alternative éducative : une école différente
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Le PS veut définir «les grands axes de son projet pour l'éducation».
Il n'en avait pas ?
Il n'en avait plus. Aucun des candidats à la présidentielle n'a su poser la question de l'éducation. Nous nous reposions sur une conception honorable de l'éducation, mais qui ne répond plus aux enjeux actuels.

"...jusqu'ici, en matière d'éducation, les idées ont eu du mal à circuler rue de Solférino.
Mardi 31 août, Yves Durand, secrétaire national chargé de l'éducation, a présenté au bureau national,
dans une indifférence quasi générale,
un texte sur "le droit à l'excellence pour tous : une exigence démocratique". "
Dominique Strauss-Kahn présente son projet pour réduire les inégalités scolaires

 <<D'ores et déjà, François Hollande a décidé de lancer à la rentrée des «Assises de l'Education nationale»,
réunissant professeurs, parents et tous ceux qui se sentiront concernés par le sujet,
afin de bâtir un «projet éducatif» comparable à ce que fut le projet éducatif du PS dans les années 70.>>
(Libération 17 05 03)
Le Parti socialiste lance des "assises nationales de l'éducation" 

L'Assemblée nationale saisie du projet controversé de réforme de l'Ecole
Preuve de la détermination du PS, c'est le président du groupe Jean-Marc Ayrault, 
qui montera à la tribune pour défendre "l'irrecevabilité" de ce projet 
et présenter les propositions alternatives des socialistes.

13/02/05 -   L'Assemblée nationale engage mardi l'examen du projet de loi sur l'Ecole alors que le ministre de l'Education nationale François Fillon est confronté à une forte contestation lycéenne et à une ferme opposition de la gauche qui lui demande de retirer son texte et de poursuivre la concertation.

Si des réticences s'étaient exprimées jusque dans les rangs de la majorité quant à l'opportunité de cette réforme, M. Fillon a reçu samedi le soutien du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin et du président de l'UMP Nicolas Sarkozy.

Toutefois, conscient des risques politiques encourus si les manifestations des lycéens devaient se prolonger ou gagner en ampleur, M. Fillon a choisi de temporiser. "J'ai décidé de prendre le temps qu'il faudra pour démontrer que les craintes ne sont pas réelles", a-t-il déclaré samedi, avant d'aller plus loin, le lendemain dans le Journal du Dimanche où il s'est dit prêt à abandonner la réforme contestée du baccalauréat. "Si les craintes ne disparaissent pas, si les tensions perdurent, nous ne réformerons pas le bac".

Après les manifestations lycéennes de jeudi dernier qui ont rassemblé 100.000 jeunes à travers la France, les lycéens et les enseignants sont appelés à descendre dans la rue mardi, à l'ouverture du débat à l'Assemblée.

Pour autant, M. Fillon a affiché au fil de multiples déclarations sa volonté de "moderniser" le baccalauréat. Selon le rapport annexé au projet de loi, l'examen comporterait six matières et "d'autres formes de contrôle" en cours d'année.

Mais le ministre de l'Education entend surtout éviter que la contestation sur le bac mette en péril l'ensemble du "projet de loi d'orientation sur l'avenir de l'école" dont l'objectif est de lutter contre l'échec scolaire, à l'école, au collège et au lycée. Il entend bien le faire voter "de façon définitive" fin mars mi-avril.

A l'Assemblée, l'épreuve sera d'abord politique. Devant les réticences de certains élus de son camp, François Fillon a dû faire preuve de pédagogie face à des députés sceptiques quant au moment choisi pour ce débat dans un climat déjà tendu par l'annonce de suppressions de postes et la modification de la carte scolaire.

Critiqué jusque dans les rangs de la majorité sur l'aspect rédactionnel du texte, François Fillon avait aussi dû revoir sa copie pour supprimer les dispositions menacées d'inconstitutionnalité.

Il semble toutefois que les choses soient rentrées dans l'ordre dans les rangs de l'UMP. Les voix discordantes devraient rester silencieuses après que Jacques Chirac est intervenu pour faire taire les critiques, suivi samedi par le chef du gouvernement et le patron du parti majoritaire.

Mais l'UDF entend monnayer son soutien à un texte "mal ficelé" en faisant 13 propositions qui conditionneront son vote.

Comme pour la réforme des 35 heures, la gauche mènera bataille contre un texte "sans ambition" dont elle continue de demander le "retrait".

Preuve de la détermination du PS, c'est le président du groupe Jean-Marc Ayrault, qui montera à la tribune pour défendre "l'irrecevabilité" de ce projet et présenter les propositions alternatives des socialistes. Le PCF sera lui aussi très offensif.

Les débats sur le projet Fillon devraient se terminer vendredi 18 dans la nuit, le vote solennel étant prévu le 2 mars.

Ils interviennent une semaine après les importantes manifestations contre la réforme des 35 heures et à quatre mois du référendum sur la Constitution européenne, un contexte qui préoccupe de nombreux parlementaires, soucieux des conséquences politiques d'une conjugaison de mécontentements.

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