A l'approche des
grandes vacances, Réseau
éducation sans frontières appelle à la vigilance.
"si plusieurs préfectures
ont autorisé les élèves à finir leur année
scolaire,
le
temps des grandes vacances est aussi souvent le temps des expulsions,
lorsque les élèves
ne peuvent plus compter sur le soutien de leur établissement scolaire"
.
Du
côté des colonies. De vacances. Suite, à suivre ...
Deux
enfants seuls la nuit en centre de rétention
Occupation d'une école
à Rennes
08-09-05 - Un groupe de parents d'élèves occupait symboliquement jeudi une école primaire de Rennes contre l'expulsion d'un enfant angolais de 10 ans, scolarisé dans l'établissement depuis quatre ans, dont le père est sans papier, a constaté un journaliste de l'AFP. Michel Mvemba, le père d'Isaac, qui a fui l'Angola en 2001, fait l'objet depuis janvier d'un arrêté préfectoral de reconduite à la frontière. Il a été placé en garde à vue le 2 septembre après s'être rendu volontairement au poste de police pour témoigner d'une agression dont il avait été témoin. Dès le lendemain, il était placé en centre de rétention administrative, un préalable à l'expulsion. Interrogé par un juge des libertés, M. Mvemba aurait indiqué qu'il ne voulait pas être séparé de son fils en cas d'expulsion. Conséquence, des parents d'élève de l'école primaire Joseph-Lotte, où Isaac est scolarisé, s'inquiètent désormais d'une interpellation de l'enfant. Le jeune garçon "est parfaitement intégré", témoigne Anne, une parente d'élève, qui préfère garder l'anonymat. "En CE2 il était délégué de sa classe, c'est vous dire à quel point il est apprécié au sein de l'école". Selon elle, le garçon, qui a déjà été arrêté avec son père en février et placé en centre de rétention avant une libération pour vice de procédure, vit dans la peur de la police et semble "très déstabilisé" par sa situation. Il a été provisoirement pris en charge par des parents d'élève ayant la confiance du père. Jeudi matin, les parents d'élève de Joseph-Lotte, qui réclament des papiers pour Michel, n'ont cependant pas gêné la tenue des cours, leur occupation restant "symbolique". |