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Les proviseurs veulent participer aux négociations lycéens/ministère

18/04/05 -   Le principal syndicat de chefs d'établissement, le SNPDEN, a demandé lundi au gouvernement d'"être partie prenante" dans les négociations engagées à la suite du mouvement lycéen.

"Il ne faudrait pas que, du fait de son incapacité à gérer le mouvement lycéen, le gouvernement ne choisisse comme seuls partenaires les syndicats lycéens", a estimé le syndicat dans un communiqué.

"Le SNPDEN souhaite être partie prenante de ce débat tant sur la pédagogie que sur l'organisation du lycée", a-t-il ajouté, rappelant avoir reçu le 5 avril du ministre de l'Education nationale François Fillon, l'assurance de l'ouverture de "nouvelles concertations sur le métier des personnels de direction" dans le mois, restée sans suite selon lui.

Se félicitant qu'après de "longues semaines de mutisme", M. Fillon ait décidé mardi dernier l'ouverture de discussions avec les deux syndicats lycéens UNL et Fidl, le SNPDEN a demandé aux organisations d'enseignants de ne plus "soutenir une coordination nationale lycéenne non représentative aux modes d'action minoritaires et anti-démocratiques".


 
Les proviseurs expriment
leur "ras-le-bol"

15/01/04 -afp -

Hommes à tout faire et prêts à tout accepter, les proviseurs en ont "ras-le-bol": dans un "livre blanc" présenté jeudi, le principal syndicat des chefs d'établissement de collèges et lycées, exprime leur "stress" et leur "lassitude" devant un métier "passionnant" mais pas facile à exercer.

Ce livre blanc élaboré à l'initiative du syndicat national des personnels de direction de l'Education nationale (SNDPEN), qui réunit plus des deux tiers des proviseurs français, rend compte des réponses à un questionnaire de 1.623 chefs d'établissements (sur 13.700 au total).

Il y apparaît que les proviseurs sont régulièrement amenés à effectuer des tâches qui ne relèvent pas de leur mission de direction et qui leur prennent un temps trop important selon eux. Près de 60% estiment travailler plus de 50 heures par semaine.

Dans une journée type, 60% des chefs d'établissement ouvrent et ferment les portes du collège ou du lycée, 40% surveillent les élèves au réfectoire et plus de la moitié effectuent des tâches de secrétariat.

"Il y a un besoin de faire connaître à notre hiérarchie, aux usagers et aux élus la réalité de notre métier dans ce qu'il a de plus concret et prégnant", a expliqué Michel Richard, secrétaire national du SNPDEN, lors d'une conférence de presse.

"Nous pensons que pour bien faire notre métier, nous avons besoin de dégager du temps parce que diriger nécessite de pouvoir réfléchir, de prendre de la hauteur", a-t-il estimé.

Face à cette situation, le SNPDEN dénonce évidemment "le manque de personnels" et en particulier l'"inadéquation fréquente entre les exigences de leur poste de travail et leur niveau de qualification".

Judiciarisation

Ils critiquent également le ministère de l'Education nationale qui leur oppose, disent-ils, "une fin de non-recevoir" sur la mise en place de la réduction du temps de travail dans leur profession. "Nous avons des difficultés depuis 18 mois maintenant, nos interlocuteurs ministériels, parfois nous écoutent, rarement nous entendent", a soutenu M. Richard.

Les proviseurs sont également très préoccupés du développement de la "judiciarisation" au sein des établissements scolaires. Il n'est "pas rare aujourd'hui qu'un élève convoqué en conseil de discipline vienne accompagné d'un avocat", a affirmé le secrétaire national.

Un proviseur non formé au droit peut alors difficilement lutter. Sans compter qu'à l'issue du conseil, qui se déroule souvent en soirée, il passera encore une heure à rédiger un procès verbal pour rendre compte du résultat et qu'il sera à son bureau le lendemain à 7H30, a assuré Pascal Boloré, proviseur en zone violence dans l'académie de Créteil.

Dans le livre blanc, les proviseurs évoquent également leur "solitude" face à la violence qui entre dans leurs établissements: sur une année scolaire, "dans 76% des établissements, il y a eu des événements violents et pour 40% la crise semble être un mode de fonctionnement habituel avec au moins un événement grave par semaine".

"45% des proviseurs de banlieue ont eu à faire un signalement à la justice pour des actes délictueux", a précisé en outre le SNPDEN.

Les proviseurs déplorent enfin le manque de soutien des cellules d'aide départementales ou académiques (57% d'insatisfaction) et des supérieurs hiérarchiques (34,5% d'insatisfaction).


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