alternatives éducatives : des écoles différentes
| Présentation | SOMMAIRE |

I Une école différente ? Pour une société différente ? Qui n'en veut ?! I Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop |
| L'heure de la... It's time for ... Re-creation | Appel pour des éts innovants et coopératifs |
I Obligation scolaire et liberté I | Une école différente ? Pour une société différente ? Qui n'en veut ?! I

Quelques autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité :
les rapports parents-profs, la maternelle à 2 ans, l'ennui à l'école les punitions collectives,  le téléphone portable, l'état des toilettes, le créationnisme...
 
 
 

"à propos de collège ... où en sont les projets de création de collèges et lycées "expérimentaux" (publics)?"
Rentrée 2008 : Peut-être, tout simplement, pour ceux n'ayant pu bénéficier d'un charter vers l'Afrique,
trois ou quatre "charter schools" made in france ?

«Tout le monde est pour la mixité sociale. Mais pour les autres.»


L'Education n'a pas la cote au JT

Au cours du premier trimestre 2007, les 6 chaînes de TV nationales
ont proposé dans leurs éditions du soir 7 921 sujets, soit 184h d'information,
la durée moyenne des sujets étant de 1 mn 24...

Selon le baromètre INA'STAT,
l' Education et les Sciences et techniques sont des sujets absents au JT

Ces deux rubriques occupent en effet les dernière places des 14 rubriques
avec chacune moins de 2% du volume horaire
(3 h 29 de présence au JT pour les Sciences et Technologies soit 165 sujets
et 3 h 37 pour l'Education, soit 130 sujets).

En dépit de leur importance déclarée dans les programmes des candidats aux présidentielles,
ces thèmes sont restés très minoritaires dans les JT durant la campagne.


le Parti socialiste semble avoir perdu sa "boussole"

Assises ou couchés, kesconsmarre !
Couché :
Jack Lang. Un vrai morceau d'homme politique dans la confiture de TF1

"Les socialistes ne veulent pas non plus d'une situation
qui s'envenime durablement"

"...jusqu'ici, en matière d'éducation, les idées ont eu du mal à circuler rue de Solférino.
Mardi 31 août, Yves Durand, secrétaire national chargé de l'éducation, a présenté au bureau national,
dans une indifférence quasi générale,
un texte sur "le droit à l'excellence pour tous : une exigence démocratique". "
Dominique Strauss-Kahn présente son projet pour réduire les inégalités scolaires

 <<D'ores et déjà, François Hollande a décidé de lancer à la rentrée des «Assises de l'Education nationale»,
réunissant professeurs, parents et tous ceux qui se sentiront concernés par le sujet,
afin de bâtir un «projet éducatif» comparable à ce que fut le projet éducatif du PS dans les années 70.>>
(Libération 17 05 03)
Le Parti socialiste lance des "assises nationales de l'éducation"

L'Éducation nationale doit avoir le courage de rompre
avec les méthodes uniformes,
dont tous les rapports prouvent les limites, pour encourager une logique de soutien plus ciblée.
De nombreux établissements expérimentent déjà des méthodes spécifiques pour répondre aux difficultés de leurs élèves. Elles ne sont pas toutes orthodoxes mais elles marchent souvent.
Ce qui leur manque, c'est un pilotage académique qui permette de les évaluer
et, le cas échéant, de les étendre à d'autres.
Ces établissements attendent le courage du politique d'instituer des mesures dérogatoires :
la diminution du nombre d'élèves par classe, l'aménagement des temps de service,
la mise en place de dispositifs pédagogiques spécifiques.
Boutons l'uniformité hors des classes.
   Émancipation ?!


Le PS veut définir «les grands axes de son projet pour l'éducation».
Il n'en avait pas ?
Il n'en avait plus.
Aucun des candidats à la présidentielle n'a su poser la question de l'éducation.
Nous nous reposions sur une conception honorable de l'éducation, mais qui ne répond plus aux enjeux actuels.

Le projet Savary du début des années 80
était de créer un «grand service public unifié et laïc de l’éducation nationale»
mettant en réseau les établissements publics et privés.
On voulait que les parents puissent choisir librement l’école de leur enfant en fonction de son projet,
qu’il soit confessionnel ou pédagogique (sportif, lié aux langues vivantes, culturel).
Les partisans de l’école privée et les milieux laïcs n’en ont pas voulu.
Du coup, il a échoué.
 
 

Promesses, promesses...
Des «assises de l'éducation»? Jamais organisées. .

L'éducation sera la priorité
du futur programme du PS,
assure François Hollande

PARIS - 09/12/04 (AP) - Le projet du Parti socialiste en vue des élections présidentielle et législatives de 2007 donnera la priorité à l'éducation et à la création d'emplois, a annoncé jeudi le premier secrétaire du PS François Hollande, tout en assurant que son parti ne baisserait pas les impôts s'il revenait au pouvoir.

"Je peux vous dire que la priorité numéro un, ce sera l'éducation, l'enseignement supérieur et la recherche", a déclaré François Hollande lors de l'émission "Cent minutes pour convaincre" sur France-2. "C'est l'avenir, la condition de l'égalité et la condition de la réussite. Toutes les marges seront mises là en plus de l'emploi", a-t-il ajouté.

Le Premier secrétaire du PS a également précisé que les socialistes ne souhaitent pas modifier le niveau des impôts. "Nous ne les augmenterons pas, mais nous ne les baisserons pas", a-t-il souligné.



Selon Marie Raynal, déléguée nationale du PS,
la réflexion des socialistes doit dépasser l'école:
«L'éducation appartient
à la société»
Par Davidenkoff Emmanuel
Libération 6 samedi 18 octobre 2003

Oublier l'école pour retrouver l'éducation. C'est le concept autour duquel les socialistes lancent ce samedi leurs Assises de l'éducation. Promis-juré, ce ne sera pas un énième «grand débat», à l'image de celui qu'organise le gouvernement. Le timing est d'ailleurs décalé, puisque le PS n'espère pas boucler la synthèse de ses «cahiers de propositions» avant le printemps 2005.

Explication de la démarche par Marie Raynal, déléguée nationale du PS, enseignante, ancienne membre du cabinet de Claude Bartolone au ministère de la Ville et auteur d'Eduquer ou punir, il faut choisir (ESF Editeur, 2003).

Le PS veut définir «les grands axes de son projet pour l'éducation».

Il n'en avait pas ?
Il n'en avait plus. Aucun des candidats à la présidentielle n'a su poser la question de l'éducation. Nous nous reposions sur une conception honorable de l'éducation, mais qui ne répond plus aux enjeux actuels.

Laquelle ?
Pour le PS comme pour beaucoup de citoyens, le mot «éducation» appelle immédiatement une référence à «Education nationale». Donc aux enseignants. Or la question de l'éducation appartient à la société. Elle consiste à dire comment on s'occupe des enfants dès leur plus jeune âge. A l'école, bien sûr, mais aussi dans la ville, dans la famille... Nous avons eu tendance à ramener ce sujet à des débats techniques ou budgétaires.

Cette panne de projet ne tient donc pas seulement aux «années Allègre» ?
Non. On était sur des rails, on y est resté. En l'espèce, cela consistait à renvoyer la question éducative aux enseignants, en les sommant de traiter tous les sujets à la fois. La société s'est déchargée sur l'Education nationale, alors qu'il est évident qu'elle ne résoudra pas seule les questions d'éducation. C'est en cela que notre projet est ambitieux : il impose de reconfigurer l'espace social pour que la société dans son ensemble accepte de porter la responsabilité éducative. Au passage, c'est ce qui distingue notre démarche de celle du gouvernement, dont le «grand débat» porte sur l'avenir de l'école. Pour nous, l'école est une partie de la réponse. Névralgique. Mais pas absolue. Cette approche pourrait également nous permettre de dépasser les questions techniques comme celle du collège unique.

Le collège unique est une question technique ?
Oui. Au sens où elle est corrélée à d'autres questions beaucoup plus vastes : quelle est la place des enfants dans un pays qui vieillit ? Dans l'espace urbain ? Qui prend en charge leur éducation aux différents moments de la journée ? Dans les différents quartiers ? Il faut formuler la question ainsi pour sortir de la tentation de l'exclusion. Pour avoir enseigné en ZEP, je sais que le collège, tel qu'il est, n'est pas forcément la solution pour certains adolescents de 15 ans, perturbés et perturbateurs. Mais à condition que d'autres instances prennent le relais pour s'occuper d'eux ! Aujourd'hui, on les envoie soit vers une filière professionnelle, comme si un mauvais élève devait forcément faire un bon travailleur manuel, soit on botte en touche vers les psychologues ou les juges pour enfants. Or éduquer, c'est se colleter avec tous les enfants, y compris ceux qui posent problème ; ce n'est pas médicaliser ou judiciariser. Cette responsabilité ne peut pas reposer seulement sur l'école ; elle est collective et se joue au long cours.

On peut le regretter, mais le PS a le temps.
Pour élaborer un projet.
Et pour convaincre.


 
blablablablablablablablablablablablablablablablablabla...
Connivences & Révérences
Il existait/existe (1) - il était une fois et il n'y a pas si longtemps - le Conseil National de l'Innovation pour la Réussite Scolaire (C.N.I.R.S.)
Grâce à ses "conseils" (en novLang) - acceptés avec déférence et révérences par l'association D.E.C.L.I.C. 93 (2), sous les présidences successives de Marie-Laure Viaud, Véronique Decker, Martine Bideau et Maryvonne Hallez ..., 
"l'équipe" (?!) , 
après de vertigineux zigzags et tête-à-queues - Stratégiques !
et en éjectant les parents - et "le Projet" ! - sur le bas-côté, 
a accepté en fanfare - et "en Partenariat" !
d'aller finalement, tous comptes faits et en fin de compte,
s'échouer (3) - très discrètement - à Grigny-91


"Puf Pufff...On a gagné ! Le Monde est à nous !"


(1) "Monsieur le ministre, le Conseil de l'innovation ne disparaîtra pas."
(2) ...devenue depuis son implosion "déclic national". Tout simplement (=intergalactique).
(3) "Plantage" largement pré-visible (sans oeillères...) et "pré-vu": il suffisait de ne pas être non-voyant ! Lire ci-dessous...

 
LE GUIDE ANNUAIRE DES ECOLES DIFFERENTES

Présentation | SOMMAIRE |
| Le nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? chèque-éducation ? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme scolaire et "éducation alternative" | Jaune devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
| Le lycée "expérimental" de Saint-Nazaire | Le collège-lycée "expérimental" de Caen-Hérouville|
| L'heure de la... It's time for ... Re-creation | Freinet dans (?) le système "éducatif" (?) |
| Changer l'école | Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop !| L'école Vitruve |
| Colloque Freinet à ... Londres | Des écoles publiques "expérimentales" |
| 68 - 98 : les 30 P-l-eureuses | Et l'horreur éducative ? |