alternatives éducatives : des écoles, collèges et lycées différents
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Inserm : la violence scolaire ordinaire progresse et s'indifférencie.
 

22/03/05 -  La violence scolaire ordinaire progresse dans les lycées et collèges et a tendance à toucher de façon indifférenciée tous les types d'établissements, selon un rapport de l'Inserm que La Croix s'est procuré et que le quotidien publie mercredi.

Effectué par trois chercheurs de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) en 1999 et en 2003 auprès de 16.500 collégiens et lycéens (400 établissements publics et privés), c'est le premier état des lieux établi à partir des réponses des jeunes. Il diffère des études du ministère de l'Education nationale qui rapportent des faits graves signalés par l'administration.

Selon le rapport, les violences les plus graves (agressions de professeurs, utilisation d'armes, trafic d'objets volés, pratiques incendiaires...) n'ont pas progressé, ou très peu, de 1999 à 2003 mais les dégradations de biens ont augmenté de 40 % et les vols d'objets d'une valeur de plus de 15 euros (il s'agit essentiellement de téléphones mobiles ou de lecteurs de musique) ont augmenté de 20 %.

Pour 2003, 33,5 % avouent avoir exercé une violence verbale lors des douze derniers mois, 30 % avoir été mêlé à une bagarre, 20 % avoir abîmé des biens publics ou privés, 27 % avoir volé, 19 % avoir donné des coups.

Par ailleurs, 45 % des jeunes disent avoir été victimes de violences verbales, 18% avoir reçu des coups, 14 % avoir été volé.

Enfin, 4 % disent avoir commis un acte raciste et 9,5 % en avoir été victime. 5,5 % disent aussi avoir été victime de violence sexuelle (9% des filles et 2 % des garçons).

Alors que les statistiques de l'Education nationale tendent à montrer que la violence scolaire se concentre sur certains établissements (10 % des 7.900 établissements du second degré signaleraient à eux seuls la moitié des 81.000 incidents graves recensés), le rapport de l'Inserm s'inscrit en faux.

Selon lui, les différences existant encore en 1999 entre milieu rural et milieu urbain, collèges en Zep et autres collèges, entre enseignement public et enseignement privé, se sont estompées en 2003. Ce nivellement s'explique par une augmentation importante de la violence rurale et de la violence dans les quartiers ou établissements autrefois préservés, estime l'Inserm.

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