alternatives éducatives : des écoles, collèges & lycées différents
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"Les socialistes ne veulent pas non plus d'une situation
qui s'envenime durablement"
 [ Le PS veut définir «les grands axes de son projet pour l'éducation».
- Il n'en avait pas ?
" Il n'en avait plus.
Aucun des candidats à la présidentielle
n'a su poser la question de l'éducation.
Nous nous reposions sur une conception honorable de l'éducation,
mais qui ne répond plus aux enjeux actuels." ]
 

L'Éducation nationale doit avoir le courage de rompre
avec les méthodes uniformes,
dont tous les rapports prouvent les limites, pour encourager une logique de soutien plus ciblée.
De nombreux établissements expérimentent déjà des méthodes spécifiques pour répondre aux difficultés de leurs élèves. Elles ne sont pas toutes orthodoxes mais elles marchent souvent.
Ce qui leur manque, c'est un pilotage académique qui permette de les évaluer
et, le cas échéant, de les étendre à d'autres.
Ces établissements attendent le courage du politique d'instituer des mesures dérogatoires :
la diminution du nombre d'élèves par classe, l'aménagement des temps de service,
la mise en place de dispositifs pédagogiques spécifiques.
Boutons l'uniformité hors des classes.
   Émancipation ?!
 
  

La déclaration d'urgence sur le projet Fillon 
traduit une "énorme peur"

16/02/05 -   Le syndicat lycéen Fidl a estimé mercredi que la déclaration d'urgence par le gouvernement sur le projet de loi sur l'Ecole, qui limite le nombre de lectures du texte par l'Assemblée nationale et le Sénat, traduisait l'"énorme peur" que les lycéens inspirent au gouvernement.

"C'est une énorme peur qui les amène à (déclarer l'urgence). Ce qui n'est pas normal quand on parle d'Ecole, passer en force pour éviter les contestations", a déclaré la Fidl à l'AFP, constatant en outre que cette décision s'inscrivait "dans une période où tout le monde est en vacances".

"Le gouvernement se dit qu'il faut aller très vite, ils ont peur évidemment puisque (mardi) la mobilisation était assez impressionnante, alors que presque toutes les académies étaient en vacances", analyse le syndicat, en déplorant que le gouvernement ait "décidé que les lycéens n'avaient rien à dire, c'est ce qu'on dit depuis longtemps en parlant de mépris et condescendance".

Il s'est en outre insurgé devant cette décision des pouvoirs publics de "faire passer en urgence" le projet, tout en disant parallèlement "que leur porte est ouverte aux lycéens".

De son côté, le Syndicat des enseignants (SE-Unsa) a estimé que la déclaration d'urgence illustrait "l'incapacité politique du gouvernement à mener le dialogue". "Le gouvernement se méfie-t-il à ce point de la jeunesse de ce pays pour court-circuiter ainsi la procédure parlementaire?", s'est interrogé dans un communiqué le syndicat, opposé au projet de loi Fillon sur l'Ecole.



Urgence déclarée mais le débat sur l'école s'enlise à l'Assemblée

16/02/05 -  Les députés, qui devaient entamer mercredi soir l'examen article par article du projet de loi d'orientation sur l'école, n'avaient pas terminé en début de soirée la discussion générale qui s'est enlisée après une déclaration d'urgence du gouvernement sur le texte.

Le gouvernement a décidé d'utilisé cette procédure - inscrite dans la Constitution - qui permet d'écourter les débats en limitant à une seule lecture, dans chaque assemblée, l'examen du texte.

L'opposition a vivement protesté, dans l'hémicycle et dans les couloirs de l'Assemblée, contre cette décision annoncée en fin de matinée.

"Le gouvernement veut passer en force sur un texte qui ne recueille pas l'adhésion des lycéens, des enseignants ni des parents d'élèves", a dénoncé le premier secrétaire du PS, François Hollande. Il a exigé "d'arrêter" l'examen du texte pour "prendre le temps de la discussion" avec les partenaires.

Le PS a réitéré en séance ses critiques, dénonçant avec Yves Durand la "volonté de passage en force" du gouvernement qui veut "cacher une copie bâclée par un débat tronqué".

Pour le PCF, François Liberti a accusé le gouvernement, qui avait annoncé la veille que le débat était "ouvert", de le "verrouiller" et de "perdre son sang-froid".

"L'urgence est naturelle", leur a répondu François Fillon. "Certaines des mesures prévues dans le projet pourront ainsi s'appliquer dès la rentrée prochaine", a argué le ministre de l'Education nationale.

"Précédents"

"Cette urgence, c'est la marque de notre détermination. Le temps de l'action est venu", a-t-il encore plaidé.

Du haut du perchoir de l'Assemblée, son président UMP Jean-Louis Debré a ironisé remarquant que "ce n'est pas la première fois qu'il y a urgence", en faisant allusion, sans les citer, "aux précédents qu'il y a eus dans le domaine de l'éducation nationale". La loi Jospin sur l'éducation avait été examinée, en mai 1989, selon la procédure d'urgence.

Durant tout l'après-midi, le débat s'est enlisé, avec une multiplication des suspensions de séance et un long monologue d'Yves Durand (PS) demandant le "renvoi" du texte en commission.

François Fillon, qui s'est félicité du "débat républicain" de la veille entre la majorité et l'opposition, a vilipendé "les cris" de la gauche.

Le ministre a toutefois tendu la main au PS, en se disant "prêt à ouvrir avec (eux) le débat pour recentrer les moyens financiers sur les zones prioritaires".

Dans l'après-midi, la commission des affaires sociales a d'ailleurs accepté et voté trois amendements socialistes sur la formation professionnelle des maîtres.

Elle a par ailleurs adopté des amendements du gouvernement et de la majorité instituant les 3 heures de soutien hebdomadaire aux élèves, la présence d'une infirmière dans chaque établissement du secondaire et la détection de la maltraitance dès la maternelle.

Elle a en revanche rejeté des amendements UMP visant à autoriser les distributeurs de fruits, d'eau et de boissons sans ajout de sucre ou d'édulcorants de synthèse dans les établissements scolaires.

Sur les 450 amendements déposés sur le texte, la commission en a adopté 124. Les amendements, repoussés par la commission, pourront toutefois être présentés en séance par leurs auteurs.

Dans la soirée, les députés devaient entamer l'examen par article du projet et définir les "principes généraux de l'éducation" en fixant notamment à l'école sa "première mission" qui est "de faire partager aux élèves les valeurs de la République".

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