I Une
école différente ? Pour une société
différente
? Qui n'en veut ?! I Des
écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop |
|
L'heure
de la... It's time for ... Re-creation | Appel
pour des éts innovants et coopératifs |
I
Obligation
scolaire et liberté I | Une
école différente ? Pour une société
différente
? Qui n'en veut ?! I
Quelques
autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité
:
les rapports
parents-profs, la maternelle
à 2 ans, l'ennui
à l'école, les punitions
collectives, le téléphone
portable,
l'état des
toilettes,
le créationnisme...
"à
propos de collège ... où en sont les projets de création
de collèges et lycées "expérimentaux"
(publics)?"
« L'école
du futur, c'est l'école du chacun pour soi,
avec des parents transformés
en consommateurs
et des élèves
mis en concurrence dès la maternelle! »
Main
basse sur l'école publique
Le
projet Savary du début des années 80
était
de créer un «grand service public unifié et laïc
de l’éducation nationale»
mettant
en réseau les établissements publics et privés.
On
voulait que les parents puissent choisir librement l’école de leur
enfant en fonction de son projet,
qu’il
soit confessionnel ou pédagogique (sportif, lié aux langues
vivantes, culturel).
Les
partisans de l’école privée et les milieux laïcs n’en
ont pas voulu.
Du
coup, il a échoué.
«Tout
le monde est pour la mixité sociale. Mais pour les autres.»
«Possible» ?! On peut aussi faire pire : c’est en cours.
2006
:
Une vingtaine de lignes,
tout au plus,
résume le pré-projet
du Parti socialiste sur l'éducation
OCTOBRE 2003
Le Parti socialiste
lance des AFP -16/10/03 - Le Parti socialiste va lancer samedi à Paris des "assises nationales de l'éducation" qui doivent déboucher au printemps 2005 sur la rédaction d'un projet plaçant l'éducation "au coeur du projet politique du parti pour 2007", selon le délégué national du PS à l'éducation, Yves Durand. Ces "assises" ne sont pas destinées à répondre au débat national sur l'école lancé parallèlement par le ministre Luc Ferry en vue de réformer la loi d'orientation sur l'école de 1989, mais à "définir ce que doit être une éducation démocratique dans la société du XXIe siècle", a affirmé M. Durand, lors d'une rencontre avec la presse. "Nous avons eu le tort de ne pas poser la question plus tôt, et je regrette que l'élection présidentielle ait complètement occulté le problème de l'éducation, ce qui a coûté très cher à la gauche", a-t-il ajouté. Selon lui, le PS ne "veut pas déboucher sur une énième réforme de l'enseignement", mais "enclencher un véritable débat de société, un débat politique, qui n'a rien à voir avec le débat technique en cours actuellement". "L'école ne peut pas résoudre tous les problèmes de la société toute seule", a-t-il ajouté. "Je ne désespère pas d'arriver à l'issue du débat à une conception commune de la gauche républicaine sur l'école", a-t-il dit. "Elever le niveau d'éducation de toute la population et arriver à plus d'égalité des chances est un objectif vraiment capital", a pour sa part déclaré l'ancien Premier ministre socialiste Laurent Fabius à France 2 mercredi soir en citant notamment le besoin "d'attention particulière pour les élèves du primaire qui n'arrivent pas à lire". "retour en arrière" Sous le gouvernement Jospin, la question scolaire avait créé de telles tensions pendant l'ère Allègre, que le débat a ensuite quasiment disparu au sein du PS. A tel point que le programme du candidat Jospin se bornait à parler "d'éducation tout au long de la vie" sans prendre de risque sur aucun des enjeux de l'école : échec scolaire, démocratisation, laïcité, violence à l'école... Le débat avait néanmoins rejailli sous la forme d'une vive opposition entre Jack Lang et son ministre délégué à l'Enseignement professionnel Jean-Luc Mélenchon qui se sont affrontés sur le collège unique. Le premier, qui a gagné, était favorable à son maintien jusqu'à 16 ans, tandis que le second penchait pour des orientations précoces vers l'enseignement professionnel, soit exactement l'option retenue par Luc Ferry. "On voit que la droite a une volonté de plus en plus clairement affichée de revenir sur la massification de l'école et de l'égalité de l'accueil de tous les enfants jusqu'à 16 ans, en relançant l'idée d'une orientation vers l'entreprise dès la cinquième" a déclaré M. Durand. "On sent des relents de retour en arrière", a-t-il ajouté. D'octobre à avril, les fédérations et les sections du PS vont organiser avec des parents, des enseignants, des élus, des syndicats, des associations familiales et des acteurs économiques, des discussions à partir d'un questionnaire, "10 questions pour l'éducation du futur". Le parti tiendra ensuite des "assises régionales de l'éducation"
d'octobre 2004 à février 2005, et des "assises nationales"
en mai-juin 2005 où seront rédigés les "grands
axes des propositions pour le projet des socialistes".
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MAI
2006
Sur terrain miné, une invitation assez floue à enseigner autrement Libération
du 27 mai 2006 - samedi 27 mai 2006
Le
projet socialiste au banc d’essai (4/7) :
Faut-il demander aux profs de travailler plus ? Une vingtaine
de lignes, tout au plus, résume le pré-projet du Parti socialiste
sur l’éducation.
Un point retient pourtant l’attention. C’est une invitation (assez floue) à « travailler autrement », qui s’adresse prioritairement aux enseignants des ZEP. Désabusés par la réforme de l’éducation en cours, les profs y sont-ils prêts ? Depuis le conflit social du printemps 2003, chèrement payé au propre comme au figuré, puis les nombreuses réformes engagées à leurs corps défendant par les gouvernements Raffarin et Villepin, des enseignants espèrent, malgré tout, que de « vraies discussions » s’engagent sur l’Education. En faisant a priori davantage confiance au PS qu’à l’actuelle majorité pour y parvenir. Mais, pour qu’une « remobilisation » soit possible, ils insistent sur la nécessité d’« un discours valorisant sur la fonction d’enseignant et offensif sur la dimension de service public de l’Education », estime Guillaume Delmas, professeur dans un collège de La Courneuve (Seine-Saint-Denis). Bourde. Partageant le constat d’un déficit criant de présence adulte dans les établissements, l’ex-ministre déléguée à l’Enseignement scolaire Ségolène Royal aurait mis les pieds dans le plat, lors d’une réunion de la commission du projet PS, en souhaitant que les enseignants effectuent « 35 heures » sur leur lieu de travail. Panique au PS, certains ont vite fait taire l’inconséquente. Ses ennemis préférant exploiter la bourde. En général, les profs font cours 18 heures par semaine et comptabilisent au moins autant de temps de préparation et de correction chez eux. Beaucoup se disent prêts à redistribuer leur temps de travail, mais en restant dans le cadre des 18 heures de présence. Leur solution : faire classe 15 heures, et consacrer les trois heures gagnées à la concertation en équipe. Avec ce préalable : « Hors de question de diluer l’acte d’enseigner dans diverses activités ayant pour seul but de pacifier le climat dans les établissements », prévient Marie-Cécile Périllat, enseignante dans un lycée de Toulouse. « Il faut maintenir un niveau d’exigence de connaissances très fort dans les ZEP comme sur le reste du territoire, et donner aux enseignants la souplesse nécessaire pour se concerter et monter des projets », poursuit l’enseignante. Cette vieille revendication d’une décharge horaire est jugée trop coûteuse. Au PS, certains souhaiteraient maintenir les 18 heures de cours, en y ajoutant trois ou quatre heures dédiées au travail en équipe. En contrepartie, les enseignants disposeraient d’espaces de travail adaptés à leurs nouvelles façons de travailler. Mais la proposition semble tellement délicate à avancer que l’avant-projet se garde bien d’entrer dans les détails. Motus. Apprentissage. Pour les enseignants et leurs syndicats, il est surtout « urgent » de retrouver « une ambition pour l’école, pour la réussite de tous les élèves ». Une ambition que la droite aurait enterrée avec le socle commun des connaissances et l’apprentissage à 14 ans. Les enseignants attendent « un vrai projet de gauche, alternatif, mobilisateur », résume Philippe Meirieu. Mais le PS semble faire fi des contributions des pédagogues, dont aucun mouvement n’a pour l’instant été invité à débattre. Comme s’ils n’étaient guère plus audibles au PS qu’à l’UMP. « Il serait pourtant utile de mettre à profit cette période électorale, pour faire entendre des propositions stimulantes », insiste Meirieu. Il
reste du pain sur la planche.
« L'éducation appartient à la société » Assises ou couchés, kesconsmarre ! Couché : Jack Lang. Un vrai morceau d'homme politique dans la confiture de TF1 "...jusqu'ici, en matière d'éducation, les idées ont eu du mal à circuler rue de Solférino. Mardi 31 août, Yves Durand, secrétaire national chargé de l'éducation, a présenté au bureau national, dans une indifférence quasi générale, un texte sur "le droit à l'excellence pour tous : une exigence démocratique". " Dominique Strauss-Kahn présente son projet pour réduire les inégalités scolaires "Les socialistes ne veulent pas non plus d'une situation qui s'envenime durablement" [ Le PS veut définir «les grands axes de son projet pour l'éducation». - Il n'en avait pas ? - " Il n'en avait plus. Aucun des candidats à la présidentielle n'a su poser la question de l'éducation. Nous nous reposions sur une conception honorable de l'éducation, mais qui ne répond plus aux enjeux actuels." ] L'Éducation nationale doit avoir le courage de rompre avec les méthodes uniformes, dont tous les rapports prouvent les limites, pour encourager une logique de soutien plus ciblée. De
nombreux établissements expérimentent déjà
des méthodes spécifiques pour répondre aux difficultés
de leurs élèves.
Ce
qui leur manque, c'est un pilotage académique qui permette de les
évaluer
Ces
établissements attendent le courage du politique d'instituer des
mesures dérogatoires :
![]() Promesses, promesses... Des « assises de l'éducation » ? |
| Présentation
| SOMMAIRE
|
| Le
nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? chèque-éducation
? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme
scolaire et "éducation alternative" | Jaune
devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
| Le
lycée "expérimental" de Saint-Nazaire |
Le
collège-lycée "expérimental" de Caen-Hérouville|
| L'heure
de la... It's time for ... Re-creation | Freinet
dans (?) le système "éducatif" (?) |
| Changer
l'école | Des
écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop !|
L'école
Vitruve |
| Colloque
Freinet à ... Londres | Des
écoles publiques "expérimentales" |
| 68
- 98 : les 30 P-l-eureuses | Et
l'horreur éducative ? |