alternatives éducatives : des écoles différentes
| LE GUIDE-ANNUAIRE | Commande | Commande express sécurisée | Documentation | Présentation | SOMMAIRE |
| Une école différente ? Pour une société différente ? Qui n'en veut ?! I Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop |
| L'heure de la... It's time for ... Re-creation | Appel pour des éts innovants et coopératifs |
 

 "IL FAUT SAUVER LE SOLDAT BOLKESTEIN!"
 Le principe d'origine sur lequel s'appuie la directive Bolkestein est le seul qui soit cohérent avec la logique de la concurrence. Ou bien on accepte le marché unique, c'est-à-dire un marché où la concurrence peut jouer son rôle, et alors il faut accepter la directive; ou bien on le refuse et l'on doit alors reconnaître qu'on a trompé les populations européennes pendant des années et des décennies en leur parlant de marché unique, d'intégration économique, de construction d'un espace économique européen...
  

Des salariés d'un sous-traitant de France Télécom 
sous contrat portugais

LYON - 18 05 05 - Une société sous-traitante de France Télécom emploie en France des salariés sous contrat de droit portugais, au grand dam d'organisations syndicales et du Parti communiste qui dénoncent un "dumping social" et une application anticipée de la directive Bolkestein.

L'ancien ministre communiste des Transports Jean-Claude Gayssot a dénoncé mercredi le recrutement de salariés portugais par France Télécom à l'époque où le ministre de l'Economie et des Finances Thierry Breton en était le PDG, y voyant une application avant la lettre de la "directive Bolkestein". 

Constructel, société de droit français, filiale d'une société portugaise, Visabeira, a démarré son activité d'installation de poteaux téléphoniques en France au deuxième semestre 2003. Elle dispose de chantiers dans le centre et le sud-est, notamment à Valence, a indiqué mercredi la direction à Paris, qui précise employer environ 100 salariés sous contrat de travail portugais et 50 sous contrat français.

Le Parti communiste à Valence a qualifié ce recours à des salariés sous contrat portugais de "dumping social", estimant que ce système constituait "une anticipation de l'application de la directive Bolkestein" sur la libéralisation des services.

"L'entreprise doit embaucher les salariés aux conditions sociales du pays d'accueil, tandis que ceux-là sont embauchés aux conditions du pays d'envoi", a dénoncé un membre de la direction départementale du PCF, Jean-Pierre Basset.

Le directeur commercial de Constructel, Luis Cunha, a affirmé que ce système était "légal" et "prévu dans les règles communautaires".

"Il y a la possibilité d'avoir un détachement des moyens opérationnels d'un pays à un autre pendant une période de deux ans. La période de deux ans est en train de se terminer, et nous sommes en train de faire basculer les salariés qui veulent se maintenir en France sous des contrats français", a déclaré à l'AFP M. Cunha, joint par téléphone.

Yves Muller, vice-président de l'ACNET, un syndicat regroupant une cinquantaine de PME sous-traitantes de France Télécom, a dénoncé une "délocalisation inverse". "Comme on ne peut pas délocaliser des chantiers, on prend des Portugais pour les faire travailler à bas coût dans des conditions dignes du XIXème siècle", a-t-il accusé.

"Cette arrivée de nouveaux concurrents +low cost+ a conduit un certain nombre d'entreprises sous-traitantes à disparaître, d'autres à réduire sensiblement leur voilure", a poursuivi M. Muller, qui a dit s'être ému dès l'été 2004 de cette situation auprès de France Télécom.

La direction de France Télécom a quant à elle indiqué que les contrats avec ses sous-traitants comportaient des clauses sur le respect du droit du travail en France. "S'il s'avérait qu'une société ne respecte pas les règles du droit du travail français, on lui retirerait le marché", a assuré un porte-parole du groupe, Patrick Thielemans.

Il a précisé que Constructel, l'une des 250 entreprises sous-traitantes de France Télécom, représentait 1,1% du volume d'activité dans le secteur de la pose de poteaux.

La direction de Constructel a affirmé que les conditions de travail des salariés employés sous contrat portugais étaient avantageuses puisqu'ils disposaient de primes diverses liées à leur éloignement, mais sans donner de précisions sur leurs salaires.

Selon Claude Caumel, délégué du personnel Sud-PTT à France Télécom dans le Languedoc-Roussillon, où est également implanté Constructel, des salariés employés sous contrat portugais ont affirmé être payés entre 1.300 et 1.500 euros par mois, primes incluses, en travaillant six jours sur sept, jusqu'à 60 heures par semaine.

LE GUIDE ANNUAIRE DES ECOLES DIFFERENTES

| LE GUIDE-ANNUAIRE | Commande | Commande express sécurisée | Documentation| Présentation | SOMMAIRE |
| Le nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? chèque-éducation ? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme scolaire et "éducation alternative" | Jaune devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
| Le lycée "expérimental" de Saint-Nazaire | Le collège-lycée "expérimental" de Caen-Hérouville|
| L'heure de la... It's time for ... Re-creation | Freinet dans (?) le système "éducatif" (?) |
| Changer l'école | Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop !| L'école Vitruve |
| Colloque Freinet à ... Londres | Des écoles publiques "expérimentales" |
| 68 - 98 : les 30 P-l-eureuses | Et l'horreur éducative ? |