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Les
départements cherchent des parades à l'explosion du coût
du RMI
Le nombre de bénéficiaires du RMI a fortement augmenté en 2004 PARIS 15/03/05- Plus d'un million de personnes
vivent en France du revenu minimum d'insertion (RMI), soit une hausse de
9% en 2004 par rapport à 2003, qui atteste une montée de
la pauvreté frappant en particulier les jeunes et les plus de 50
ans, et signalée depuis plusieurs mois par les associations.
A lui seul, le dernier trimestre 2004 a été marqué par une augmentation avec 20.000 bénéficiaires de plus, soit +1,9%, un nouveau coup dur pour le gouvernement quelques semaines après que la courbe du chômage eut atteint le cap des 10% de la population active. Bien que la publication officielle de ces chiffres ne soit prévue que dans le courant de la semaine, la Cnaf, les syndicats de salariés et les associations de lutte contre la pauvreté et l'exclusion ont souligné de concert qu'ils n'étaient "pas surpris" par cette évolution. "On s'attendait à de tels chiffres, compte tenu de la conjoncture économique et des récentes réformes des modes d'indemnisation du chômage, qui exclut nombre de demandeurs d'emploi", a déclaré à l'AFP la présidente de la Cnaf, Nicole Prud'Homme. "Les principales victimes sont sans surprise les deux extrémités de la chaîne professionnelle, soit les jeunes et les plus de 50 ans, ces derniers rencontrant de graves difficultés pour se réinsérer à l'issue de périodes de chômage un peu longues", regrette Mme Prud'Homme. Les associations d'aide aux exclus, telles qu'ATD Quart monde, le Secours catholique et le Secours populaire, confrontées en première ligne à la montée de la pauvreté en France, rappellent qu'elles cherchent à alerter les pouvoirs publics "depuis plusieurs mois". "La situation ne fait que s'aggraver, en particulier celle des familles mono-parentales et des familles nombreuses", explique Gilbert Lagouanelle, directeur institutionnel du Secours catholique. "Il faut rapidement trouver des solutions aux parcours professionnels hachés, chaotiques auxquels sont confrontés les gens, avec le développement des contrats à durée déterminée et de l'intérim qui les poussent dans le RMI", poursuit-il. Le Secours populaire a enregistré "en 2004 une hausse comprise entre 15 et 20% des demandes d'aide dans ses permanences d'accueil". "Ces demandes n'émanent pas uniquement de RMIstes, des personnes qui ont un emploi sont également dans le besoin, l'emploi ne protège plus aujourd'hui en France de la pauvreté", explique Marc Castille, secrétaire national de l'association. Jean-Claude Quentin, secrétaire confédéral de Force ouvrière, insiste sur "la persistance de la hausse du nombre de RMIstes". "La hausse est continue depuis 2000, à cause de la précarisation de l'emploi qui interdit à un nombre élevé de personnes de générer des droits importants à l'assurance chômage", a déploré M. Quentin. |