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Compétition entre pays pour les dons à l'Asie: 
attention à ne pas faire un "concours de beauté"
souligne Louis Michel
"Bien plus encore, d'hommes, de femmes ou d'enfants, plus de 30.000 chaque jour à travers le monde, meurent faute de soins ou de pain, meurent "du manque d'aide du reste du monde".
 
 

DJAKARTA (AP) - Les dons promis par les différents pays pour venir en aide aux victimes du tsunami en Asie du Sud ne doivent pas prendre la forme d'une compétition, d'un "concours de beauté", a souligné mercredi le commissaire européen au Développement et à l'Aide humanitaire, le Belge Louis Michel.

M. Michel, qui s'exprimait à Djakarta où doit débuter jeudi une conférence internationale sur le raz-de-marée, s'est félicité des engagements financiers en faveur de l'aide à la reconstruction des pays sinistrés, qui approchent désormais de quatre milliards de dollars (trois milliards d'euros)

Toutefois, a-t-il ajouté, "nous devons prendre garde à ne pas participer à un concours de beauté, une compétition pour annoncer les plus gros chiffres". Par ailleurs, a-t-il souligné, trop de promesses n'ont pas été honorées par le passé.

Ainsi, après le séisme de l'an dernier à Bam (Iran), les promesses de dons avaient dépassé un milliard de dollars (753 millions d'euros). Mais les autorités iraniennes ont déclaré n'avoir reçu en définitive que 17,5 millions de dollars (13,1 millions d'euros).

Le coordinateur des affaires humanitaires des Nations unies, Jan Egeland, redoute de son côté que la mobilisation pour l'Asie fasse oublier les autres situations de crise ailleurs dans le monde, notamment en Afrique.

Alors que l'ONU estime que le bilan définitif du tsunami dépassera 150.000 morts, M. Egeland a rappelé que "bien plus encore", d'hommes, de femmes ou d'enfants, plus de 30.000 chaque jour à travers le monde, meurent faute de soins ou de pain, meurent "du manque d'aide du reste du monde".

"Nous devons garder cela à l'esprit", a-t-il souligné dans un entretien mercredi à l'Associated Press à New York. "J'ai dit que la réponse du monde riche à la pauvreté est insuffisante et j'ai parlé de pingres. Cela doit changer. J'espère que cela changera", a-t-il ajouté en notant que "nourrir tous les enfants du monde" coûterait l'équivalent "d'une journée de dépenses militaires".

Il a par ailleurs noté qu'il aurait pu y avoir un élan de générosité équivalent pour les situations d'urgence en Afrique si les événements sur le continent noir avaient reçu la même couverture télévisuelle que les tsunamis en Asie.

"Il n'y avait pas une telle couverture (médiatique) des 1,6 millions de réfugiés que se trouvaient presque dans un 'tsunami' de tuerie (...) et qui ont été déplacés au Darfour", a-t-il souligné. "S'il y avait eu le même genre d'images vidéo (qu'en Asie), je pense que nous aurions eu une réponse comparable. Au Congo, il n'y a pas non plus ce type de réponse, parce qu'il n'y a pas de couverture."

Le responsable onusien a en outre réitéré ses critiques à l'égard des "30-40 pays riches" qui donnent tous "trop peu en moyenne" et appelé les nations productrices de pétrole à participer à l'effort d'aide humanitaire. "Ils devraient donner plus de leurs richesses", a-t-il lancé à leur égard.

Jan Egeland a assuré par ailleurs qu'il rappellera aux différents donateurs leurs promesses. "Nous aurons besoin de mécanismes de suivi et je pense qu'il y en aura". 



Tsunami: les donateurs redoutent la corruption
Certains responsables locaux craignent ainsi que plus de 30% du milliard de dollars (755 millions d'euros) qui devrait être dépensé pour la reconstruction dans le pays pourrait être volé. C'est en moyenne (30%) ce qui disparaît chaque année dans le budget national de l'Indonésie.
 

DJAKARTA (AP) - Après les raz-de-marée qui ont dévasté l'Asie du Sud, un des principaux problèmes des secouristes consiste à parvenir jusqu'aux millions de sans-abri pour leur apporter une aide. Mais une autre question vient de plus en plus préoccuper les donateurs: les risques de corruption.

Les Nations unies et d'autres ONG affirment avoir enregistré pour l'instant peu de cas de responsables locaux détournant des fonds ou revendant de la nourriture destinée aux secours en Indonésie, au Sri Lanka et dans d'autres régions durement frappées. Pourtant, les personnes organisant l'aide craignent que ce problème empêche certaines personnes de faire des dons.

"Je pense que nous sommes préoccupés du fait que ce risque (la corruption) va empêcher certaines personnes de donner de l'argent, parce qu'elles craignent que l'argent finisse dans de mauvaises poches", a déclaré Michael Elmquist, responsable des secours de l'ONU dans la province d'Aceh, en Indonésie.

"Je ne pense pas que cela se produise, mais la peur est là", a-t-il expliqué, exhortant les donateurs à donner de l'argent à des organisations internationales pour dissiper leurs craintes.

Plus de deux milliards de dollars (1,5 milliard d'euros) ont été promis pour aider les victimes à reconstruire après le séisme et le tsunami qui ont tué quelque 140.000 personnes.

Cette question de la corruption devrait être au menu du sommet de l'Association des nations du Sud-Est asiatique (ASEAN) jeudi à Djakarta, en Indonésie, qui a notamment pour objectif d'examiner la mise au point d'une stratégie d'aide aux régions sinistrées. Le secrétaire général de l'ONU Kofi Annan et le secrétaire d'Etat américain Colin Powell y participeront notamment.

Etant donnée l'importance des opérations de secours et le nombre d'organisations impliquées, les autorités reconnaissent que les pots-de-vin peuvent être un vrai problème. Elles soulignent qu'après le séisme de Bam, en Iran, en décembre 2003, l'Iran a été gêné par la lourdeur de la bureaucratie et les accusations de corruption, concernant notamment un responsable iranien.

Cette fois, l'Indonésie, considéré comme un des pays où règne la plus grande corruption dans le monde, semble être le pays qui suscite le plus de craintes. Les prisons sont pleines de responsables locaux détenus pour avoir touché des pots-de-vin, et l'actuel gouverneur d'Aceh est en procès pour avoir détourné de l'argent destiné à des villages.

Dans des régions en proie à des conflits, il y a également déjà eu de nombreux cas de corruption. Des responsables locaux d'Ambon, où des chrétiens et des musulmans s'affrontent depuis des années, sont en procès pour avoir exagéré le nombre de réfugiés et empoché les fonds publics supplémentaires.

Certains responsables locaux craignent ainsi que plus de 30% du milliard de dollars (755 millions d'euros) qui devrait être dépensé pour la reconstruction dans le pays pourrait être volé. C'est en moyenne (30%) ce qui disparaît chaque année dans le budget national de l'Indonésie.

Selon eux, une partie du problème provient du fait que les agences s'occupant des secours ne disposent pas de moyens pour vérifier les comptes et empêcher des vols. Et à Aceh, particulièrement frappée par la catastrophe, les conditions sont encore pires qu'ailleurs. En raison d'une insurrection, c'est en effet l'armée indonésienne qui détient la plus grande partie du pouvoir, et elle est souvent accusée de corruption.

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