alternative éducative : une école différente
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 Un seul ministre avait bien perçu cette dynamique négative : Edgar Faure.
« En décrétant le changement, disait-il, l’immobilisme s’est mis en marche et je ne sais plus comment l’arrêter. »

C’était lors de la mise en place de sa réforme de l’Education nationale... en 1968 !
Depuis, tout n’a jamais fait que se répéter.
  

La loi Fillon ne fera plus débat... à l’Assemblée nationale
lundi 21 février 2005 - Libération
Elle sera soumise au vote des députés le 2 mars, au retour des vacances parlementaires, et adoptée à la fin du mois. 

Entre l’Europe et l’école, les socialistes ont tranché : ce sera l’Europe. Alors que l’aile gauche du PS avait réussi à lancer un début de bataille parlementaire lors de l’examen du projet de loi sur l’avenir de l’école de François Fillon (Libération du 18 février), les députés PS ont finalement baissé les bras. Laissant la discussion s’achever samedi soir. Le vote solennel devrait avoir lieu, comme prévu, le 2 mars. Résultat : quand les vacances franciliennes et bordelaises se termineront, le 7 mars, tout sera plié. Si bien que les manifestations prévues les 8 (lycéens) et 10 (enseignants) ressembleront à des ultimes chances pour les opposants. 

Parmi les nouveautés introduites dans la loi au cours du débat, beaucoup étaient attendues. Suppression de toute référence au bac en contrôle continu. Introduction d’une deuxième langue vivante obligatoire dans le tronc commun lycéen. Transformation du contrat individuel de réussite éducative (Cire) en programme personnalisé de réussite scolaire (PPRS), car, « bien que l’idée d’un contrat soit séduisante, sa mise en oeuvre semble délicate dans la mesure où aucune clause de non-respect ou de rupture n’est envisagée ». 

La notion de « socle commun » a également été précisée, notamment à la demande de Pierre-André Périssol (UMP, Allier). Il s’agira d’un « socle de connaissances et de compétences » qui ne sera pas un « minimum » ­ le mot a disparu « compte tenu des polémiques qu’il a pu susciter et des malentendus qu’il a pu entretenir ». 

Autre nouveauté : des éléments de programmation budgétaire ont été introduits. Le soutien aux élèves en difficulté représentera 717 millions d’euros en vitesse de croisière. Côté bourses de mérite : 75 000 lycéens (au lieu de 25 000) devraient être aidés ; les bourses de mérite de l’enseignement supérieur passeraient de 1100 à 5900 (sur 2 millions d’étudiants). 

Enfin, la loi formalisera ce que quinze années de colloques et de circulaires n’ont pas obtenu puisqu’elle prévoira « d’organiser dans l’enseignement public la transmission de connaissances et de références sur le fait religieux et son histoire »

Ce texte devrait être examiné par le Sénat dès le 15 mars. Il n’y aura pas de navette : le gouvernement ayant déclaré l’urgence, une commission mixte Assemblée nationale-Sénat se réunira ensuite pour finaliser la loi, qui pourrait ainsi être définitivement adoptée fin mars. Sauf mégamouvement lycéen dès mars, François Fillon se sera ainsi débarrassé dans des délais records d’un fardeau dont il ne voulait pas, et la voie sera libre pour la campagne du oui, aussi bien pour le gouvernement et l’UMP que pour les majoritaires du PS. 

67 % des parents d’élèves se disent favorables à l’introduction d’une part de contrôle continu au baccalauréat, selon un sondage Ifop publié par Dimanche Ouest-France
Les jeunes sont partagés : 49 % pour, 51 % contre. 



« La Marseillaise » au programme

Rendu obligatoire par voie réglementaire voilà vingt ans par Jean-Pierre Chevènement, l’apprentissage de la Marseillaise à l’école primaire devrait entrer formellement dans la loi. Les députés ont en effet adopté un amendement de Jérôme Rivière (UMP, Alpes-Maritimes) pour qui, « après avoir protégé cet hymne dans la loi Perben (qui prévoit une amende de 7 500 euros en cas d’insulte publique à la Marseillaise, ndlr), il est normal de le faire apprendre à nos enfants ». Apparemment peu enthousiaste, François Fillon avait indiqué que s’« il va de soi que la Marseillaise est un des symboles de la République et que les enfants doivent l’apprendre, peut-être n’est-ce pas dans la loi qu’il faut le dire ». Il s’en était remis à la « sagesse » de l’Assemblée.

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