alternatives éducatives : des écoles différentes
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I Obligation scolaire et liberté I | Une école différente ? Pour une société différente ? Qui n'en veut ?! I

Quelques autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité :
les rapports parents-profs, la maternelle à 2 ans, l'ennui à l'école les punitions collectives,  le téléphone portable, l'état des toilettes, le créationnisme...


Le calendrier scolaire 2012-2013 est modifié :

    Les vacances de la Toussaint, dans les trois zones, débuteront le samedi 27 octobre 2012 et se termineront le lundi 12 novembre 2012 au matin.
    Une journée est rattrapée au mois d'avril ou au mois de mai 2013: les élèves auront cours soit le mercredi 3 avril 2013, soit le mercredi 22 mai 2013.
Le choix sera arrêté localement par les recteurs.
Lorsque des cours sont déjà organisés le mercredi matin, les élèves auront cours mercredi 3 avril et mercredi 22 mai après-midi.
    Les vacances d'été commenceront le samedi 6 juillet 2013 après la classe, au lieu du jeudi 4 juillet 2013.

 Le calendrier scolaire des zones A, B et C pour les années scolaires 2010-2011, 2011-2012 et 2012-2013 ainsi que les archives du calendrier depuis 1960.


LE CALENDRIER SCOLAIRE 2010 - 2011



Le calendrier scolaire pour 2009-2010

Les calendriers scolaires

Zone A: Caen, Clermont-Ferrand, Grenoble, Lyon, Montpellier, Nancy-Metz, Nantes, Rennes et Toulouse
Zone B: Aix-Marseille, Amiens, Besançon, Dijon, Lille, Limoges, Nice, Orléans-Tours, Poitiers, Reims, Rouen et Strasbourg
Zone C: Paris, Créteil, Versailles, Bordeaux

2009-2010
Rentrée: Mercredi 2 septembre
Toussaint: du samedi 24 octobre au jeudi 5 novembre
Noël: du samedi 19 décembre au lundi 4 janvier
Hiver: zone A (samedi 13 février-lundi 1er mars), zone B (samedi 6-lundi 22 février), zone C (samedi 20 février-lundi 8 mars)
Printemps: zone A (samedi 10-lundi 26 avril), zone B (samedi 3-lundi 19 avril), zone C (du samedi 17 avril au lundi 3 mai)
Eté: vendredi 2 juillet
 
 
 

Deux tiers des Français favorables à l'école le mercredi (sondage)

--afp--25 08 09----Deux tiers des Français (67%) sont favorables à l'école le mercredi matin, ce qui permettrait d'alléger les journées de travail des élèves les autres jours, indique un sondage réalisé par l'institut CSA.

29% des Français y sont opposés et 4% ne se prononcent pas, selon ce sondage effectué les 19 et 20 août sur un échantillon représentatif de 1.011 personnes, pour le compte du SNUipp-FSU, premier syndicat du primaire.

La suppression des cours le samedi matin, mise en oeuvre par Xavier Darcos en septembre 2008, va "plutôt dans le bon sens" pour 57% des Français, "plutôt dans le mauvais sens" pour 37%.

Depuis la suppression de l'école de samedi, les cours sont répartis sur quatre jours pour la plupart des écoliers, qui subissent les journées les plus longues d'Europe.

La réforme prévoyait aussi la mise en place de deux heures d'aide personnalisée pour les élèves en difficulté, qui sont parfois organisées après les cours ou à l'heure du déjeuner.

78% des personnes interrogées pensent que l'école maternelle fonctionne "bien", 13% qu'elle fonctionne "mal". 71% pensent que l'école élémentaire fonctionne bien, 22% qu'elle fonctionne mal.

Sur l'évaluation des mesures prises par le gouvernement pour l'école primaire, les avis sont partagés: 35% pensent qu'elles vont "plutôt dans le bon sens", 36% "plutôt dans le mauvais sens".

Pour 79% des Français, la réduction du nombre de postes d'enseignants aura un effet "plutôt négatif" sur la réussite scolaire en primaire, contre 14% qui pensent que cela n'aura "pas d'effet".

Les avis sont partagés aussi sur la scolarisation des enfants de deux ans: 55% y sont favorables, jugeant que "cela permet de socialiser l'enfant plus tôt et de développer ses aptitudes à l'apprentissage", contre 42% qui y sont défavorables jugeant "qu'elle est utilisée pour faire garder les enfants et ne correspond pas au véritable rôle de l'école".



La situation dans l'Union Européenne (enseignement primaire)

La semaine scolaire : 
- est de 5 jours quasiment partout, sauf au Luxembourg où elle est de 6 jours ; 
- s'entend du lundi au vendredi sauf en France. 

L'année scolaire : 
- est de durée variable : de 175 jours (Grèce) à 212 jours (Luxembourg) ; 
- propose un temps d'enseignement annuel qui varie presque du simple au double selon les pays ; 
- n'a pas un " poids " identique selon l'âge des enfants, sauf dans quatre pays : la France, la Belgique, le Luxembourg et l'Espagne. Partout ailleurs, le temps annuel est significativement différent à 6 ans et à 9 ans. 

La situation de la France se caractérise par : 
- une forte charge scolaire annuelle, avec 936 heures de présence dont 855 heures d'enseignement, récréations déduites (seul le Luxembourg fait plus) ; 
- un faible nombre de jours de classe avec 180 journées en calendrier " standard " (seuls la Grèce et le Portugal font moins, et la Suède dans certains cas particuliers, la réglementation proposant un nombre minimum et un nombre maximum de journées de classe) ; 
- une indifférenciation selon l'âge des enfants. 

http://www.education.gouv.fr/discours/2000/amen1.htm 
D'un excès à l'autre ...
Rentrée 2008 - Avec la suppression généralisée des cours du samedi, et donc la réduction des horaires hebdomadaires de 26 heures à 24 heures, les Français seront les écoliers européens ayant le moins de jours de classe sur l'année.

Semaine de 4 Jours : 26% des écoles concernées

24,3% des élèves et 26% des écoles sont concernés par la semaine de quatre jours, selon une synthèse de la Dgesco (direction générale de l'enseignement scolaire) du ministère de l'Education nationale. 

Cette étude est consacrée aux aménagements de la semaine scolaire pour l'année 2007-2008. La semaine de quatre jours a même été adoptée par 100% des écoles dans huit départements. Plus généralement, 37% des élèves sont concernés par un calendrier dérogatoire au niveau national. Par rapport à l'année 2006-2007, le nombre d'élèves concernés par la semaine de 4 jours est stable, selon la Dgesco.

Dans le même temps, le "nombre de ceux concernés par une autre forme de semaine aménagée avec calendrier dérogatoire a augmenté de 3%". Au total, 12,7% des élèves sont concernés par un calendrier dérogatoire autre que la semaine de quatre jours. Enfin, "6,5% des élèves sont concernés par un aménagement de la semaine scolaire sans calendrier dérogatoire", indique la Dgesco. Cela correspond à un transfert des cours du samedi matin au mercredi matin.

Lundi de Pentecôte 2007 :
une minorité de Français au travail pour financer la dépendance

Par Mathieu FOULKES

afp--270507-- - Une minorité de Français, selon un sondage, va travailler le lundi de Pentecôte dans le cadre de la troisième édition de la "journée de Solidarité pour la dépendance", toujours controversée et que le gouvernement veut "évaluer".

Après la canicule de 2003, qui avait causé la mort de 15.000 personnes et révélé les carences en matière de prise en charge des personnes âgées en France, le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin avait instauré cette journée annuelle dite de "Solidarité", initialement fixée au lundi de Pentecôte, qui perdait ainsi son statut de "jour férié".

Travaillée, mais non rémunérée, cette journée permet de dégager, grâce à une contribution acquittée par les employeurs, environ deux milliards d'euros par an pour aider au financement de mesures en faveur des personnes dépendantes, âgées ou handicapées.

Près de six Français sur dix (59%) ne travailleront toutefois pas lundi, principalement parce que leur entreprise ou leur administration sera fermée ce jour-là, selon un sondage Opinionway-Relaxnews.

Pour la majorité des salariés du public (73%) et des cadres (54%), cette journée sera chômée. Mais beaucoup des Français "travaillant pour leur compte" (61%), des salariés du privé (52%), ainsi que des agriculteurs, artisans et commerçants (72%) travailleront lundi.

Le nouveau ministre du Travail, Xavier Bertrand, a assuré "qu'en aucun cas le principe" de cette journée de solidarité "ne sera remis en cause".

Toutefois, a-t-il annoncé, une évaluation sera menée au lendemain du lundi de Pentecôte "pour faire le point sur les modalités d'application et voir ce qui peut être amélioré".

Le tollé qu'avait suscité sa mise en place cacophonique en 2005 avait déjà abouti à un assouplissement du dispositif: les partenaires sociaux dans les entreprises et les administrations ont obtenu la possibilité de déplacer la date de cette "journée" annuelle. Et c'est seulement faute d'accord qu'elle reste fixée au lundi de Pentecôte.

En dépit de ces aménagements, les syndicats restent farouchement opposés à cette mesure.

La CFTC en a fait son cheval de bataille et a déposé, comme les deux années précédentes, un préavis de grève contre cette "journée de corvée" en demandant une "négociation sur le financement de la dépendance".

Pour leur part, les professionnels du secteur des personnes âgées jugent le mécanisme "utile, mais notoirement insuffisant" pour combler le retard français dans ce domaine, selon les termes du président de l'AD-Pa (maisons de retraite), Pascal Champvert.

Dans les faits, l'organisation du travail le lundi de Pentecôte reste marquée par un certain désordre.

Dans l'Education, les élèves sont dispensés de cours. En échange, les personnels ont dû se plier, dans l'année, à deux demi-journées consacrées à un projet pédagogique.

Dans la Fonction publique (Etat, hôpitaux et collectivités territoriales), dans de nombreuses entreprises privées, le lundi de Pentecôte ne sera pas travaillé, moyennant la suppression d'un jour de RTT.

Dans le privé, certaines entreprises ont fait "cadeau" du lundi à leurs salariés, d'autres en ont fait une journée travaillée ordinaire.

A Air France, le trafic sera normal. A la SNCF, le trafic sera comme celui d'un samedi. La Poste sera fermée. La circulation des poids-lourds sera interdite. La plupart des musées seront ouverts.
 
 
 

Lundi de pentecôte : éviter la pagaille ...?

Les quelque 12 millions d'élèves français, scolarisés de la maternelle à la terminale, seront dispensés de cours le lundi 5 juin 2006, jour de la Pentecôte, après le fiasco du premier lundi de Pentecôte travaillé, en 2005. 
Des pointes d'absentéisme à 80% avaient été observées ce jour-là.

Seuls les personnels se plieront à une journée ou deux demi-journées "consacrées hors temps scolaire à la concertation sur un projet d'école", à une date à définir avec les chefs d'établissement. 
L'objectif étant de "consacrer du temps aux élèves sans les élèves", selon le ministère de l'Education nationale. 
Dans la Fonction publique d'Etat (2,5 millions de personnes), une circulaire de septembre 2005 prévoit un lundi de Pentecôte non travaillé, mais un jour de RTT en moins.

Pour les Fonctions publiques hospitalière et territoriale (2,5 millions d'agents au total) les comités techniques paritaires avaient jusqu'au 31 décembre 2005 pour arrêter un dispositif, et la quasi majorité a aussi choisi un lundi de Pentecôte non travaillé avec décompte forfaitaire d'une RTT.


 
JOURNÉE DE SOLIDARITÉ
Pas d'école le lundi de Pentecôte

Marie-Estelle Pech - Le Figaro - [22 septembre 2005]

Contrairement aux enseignants, les élèves n'auront pas à travailler un jour supplémentaire pour participer à la «journée de solidarité» en faveur des plus âgés. Après la cacophonie du lundi de Pentecôte, Dominique de Villepin avait souhaité que le dispositif soit appliqué avec davantage de souplesse. Le rapport commandé au député Léonetti s'était tout particulièrement attaché au problème de l'Éducation nationale, compte tenu de son «effet d'entraînement» sur les autres secteurs. Il proposait que les enseignants consacrent sept heures à des activités diverses dans leurs établissements.

Un projet d'arrêté du ministère de l'Education nationale dévoilé hier par l'Agence éducation formation (AEF) en précise les modalités. Il stipule que les enseignants du premier degré consacreront «hors temps scolaire» une journée ou deux demi-journées «à la concertation sur le projet d'école». Les enseignants du second degré, devront également consacrer une journée «au projet de contrat d'objectifs» prévu par la nouvelle loi d'orientation sur l'école, ainsi qu'à «un programme d'action en faveur de l'orientation et de l'insertion professionnelle des jeunes». Le dispositif doit «permettre d'entreprendre toutes les actions dont les indicateurs montrent qu'elles contribuent à une plus grande réussite des élèves, notamment ceux en difficulté».

L'administration centrale s'en remet à des décisions locales : dans le premier degré, la date de cette journée sera déterminée par l'inspecteur de l'Education nationale et dans le second degré, par le chef d'établissement après consultation des équipes pédagogiques.

Opposés par principe à l'idée de journée de solidarité, «injuste» selon eux car reposant uniquement sur les salariés, les syndicats enseignants sont critiques. Pour Frédérique Rolet, du SNES, ce projet «va dans tous les sens. On veut tout faire faire aux enseignants. Est-ce vraiment leur rôle de s'occuper d'insertion professionnelle ?» Michel Richard, secrétaire national du Syndicat national des personnels dirigeants de l'Education nationale (SNPDEN), considère au contraire que «passer du temps à réfléchir au projet d'établissement est une bonne chose».



FCPE renouvelle l'appel à ne pas envoyer les élèves à l'école à la Pentecôte

27-04-05 -   La Fédération des conseils de parents d'élèves des écoles publiques (FCPE) a renouvelé, mercredi dans un communiqué, son appel à ne pas envoyer les enfants à l'école le 16 mai, lundi de la Pentecôte.

La première fédération de parents avait déjà lancé un tel appel fin mars, considérant que "cette journée ne concerne pas les élèves, qui ne peuvent y contribuer financièrement car ils ne sont pas salariés".

"En quoi la présence des élèves est-elle un acte de solidarité?", demande-t-elle mercredi. Elle souligne, par ailleurs que "la journée n'étant pas imposée à la même date pour tous les salariés, rien ne garantit que la restauration, les transports et les garderies scolaires seront assurés".

De plus, elle "dénonce l'incohérence de l'Education nationale, incapable par ailleurs de savoir scolariser les élèves jusqu'à la date officielle des vacances d'été, les lycéens et même les collégiens étant priés de rester chez eux dès le début juin quand leurs établissements sont utilisés comme centres d'examens pour le brevet ou le bac".

Les syndicats enseignants (FSU, Sgen-CFDT et Unsa-Education) 
ont pour leur part appelé à la grève lundi 16 mai.



Pentecôte : la situation dans les principaux services publics le 16 mai

PARIS 28 04 05 - Jour férié ou pas? Avec ou sans mot d'ordre de grève? 
Voici la situation attendue -en date du jeudi 28 avril- dans les principaux services publics pour le lundi de Pentecôte, 16 mai:

SNCF - Les syndicats ont obtenu que ce jour reste férié pour les cheminots, en contrepartie d'une augmentation de la durée du travail de près de deux minutes par jour. La direction prévoit d'assurer un service normal le 16 mai.

RATP - Les organisations syndicales ont déclenché une "alarme sociale" -dernière étape avant un préavis de grève- et exigent de la direction qu'elle renonce à appliquer la mesure gouvernementale aux salariés de la régie. Les syndicats et la direction ont rendez-vous vendredi matin à Paris à partir de 11h pour tenter de trouver un terrain d'entente.

TRANSPORTS URBAINS DES VILLES DE PROVINCE - Vers une "journée noire" pour les usagers des transports en commun de province. Les syndicats de ce secteur appellent à des arrêts de travail le 16 mai, la plupart des réseaux ayant décidé de supprimer le caractère férié du lundi de Pentecôte, et en l'absence de négociations ou d'accord national de branche avec le patronat.

EDUCATION NATIONALE - La journée sera travaillée que ce soit dans les établissements scolaires ou dans les administrations, selon le ministère. Cependant, plusieurs syndicats brandissent, là encore, la menace d'une grève le 16 mai. Les fédérations syndicales de la Fonction publique -qui comprend l'Education nationale- appellent d'ailleurs à faire du 16 mai "une journée d'actions n'excluant pas la grève".

LA POSTE - La journée sera travaillée dans tous les services (guichets, distribution du courrier, etc.), assure la direction, mais la CFDT, la CFTC, Sud et FO appellent déjà à la grève le 16 mai.

ANPE - Les agences pour l'emploi seront ouvertes le lundi de Pentecôte, tous comme les services de l'Unedic (assurance-chômage). Pas de décision pour l'heure côté syndical concernant d'éventuels arrêts de travail.

IMPOTS, FINANCES - La journée sera travaillée dans tous les services. Plusieurs syndicats appellent à la grève, notamment FO et le Syndicat national unifié des impôts (SNUI).

EDF-GDF - Des négociations sont encore en cours, mais la direction s'orienterait vers le maintien du caractère férié du lundi de Pentecôte, selon les syndicats. Selon la CGT -majoritaire- avec ou sans accord sur ce sujet, aucun mot d'ordre de grève n'est toutefois à l'ordre du jour, d'autant plus que les gaziers et les électriciens sont déjà appelés à débrayer le 12 mai pour des revendications salariales. 

 
Le lundi de Pentecôte travaillé dans les écoles, sauf exception locale 

PARIS 09/11/04 -- Jean-Pierre Raffarin a confirmé mardi aux recteurs d'académie que le lundi de Pentecôte 2005 serait travaillé dans toutes les écoles sauf exception locale et qu'une évaluation serait ensuite faite pour savoir si ce choix est maintenu en 2006, a déclaré François Fillon à l'issue d'une réunion à Matignon.

"La décision que le Premier ministre a annoncée aux recteurs est très claire: c'est le lundi de Pentecôte qui désormais ne sera plus férié dans notre pays, dans toutes les académies de France, sauf lorsqu'en vertu d'un décret de 1990 qui déjà le permettait, une exception locale, notamment culturelle, conduirait le recteur à prendre une décision contraire", a indiqué le ministre de l'Education nationale à l'issue de cette réunion avec les recteurs.

"Comme il s'y était engagé devant le Parlement, (M. Raffarin) a indiqué qu'il y aurait une évaluation sur l'année 2005 pour voir comment les choses se sont passées et décider si, en 2006, ce sera toujours le lundi de Pentecôte qui sera le jour férié consacré à la solidarité", a ajouté M. Fillon.

Le 28 octobre, M. Raffarin avait déjà déclaré que, dans l'Education nationale, le lundi de Pentecôte serait "travaillé", sauf si "le recteur décide, dans tel département, pour des raisons locales traditionnelles fortes" de choisir une autre journée dans l'année.

Le Premier ministre a depuis donné son accord pour la création d'un "comité d'évaluation" sur le choix du lundi de Pentecôte chargé de faire des "propositions" pour l'avenir, selon le premier vice-président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Jean Leonetti. "Un certain nombre de députés défendent l'idée que le lundi de Pentecôte pourrait être remplacé par une journée de vacances de la période de la Toussaint", selon M. Leonetti.



Le lundi de Pentecôte restera férié dans certaines académies

PARIS 16/0904 - Jean-Pierre Raffarin laissera la liberté aux recteurs d'académie de choisir quel jour férié sera supprimé en 2005 dans les écoles dans le cadre de l'application de la nouvelle loi sur la journée nationale de solidarité avec les personnes dépendantes.

"Nous nous inscrivons dans le strict respect de ce qui avait été décidé avec les parlementaires", déclare le Premier ministre dans un entretien à paraître vendredi dans "Le Figaro".

"Chaque recteur d'académie a jusqu'au 26 octobre pour choisir la journée de travail supplémentaire qui est l'expression de la solidarité nationale envers les personnes âgées et les personnes handicapées. Si une académie préfère un autre jour que le lundi de Pentecôte, elle en aura la liberté", explique M. Raffarin.

Le ministre de l'Education nationale François Fillon s'est prononcé récemment en faveur de la suppression du lundi de Pentecôte férié dans toutes les écoles de France.

Jean-Pierre Raffarin assure dans le même entretien que l'idée de rendre fériées des fêtes juives et musulmanes, suggérée l'an dernier par la commission Stasi, "n'est pas à l'ordre du jour du gouvernement"



Jour férié décidé par les recteurs : "confusion et nocivité" pour la FSU

17/09/04 -  La Fédération syndicale unitaire (FSU), principale organisation enseignante, a déclaré vendredi que la décision du Premier ministre de donner à chaque académie le choix du jour férié travaillé dans les établissements scolaires ajoutait "à la confusion et à la nocivité".

"Donner à chaque recteur le choix de la date ne fera qu'ajouter à la confusion et à la nocivité d'une mesure fondamentalement injuste et ce sont autant les familles que les personnels qui en paieront le prix", a déclaré la fédération dans un communiqué. 

Dans une interview au Figaro vendredi, Jean-Pierre Raffarin a déclaré qu'il laisserait les recteurs d'académies libres de choisir le lundi de Pentecôte ou "un autre jour" comme jour travaillé afin de financer le plan dépendance pour les personnes âgées et handicapées.

Alors que le ministre de l'Education nationale François Fillon avait annoncé un arrêté ministériel pour "éviter que chaque recteur fasse des choix différents" il y a une dizaine de jours, M. Raffarin a ajouté : "si une académie préfère un autre jour que le lundi de Pentecôte, elle en aura la liberté", a-t-il assuré.

"L'annonce du Premier ministre, sans la moindre concertation, que ce sont les recteurs qui choisiraient le jour à supprimer, ne saurait satisfaire les personnels qui réclament l'abandon de la suppression d'un jour férié", a estimé la FSU. 



Lundi de Pentecôte: "la solidarité à l'épreuve du ridicule" pour l'Unsa 

17/09/04 -  L'Unsa-Education, deuxième fédération de l'Education, a considéré, vendredi dans un communiqué, que l'affaire du lundi de Pentecôte "prend des accents de ridicule".

"La méthode choisie par le gouvernement pour répondre à une demande sociale des plus légitimes, le financement de la dépendance, est socialement injuste et économiquement incertaine, elle devient aussi cacophonique et la solidarité est mise à l'épreuve du ridicule", a ajouté l'Unsa.

"Désavouant le ministre de l'Education qui souhaitait qu'enseignants et élèves travaillent le lundi de la Pentecôte, le Premier ministre vient de décider que chaque recteur ferait son choix, décision qui intervient après des revirements successifs au sein du gouvernement", a-t-elle encore déclaré ajoutant souhaiter une "cohérence qui ne serait pas un luxe".



Lundi de Pentecôte: "pagaille" mais "décision sage" pour le Sgen-CFDT

17/09/04 -  Le secrétaire général du Sgen-CFDT, Jean-Luc Villeneuve, a estimé vendredi que la décision du Premier ministre de confier aux recteurs le choix du jour férié travaillé à l'Ecole révélait "une pagaille" dans le gouvernement mais constituait "une décision sage". 

"François Fillon avait clairement affirmé devant nous qu'il n'était pas question que les recteurs choisissent leur jour et donc que lui-même décidait que c'était le lundi de Pentecôte: ça dénote une véritable pagaille", a-t-il déclaré à l'AFP. 

Toutefois, "c'est une solution sage (...) parce que ça allait poser de grosses difficultés économiques pour un certain nombre de régions puisque c'est le premier week-end où un grand nombre de Français se déplacent", a-t-il ajouté. 

Selon lui, le choix de suppression d'un jour férié dans les établissements scolaires, "oblige les entreprises à choisir le même jour". 

"On ne demandait rien, on ne voyait pas en quoi le fait qu'il y ait un jour en moins d'activité scolaire allait contribuer à aider les personnes âgées, on ne voyait pas le rapport mais, à partir du moment où le gouvernement l'a décidé, c'est aussi bien que ce soient les recteurs", qui fixent la date, a-t-il jugé. 

Vendredi, dans une interview au Figaro, Jean-Pierre Raffarin a annoncé qu'il laissait les recteurs d'académies libres de choisir le lundi de Pentecôte ou "un autre jour" comme jour travaillé afin de financer le plan dépendance pour les personnes âgées et handicapées. 

Le 6 septembre, M. Fillon avait annoncé qu'il préparait un arrêté ministériel pour imposer à chaque académie le lundi de Pentecôte travaillé, pour "éviter que chaque recteur fasse des choix différents".



Lundi de Pentecôte: la FCPE estime qu'on va "favoriser l'absentéisme"

La FCPE, principale fédération de parents d'élèves, a estimé vendredi que la décision du Premier ministre de laisser aux académies le choix du jour férié qui sera travaillé dans les établissements scolaires allait "favoriser l'absentéisme"

"Les parents, qui sont des salariés, vont parallèlement mener des négociations dans leurs entreprises, on va avoir une incohérence totale, on va surtout favoriser l'absentéisme", a déclaré Georges Dupon-Lahitte, président de la FCPE.

"Nous attendons mieux de la part d'autorités quand on parle d'éducation", a-t-il ajouté, fustigeant les "contradictions permanentes" d'un gouvernement où "un ministre dit un chose et le Premier ministre contredit".

Le Premier ministre a annoncé vendredi dans une interview au Figaro qu'il laisserait les recteurs d'académies libres de choisir le lundi de Pentecôte ou "un autre jour" comme jour travaillé afin de financer le plan dépendance pour les personnes âgées et handicapées.

"Si une académie préfère un autre jour que le lundi de Pentecôte, elle en aura la liberté", a-t-il assuré.

La 6 septembre, le ministre de l'Education nationale François Fillon avait annoncé qu'il élaborait un arrêté ministériel fixant le lundi de Pentecôte comme "journée de solidarité" dans les établissements scolaires afin d'"éviter que chaque recteur fasse des choix différents".

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