mal adaptés du centre de rétention de Bobigny (...) dans l'attente d'un laissez-passer émanant du consulat (guinéen)", indique RESF, qui dénonce "une politique de plus en plus répressive dans la +patrie des Droits de l'Homme+".

RESF réclame "la libération immédiate de Mme Fanta Diaby et de ses trois enfants et la délivrance d'un permis de séjour "vie privée et familiale" afin qu'elle puisse travailler et que ses trois enfants puissent reprendre leur scolarité à la rentrée 2005".

Le communiqué souligne que la jeune femme est en France depuis onze ans et que ses trois enfants sont nés en France.



Une Guinéenne et ses enfants de 2 à 5 ans en rétention : RESF proteste

02-08-05 -   Le Réseau éducation sans frontières (RESF) a de nouveau "protesté énergiquement", mardi, contre le maintien d'une Guinéenne de 25 ans et de ses trois enfants âgés de 2, 4 et 5 ans au centre de rétention administrative de Bobigny (Seine-Saint-Denis).

Fanta Diaby et ses trois jeunes enfants, interpellés le 21 juillet à Mainvilliers (Eure-et-Loir), étaient toujours retenus mardi matin à Bobigny, sous le coup d'un arrêté de reconduite à la frontière, selon l'association la Cimade.

"Les deux enfants de 4 et 5 ans ont passé deux nuits au centre de rétention sans leur mère, parce qu'elle avait dû accompagner à l'hôpital sa fille de 2 ans souffrant de fièvres persistantes", s'est indignée une porte-parole du RESF auprès de l'AFP.

"L'ambassade de Guinée n'ayant pas délivré de laissez-passer, elle ne peut pas être expulsée mais la préfecture d'Eure-et-Loir la maintient malgré tout en rétention", déplore le réseau constitué de collectifs d'enseignants, de parents d'élèves et de 70 organisations.

RESF réclame la régularisation de Fanta Diaby notamment au regard de sa vie privée et familiale en France, ses deux aînés étant scolarisés à Mainvilliers. 



Le RESF dénonce le placement en détention 
d'une Guinéenne et ses enfants

27-07-05 -  Une Guinéenne qui vit en France depuis 11 ans et devrait pouvoir être régularisée est détenue avec ses trois enfants au centre de rétention de Bobigny (Seine-Saint-Denis) sous le coup d'un arrêté d'expulsion, a dénoncé mercredi le Réseau éducation sans Frontières (RESF).
 

LES JOLIES COLONIES DE VACANCES
selon la préfecture de l'Eure-et-Loir

Le Réseau Education sans Frontières, constitué de collectifs d'enseignants, de parents d'élèves, de militants syndicalistes, associatifs et politiques, et de soixante-dix organisations (syndicats, fédération de parents d'élèves, associations de défense des droits de l'homme), qui agit pour la régularisation des jeunes sans papiers scolarisés en France, a été free.frrmé du placement en rétention de Madame Fanta DIABY et de ses trois enfants.

Cette jeune femme de nationalité Guinéenne est entrée en France en 1994. Ayant onze ans de présence en France, elle devrait pouvoir être régularisée, même selon les textes très restrictifs actuellement en vigueur. Au lieu de cela, un APRF (arrêté préfectoral de reconduite à la frontière) a été pris contre elle par la préfecture d'Eure-et-Loir et elle est détenue au centre de rétention de Bobigny avec ses trois jeunes enfants : Ibrahima - 5 ans, Mariama-Sari - 4 ans, et Cadidiatou-Coubra - 2 ans.

Les deux aînés sont scolarisés à l'Ecole maternelle Pierre-de-Coubertin à Mainvilliers (28300), la cadette devait l'être à la rentrée de septembre.

La place de ces enfants, nés en France, dont le français est la langue maternelle, qui ne connaissent pas d'autre pays que celui-ci, n'est pas en centre de rétention en guise de colonie de vacances.

Les enseignants, les parents d'élèves et les militants des droits de l'homme qui constituent le RESF s'indignent que l'on puisse de la sorte démembrer des familles, placer des enfants en bas âge en rétention, leur imposer le spectacle de leur mère menottée, rudoyée, humiliée. Tout dans ces faits heurte les valeurs que, comme enseignants ou comme parents, nous sommes chargés d'enseigner aux élèves ou aux enfants que nous avons devant nous. Comment leur parler de liberté, de solidarité, de lutte nécessaire contre l'injustice quand on sait que des mômes de moins de cinq ans passent leur mois de juillet en rétention et attendent d'être réexpédiés vers un pays qu'ils ne connaissent pas ? Doit-on cacher la vérité aux élèves et aux enfants ?

Le RESF s'adressera aux organisations syndicales d'enseignants pour qu'elles demandent aux professeurs chargés d'enseigner l'ECJS (Éducation civique, juridique et sociale) de consacrer une séquence au droit à l'éducation des enfants et au droit des étrangers. Et à la façon dont il est appliqué. L'exemple de cette famille servira d'illustration.

Fanta Diaby et ses trois enfants doivent être libérés sans délai. Un titre de séjour Vie privée et familiale doit lui être délivré afin que ses trois enfants puissent reprendre leur scolarité à la rentrée 2005.

Paris, le 27 juillet 2005

Réseau Education Sans Frontières
Réseau national des militants, collectifs d¹établissements, syndicats et associations pour l'free.frrmation et le soutien aux jeunes scolarisés étrangers sans papiers 
Contact : educsansfrontieres@free.fr
www.educationsansfrontieres.org
c/o EDMP, 8 Impasse Crozatier, 75012 Paris 



Protestation contre la menace d'expulsion d'un jeune Marocain

11-08-05  -  Le réseau "Education sans frontières" proteste contre la menace d'expulsion d'un Marocain d'une vingtaine d'années, vivant en France depuis l'âge de 14 ans et scolarisé à Paris, a-t-il annoncé jeudi dans un communiqué demandant l'arrêt des mesures à son encontre et sa régularisation.

Nourredine a été placé depuis le 3 août au centre de rétention administrative du Palais de justice de Paris et un jugement est intervenu deux jours plus tard décidant son expulsion avant le 20 août, a déclaré le réseau, déclaration confirmée au Palais de justice.

"Education sans frontières", réseau regroupant quelque soixante-dix organisations syndicales, politiques et associatives militant pour la régularisation des jeunes sans papiers, souligne que le jeune homme est déjà titulaire d'un CAP sanitaire et inscrit au lycée professionnel du bâtiment Hector Guimard dans le XIXe.

Il ajoute qu'il vit en famille, son père ayant un titre de séjour régulier de dix ans, son frère étant Français et sa soeur mariée à un Français. Il signale que Nourredine "n'a pas fait les bonnes démarches au moment de sa majorité" d'où ses problèmes actuels, se retrouvant sous le coup d'un refus de séjour et d'un arrêté de reconduite à la frontière.

"Dans une logique administrative aveugle et absurdement répressive, on veut arracher un jeune homme à son milieu familial et social", affirme le réseau, qui demande sa libération et sa régularisation.

LE GUIDE ANNUAIRE DES ECOLES DIFFERENTES

| Présentation | SOMMAIRE |
| Le nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? chèque-éducation ? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme scolaire et "éducation alternative" | Jaune devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
| Le lycée "expérimental" de Saint-Nazaire | Le collège-lycée "expérimental" de Caen-Hérouville|
| L'heure de la... It's time for ... Re-creation | Freinet dans (?) le système "éducatif" (?) |
| Changer l'école | Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop !| L'école Vitruve |
| Colloque Freinet à ... Londres | Des écoles publiques "expérimentales" |
| 68 - 98 : les 30 P-l-eureuses | Et l'horreur éducative ? |