François
Fillon veut revenir à des "règles simples"
dans l'Éducation nationale Paris 09/09/04 - Le ministre de l'Éducation nationale François Fillon veut faire un "certain ménage" dans les dispositions législatives et réglementaires qui régissent le système éducatif français, afin de revenir à des "règles simples". "Je crois que ce ministère a trop souvent entendu de grandes positions de principes qui n'ont pas trouvé d'applications concrètes. L'heure est venue d'un certain ménage parmi le fatras des dispositions législatives et réglementaires qui régissent l'architecture fondamentale du système éducatif", souligne-t-il dans un entretien publié samedi dans "Le Figaro magazine". "Je veux revenir à des règles simples qui donnent des objectifs clairs et rationnels". Le ministre se dit "porteur d'une vision finalement assez simple de l'éducation: le savoir est chose sacrée, l'autorité ne doit plus être une conquête permanente des maîtres, la décision scolaire appartient en dernier lieu à l'enseignant qui est l'unique capitaine de son vaisseau. L'autorité est le corollaire clair et objectif de la réussite des élèves". "J'emploie volontairement le qualificatif de maître car je crois que la véritable question est désormais celle de l'autorité. Il faut restaurer l'autorité naturelle que possédaient les maîtres d'hier", poursuit-il. Pour François Fillon, "l'école n'est pas à l'origine de la dilution des repères et de la crise de l'autorité. Il faut plutôt stigmatiser l'évolution de la société depuis ces vingt-cinq dernières années. La contestation de toutes les formes de pouvoir et l'affaiblissement de notre système politique ont miné le respect dû aux enseignants". "Notre système scolaire peut retrouver son autorité, mais ce débat dépasse la simple réforme de l'école. Il s'agit d'un retour global aux valeurs républicaines", observe-t-il. |
ÉCOLE
Le passé fait recette... Dans la foulée du succès des «Harry Potter» et du film «les Choristes», «le Pensionnat de Chavagnes», sur M6, est en train de battre tous les records d'audience. |
...Pauvre pantin de naphtaline
On me mettait des socquettes blanches On me faisait la raie sur le côté Dans mon beau pantalon du dimanche J'allais faire semblant de prier J'arrivais le premier à l'église Pour ne pas que les autres médisent On mettait les enfants en vitrine Pauvres pantins de naphtaline J'aurais toujours au fond de moi Cette image jaunie Cette odeur d'autrefois... (Francis Cabrel, 1979) |