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 "Etre et avoir": les familles déboutées de l'essentiel de leurs demandes

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  Les familles des enfants du film "Etre et avoir" qui avaient attaqué en justice les responsables de ce documentaire à succès ont été déboutées mercredi de l'essentiel de leurs demandes visant à obtenir des dommages-intérêts par le tribunal de grande instance (TGI) de Paris.

"Etre et avoir" a attiré environ deux millions de spectateurs en France et a remporté un vif succès au festival de Cannes 2002. Le film raconte l'histoire de la classe unique de l'instituteur Georges Lopez dans le petit village de Saint-Etienne-sur-Usson (Puy-de-Dôme).

Une petite dizaine de parents avaient assigné devant la 17e chambre du TGI Nicolas Philibert, le réalisateur, ainsi que les producteurs et les diffuseurs du film, pour leur réclamer des dommages-intérêts.

Les familles reprochaient tout d'abord aux responsables du film une atteinte au droit à l'image de leurs enfants et exigeaient une indemnisation liée à l'utilisation commerciale de celle-ci.

Elles soutenaient par ailleurs que les enfants devaient être considérés comme co-auteurs du film, leur rôle ayant "été essentiel", selon leur avocat Me Jean-Louis Borie.

Enfin, elles estimaient répréhensible l'utilisation d'images tournées lors du passage des familles au festival de Cannes 2002 et intégrées dans le bonus d'un DVD sur le film.

Pour l'ensemble de ces raisons, les familles demanderesses souhaitaient que leur soit attribuée à chacune la somme de 20.000 euros comme provision sur d'éventuels dommages-intérêts plus importants, à calculer à partir du détail des recettes engrangées par le film.

La 17e chambre du TGI, présidée par Philippe Jean-Draeher, les a déboutées sur l'essentiel, ne leur accordant qu'une somme totale de 10.500 euros de dommages-intérêts pour les seules images intégrées au bonus du DVD du film, les responsables du film ne leur ayant pas demandé expressément d'autorisation de diffusion.


"Etre et avoir":
le contentieux parents/producteurs devant la justice

--afp--061011---  Le contentieux opposant les familles des enfants du film "Etre et avoir" aux diffuseurs et producteurs de ce documentaire à succès a été examiné, mercredi, au tribunal de grande instance (TGI) de Paris, les premiers reprochant aux seconds de ne pas avoir tenu leurs engagements.

"Etre et avoir" a attiré environ deux millions de spectateurs en France et remporté un vif succès au festival de Cannes 2002. Le film raconte l'histoire de la classe unique de M. Lopez dans le petit village de Saint-Etienne-sur-Usson (Puy-de-Dôme).

Dans une lettre adressée le 8 avril 2004 aux producteurs du film, lauréat du prix Louis Delluc, les parents des élèves avaient exprimé leur intention de saisir la justice, estimant avoir été "utilisés et bernés".

"Saint Etienne-sur-Usson n'est pas une réserve d'indiens que l'on récompenserait avec de la verroterie de pacotille, mais c'est au contraire notre vie à nous et celle de nos enfants qui est la matière première de votre film", écrivaient alors les familles.

Elles reprochent aux responsables du film une atteinte au droit à l'image de leurs enfants, liée tout d'abord à la diffusion de l'oeuvre au cinéma, alors qu'elle devait être limitée, selon elles, à une utilisation pédagogique dans le cadre de l'Education nationale, a expliqué leur avocat, Me Jean-Louis Borie, devant la 17e chambre du TGI, présidée par Philippe Jean-Draeher.

Par ailleurs, elles estiment répréhensible l'utilisation d'images tournées lors du passage des familles au festival de Cannes 2002 et intégrées dans le bonus d'un DVD sur le film.

Elles jugent enfin que leurs enfants peuvent être considérés comme co-auteurs du film. "Le rôle des enfants a été essentiel, de telle sorte qu'ils ont été largement associés à la création de l'oeuvre", estime Me Borie, dans ses conclusions.

Pour l'ensemble de ces raisons, les cinq familles demanderesses souhaitent que leur soit attribuée à chacune la somme de 20.000 euros comme provision sur d'éventuels dommages-intérêts plus importants, à calculer à partir du détail des recettes engrangées par le film.

Le procès se poursuivait mercredi après-midi. Le jugement est attendu dans plusieurs semaines.



Sept familles de "Etre et Avoir"
décident d'assigner les producteurs

17/05/04 - Sept des neuf familles des enfants du film "Etre et avoir" ont annoncé lundi leur intention d'assigner devant le tribunal de grande instance de Paris le réalisateur, les diffuseurs et les producteurs du film à qui elles reprochent de ne pas avoir tenu leurs engagements.

Les parents estiment avoir été "utilisés, bernés et trompés", ont-ils déclaré lors d'une conférence de presse.

Ils reprochent notamment au réalisateur Nicolas Philibert et à la société "Maya Productions" d'avoir utilisé quinze minutes d'images tournées au moment de la présentation du film à Cannes en 2002, dans un DVD vendu en bonus d'un numéro spécial de Télérama sur le film.

"La production nous avait dit de ne pas prendre de caméscope et d'appareil photo pour notre voyage à Cannes", a expliqué Michel Pontet, l'un des parents. "Ils nous ont dit que ces images devaient être exclusivement pour nous. Un film que l'on garderait en souvenir".

"Au départ, on nous a présenté le film comme un documentaire", a déclaré Valérie Ronches, la mère de deux des jeunes acteurs. "On se retrouve avec un film de cinéma qui a commercialement très bien marché. En retour nous n'avons rien eu", a-t-elle dit.

Les parents avaient signé, avant le début du tournage, une autorisation d'utilisation "des images et enregistrements pour le montage du film, sa promotion et sa diffusion".

Ils réclament des indemnisations et 20.000 euros de provision pour chaque famille.

Le 31 mars dernier, l'instituteur du film, Georges Lopez, avait été débouté par la cour d'appel de Montpellier. Il soutenait que son lien avec le réalisateur Nicolas Philibert et sa société de production les Films du Losange constituait un contrat de travail en bonne et due forme. Il réclamait un rappel de salaires, congés payés et indemnités diverses.

"Etre et avoir" avait attiré 1,8 million de spectateurs en France, gagné le prix Louis Delluc et remporté un vif succès au festival de Cannes 2002. Le film raconte l'histoire de la classe unique de M. Lopez dans le petit village de Saint-Etienne-sur-Usson (Puy-de-Dôme).

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