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 La Russie a décidé de ratifier le protocole de Kyoto,
permettant  au traité d'entrer en vigueur,
mais les Etats-Unis continuent de s'y refuser.

Réchauffement de l'Arctique:
les scientifiques tirent la sonnette d'alarme

L'avion, gros émetteur de gaz à effet de serre
Plus la distance est courte, plus l'avion est émetteur [de CO2]  par rapport à la voiture,
sans même parler du train dont le bilan est de loin le meilleur.
  

L'inondation de la Nouvelle-Orléans, exemplaire de la vulnérabilité des côtes

PARIS  - 06-09-05 - L'impact du cyclone Katrina à la Nouvelle-Orléans rappelle l'extrême vulnérabilité des zones côtières aux risques climatiques, alors que 40% de la population mondiale vit à moins de 60 km du rivage, selon des chiffres du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE).Dans son dernier rapport (Géo 3), le PNUE rappelle que 37% de la population mondiale était concentrée en 1994 sur les côtes, soit plus que toute la population mondiale de 1950.

Une grande partie de la Nouvelle-Orléans est située sous le niveau de la mer, entre le Mississippi, proche de son embouchure, et le lac Pontchartrain. Ce site en cuvette est entouré de digues, dont plusieurs ont cédé sous la pression du cyclone Katrina, provoquant des inondations qui ont submergé quelque 80% de la ville.
Des régions entières du globe sont proches du niveau de la mer : deltas, petites îles, une partie du Bangladesh, des Pays-Bas, ou encore la Camargue.

L'urbanisation accélérée des zones côtières depuis le début du siècle s'est faite au détriment des milieux - marais, mangroves, barrières coralliennes - qui jouent un rôle de protection naturelle en cas d'inondation.

"La densité de population augmente, l'infrastructure est trop sollicitée, les zones de peuplement se rapprochent d'industries qui peuvent être dangereuses et un nombre croissant de bâtiments sont construits sur des zones fragiles (...): de ce fait, les catastrophes naturelles touchent davantage de personnes et les pertes économiques sont plus importantes", relève le PNUE.

La décennie 1990-2000 a vu une multiplication par 3 des grandes catastrophes naturelles, mais les pertes ont, elles, été multipliées par 9, selon l'assureur Munichoise de réassurance.

Le débat ouvert sur l'opportunité de la reconstruction de la Nouvelle-Orléans ne pourra ignorer les prévisions très sombres pour les zones côtières des experts du climat.

Le Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC, IPCC en anglais) estime que le nombre annuel moyen des personnes qui seraient victimes, sur les côtes, d'inondations causées par les ondes de tempêtes augmenterait de 75 à 200 millions de personnes dans le cas d'une élévation de 40 cm du niveau de la mer d'ici 2080.

L'élévation attendue du niveau de la mer (9 à 88 cm d'ici 2100) aura pour effet "d'amplifier les tempêtes, et en particulier les inondations dues aux ondes de tempêtes et l'érosion des côtes", relève le dernier rapport (2001) de ces 2.000 chercheurs travaillant sous l'égide de l'ONU.

Le rapport juge probable des "pointes de vent plus intenses" et "pointes de précipitations plus intenses lors des cyclones tropicaux".

Les simulations "vont dans le sens d'une augmentation du nombre des cyclones et peut-être de leur puissance", estime le climatologue français Hervé Le Treut, directeur de recherches au CNRS.

Face à la réalité de plus en plus évidente du changement climatique, les experts demandent aux gouvernements de prendre d'urgence des mesures de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre, mais aussi des mesures d'adaptation: protection des côtes, plans d'utilisation des sols, plans d'atténuation des catastrophes.

Le tsunami du 26 décembre, qui a fait plus de 200.000 morts en Asie, avait montré le manque de préparation de pays en voie de développement et de petites îles isolées. Le cyclone Katrina montre que l'impréparation n'est pas moins grande dans un pays riche.



Lettre ouverte de Michael Moore au Président des Etats-Unis

vendredi 2 septembre 2005
 

Cher Monsieur Bush,

Où sont tous vos hélicoptères ? En avez-vous la moindre idée ? Nous en sommes au cinquième jour du cataclysme Katrina et des milliers de personnes sont toujours coincées dans la Nouvelle Orléans ; il faudrait les hélitreuiller. Bordel ; où avez-vous bien pu égarer tous vos hélicos militaires ? Vous avez besoin d’aide, pour les retrouver ? Une fois, j’ai perdu ma bagnole dans un parking Sears. Eh ben, mec, quelle histoire ça a été !

Ah, et puis aussi, tous les soldats de notre garde nationale, vous savez où ils sont passés ? On pourrait vraiment les utiliser, là, tout de suite, pour le genre de choses qu’ils se sont engagés à faire, style « contribuer à des opérations de secours en cas de catastrophe nationale ». Comment se fait-il qu’ils n’étaient pas là, pour commencer ?

Jeudi passé, j’étais dans le sud de la Floride. J’étais assis, dehors, quand l’œil du cyclone Katrina m’est passé au-dessus de la tronche. Ce n’était encore qu’un cyclone de force 1, mais ça a été déjà assez dur. Il y a eu onze morts et encore aujourd’hui, certains foyers n’avaient toujours pas d’électricité. Ce soir-là, le présentateur de la météo a dit que ce cyclone se dirigeait vers la Nouvelle Orléans. Or, ça, c’était quand même jeudi passé ! Personne ne vous a rien dit ? Je sais bien que vous ne vouliez interrompre vos vacances sous aucun prétexte et je sais aussi que vous n’aimez pas les mauvaises nouvelles. Et puis, en plus, vous deviez aller à des ventes de charité et vous aviez des mères de soldats tués en Irak à ignorer et à traîner dans la boue. Une chose est sûre : vous lui avez rivé son clou, à l’autre, là !

J’ai particulièrement apprécié quand, le lendemain du cyclone, au lieu de vous envoler pour la Louisiane, vous êtes allé à San Diego faire la fête avec vos potes du business. Ne permettez pas que les gens vous critiquent à cause de ça - après tout, le cyclone était TERMINE, et qu’est-ce que vous auriez bien pu faire : boucher la brèche dans la digue ? Comment ? Avec votre doigt ?

Et n’écoutez pas ces gens qui, dans les jours à venir, révèleront comment vous avez réduit spécifiquement le budget des militaires du génie de la Nouvelle Orléans, cet été, pour la troisième année consécutive. Vous n’avez qu’à leur dire que, même si vous n’aviez pas supprimé les budgets d’entretien de ces digues, il n’y aurait pas eu d’ingénieurs du génie pour les réparer, de toute manière, parce que vous aviez un chantier beaucoup plus important à leur proposer : la CONSTRUCTION DE LA DEMOCRATIE EN IRAK !

Au troisième jour du désastre, quand vous vous êtes enfin décidé à quitter votre villégiature de vacances, je dois dire que j’ai été ému par la manière dont vous avez demandé au pilote de votre avion privé présidentiel Air Force One de descendre au-dessous des nuages, pour que vous puissiez voir la Nouvelle Orléans, et que vous puissiez vous faire une idée rapide du désastre. Eh quoi, je sais bien que vous ne pouviez pas vous arrêter, empoigner un porte-voix, monter sur une ruine quelconque et jouer le rôle du commandant en chef... Moi avoir été là-bas. Moi l’avoir fait...

Bien sûr, il va y avoir des gens qui vont essayer de politiser cette tragédie et de l’utiliser contre vous. Laissez simplement vos communicateurs faire de la diversion. Ne répondez à aucune attaque. Même ces maudits scientifiques qui ont prédit que cela arriverait parce que l’eau du Golfe du Mexique ne cesse de se réchauffer et que cela rend inévitable un ouragan comme celui qui vient de se produire. Ignorez-les, eux et toutes leurs poules mouillées du réchauffement planétaire. Il n’y avait rien d’inhabituel dans cet ouragan qui était tellement large que c’est comme si on s’était pris une tornade de force 4 qui se serait étendue de New York jusqu’à Cleveland.

Non, Monsieur Bush, vous continuez comme si de rien n’était. Après tout, vous n’y êtes pour rien, si 30 % de la population de la Nouvelle Orléans vit au-dessous du seuil de pauvreté et si des dizaines de milliers d’habitants n’avaient pas de moyen de transport qui leur aurait permis de sortir de la ville. Déconnez pas : y sont black ! J’veux dire, c’est pas comme si ça s’était passé à Kennebunkport. Vous imaginez : laisser des Blancs sur leur toit, pendant cinq jours ? Ne me faites pas rire ! La race n’a rien, absolument RIEN à voir avec cette histoire !

Restez où vous êtes, Monsieur Bush. Contentez-vous de trouver quelques-uns de vos hélicos militaires et envoyez-les là-bas. Facile : vous n’avez qu’à faire comme si les gens de la Nouvelle Orléans et la côte du Golfe du Mexique se trouvaient du côté de Tikrit.

Bien à vous, Michael Moore
MMFlint@aol.com
www.MichaelMoore.com

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PS : Cette mère collante, Cindy Sheehan, n’est plus dans votre ranch. Avec des dizaines d’autres proches de soldats morts dans la guerre en Irak, elle sillonne le pays, s’arrêtant dans de nombreuses villes sur son parcours. Vous pourriez peut-être les rattraper avant qu’ils n’arrivent à Washington, le 21 septembre...



LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE RISQUE D'AGGRAVER LES CAS DE FAMINE

DUBLIN (Reuters - 05 09 05) - Environ 50 millions de personnes supplémentaires, principalement en Afrique, seront exposées à la famine en 2050 en raison du réchauffement climatique, selon des scientifiques.

Environ 500 millions de personnes souffrent déjà de la faim dans le monde, mais le problème risque de s'aggraver avec l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre.

"Nous pensons que les changements climatiques vont aggraver les problèmes actuels des millions de personnes menacées par la faim, probablement à hauteur de 50 millions", a déclaré le professeur Martin Parry, du Bureau britannique de météorologie.

"La grande majorité, environ les trois quarts de ce chiffre, se trouveront en Afrique", a-t-il poursuivi.

Pour éviter un tel risque, il faudrait réduire les émissions de gaz à effet de serre d'au moins 20 fois plus que ce qui est prévu par le protocole de Kyoto, a déclaré Parry lors de la conférence scientifique de la British Association.

Le protocole de Kyoto prévoit, d'ici 2008-2012, une réduction de 5,2% des gaz à effets de serre par rapport au niveau de 1990. Les Etats-Unis, plus importants pollueurs au monde, ont refusé d'adhérer à ce traité, craignant qu'il n'affecte leur économie.

LE SCENARIO POURRAIT ÊTRE BIEN PIRE

Par ailleurs, le professeur américain Steve Long, de l'Université d'Illinois, a révélé des expériences dans le domaine agricole qui viennent renforcer les thèses de Parry.

Il a d'abord souligné que l'élévation du niveau de C02 (dioxyde de carbone), principal vecteur du réchauffement climatique, stimulerait la croissance des plantes, même s'il est établi que le réchauffement climatique nuira aux rendements.

"Quand on augmente le dioxyde de carbone, la croissance des plantes est vraiment stimulée", a-t-il noté.

Mais lors de ses expériences de terrain, l'équipe de Long a découvert que cette stimulation n'équivalait qu'à la moitié de leurs prévisions et ne concernait pas le maïs.

De plus, une augmentation du niveau d'ozone dans l'hémisphère nord, autre conséquence attendue du réchauffement, pourrait finalement entraîner une diminution des rendements.

"Nous avons mené, dans l'Illinois, les premières expériences de cette situation en plein air. Nous avons découvert avec nos semis de sojas qu'en cas d'élévation aux niveaux attendus en 2050, les rendements baissent d'environ 15%", a expliqué Long.

"Cela annule donc toute stimulation due au dioxyde de carbone, a-t-il conclu. Nous pensons que ces nouvelles expériences montrent que le scénario présenté par Martin (Parry), déjà alarmant, pourrait en réalité être bien pire."

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