alternatives éducatives : des écoles différentes
| Présentation | SOMMAIRE |

I Une école différente ? Pour une société différente ? Qui n'en veut ?! I Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop |
| L'heure de la... It's time for ... Re-creation | Appel pour des éts innovants et coopératifs |
I Obligation scolaire et liberté I | Une école différente ? Pour une société différente ? Qui n'en veut ?! I

Quelques autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité :
les rapports parents-profs, la maternelle à 2 ans, l'ennui à l'école les punitions collectives,  le téléphone portable, l'état des toilettes, le créationnisme...

"à propos de collège ... où en sont les projets de création de collèges et lycées "expérimentaux" (publics)?"
 

« L'école du futur, c'est l'école du chacun pour soi,
avec des parents transformés en consommateurs
et des élèves mis en concurrence dès la maternelle! »
Main basse sur l'école publique

Le projet Savary du début des années 80
était de créer un «grand service public unifié et laïc de l’éducation nationale»
mettant en réseau les établissements publics et privés.
On voulait que les parents puissent choisir librement l’école de leur enfant en fonction de son projet,
qu’il soit confessionnel ou pédagogique (sportif, lié aux langues vivantes, culturel).
Les partisans de l’école privée et les milieux laïcs n’en ont pas voulu.
Du coup, il a échoué.

«Tout le monde est pour la mixité sociale. Mais pour les autres.»



école autrement, école alternative, école différente, collège lycée innovant, expérimental ...
2018 ?              2118 ?
Une autre école est-elle possible ?
Pour, vers, dans, une autre société ?
... on peut tout de même très légitimement se demander si le ministre est bien vraiment toujours - et sera encore - celui de l'éducation, et ... «Nationale» ?
Ou celui des multinationales ?
Et de quel type d'«éducation», d'«école», celles-ci ont-elles besoin: Pour quel type de «société» ?

«Possible» ?!      On peut aussi faire pire : c’est en cours.

Mais un jour, le paysage sera redessiné, le puzzle sera terminé et tout le monde n'y aura vu que du feu.


Au programme des universités d'été 2010 des partis dits d'opposition (P."s", Europe Ecologie-Les Verts), ni école ni éducation - pas plus qu'aux précédentes élections présidentielles - mais électorat et médias  («l'Opinion»!) obligent : La-Sécurité.
Pas plus de projet (pour-de-vrai-sans-déc. : solidement travaillé, discuté, argumenté, étayé, décidé, chiffré, programmé) pour l'École - l'Éducation ? - que, entre autres, pour le million de logements manquants.
Etonnant, non ?
 C'est pourtant le prix du m² qui fait la différence, en matière d'école, aussi.
Etonnant ?
Non :
Indifférence, omissions normales, puisque leurs électeurs comme leurs élus ne sont, de fait, pas réellement ni directement concernés. (**)
... Et occupés à tellement d'autres jeux !

2006 :
Une vingtaine de lignes, tout au plus,
résume le pré-projet du Parti socialiste sur l'éducation


OCTOBRE 2003
Le Parti socialiste 
lance des
"assises nationales de l'éducation"

AFP -16/10/03 - Le Parti socialiste va lancer samedi à Paris des "assises nationales de l'éducation" qui doivent déboucher au printemps 2005 sur la rédaction d'un projet plaçant l'éducation "au coeur du projet politique du parti pour 2007", selon le délégué national du PS à l'éducation, Yves Durand.

Ces "assises" ne sont pas destinées à répondre au débat national sur l'école lancé parallèlement par le ministre Luc Ferry en vue de réformer la loi d'orientation sur l'école de 1989, mais à "définir ce que doit être une éducation démocratique dans la société du XXIe siècle", a affirmé M. Durand, lors d'une rencontre avec la presse.

"Nous avons eu le tort de ne pas poser la question plus tôt, et je regrette que l'élection présidentielle ait complètement occulté le problème de l'éducation, ce qui a coûté très cher à la gauche", a-t-il ajouté.

Selon lui, le PS ne "veut pas déboucher sur une énième réforme de l'enseignement", mais "enclencher un véritable débat de société, un débat politique, qui n'a rien à voir avec le débat technique en cours actuellement". "L'école ne peut pas résoudre tous les problèmes de la société toute seule", a-t-il ajouté. "Je ne désespère pas d'arriver à l'issue du débat à une conception commune de la gauche républicaine sur l'école", a-t-il dit.

"Elever le niveau d'éducation de toute la population et arriver à plus d'égalité des chances est un objectif vraiment capital", a pour sa part déclaré l'ancien Premier ministre socialiste Laurent Fabius à France 2 mercredi soir en citant notamment le besoin "d'attention particulière pour les élèves du primaire qui n'arrivent pas à lire".

"retour en arrière"

Sous le gouvernement Jospin, la question scolaire avait créé de telles tensions pendant l'ère Allègre, que le débat a ensuite quasiment disparu au sein du PS. A tel point que le programme du candidat Jospin se bornait à parler "d'éducation tout au long de la vie" sans prendre de risque sur aucun des enjeux de l'école : échec scolaire, démocratisation, laïcité, violence à l'école...

Le débat avait néanmoins rejailli sous la forme d'une vive opposition entre Jack Lang et son ministre délégué à l'Enseignement professionnel Jean-Luc Mélenchon qui se sont affrontés sur le collège unique. Le premier, qui a gagné, était favorable à son maintien jusqu'à 16 ans, tandis que le second penchait pour des orientations précoces vers l'enseignement professionnel, soit exactement l'option retenue par Luc Ferry.

"On voit que la droite a une volonté de plus en plus clairement affichée de revenir sur la massification de l'école et de l'égalité de l'accueil de tous les enfants jusqu'à 16 ans, en relançant l'idée d'une orientation vers l'entreprise dès la cinquième" a déclaré M. Durand. "On sent des relents de retour en arrière", a-t-il ajouté.

D'octobre à avril, les fédérations et les sections du PS vont organiser avec des parents, des enseignants, des élus, des syndicats, des associations familiales et des acteurs économiques, des discussions à partir d'un questionnaire, "10 questions pour l'éducation du futur".

Le parti tiendra ensuite des "assises régionales de l'éducation" d'octobre 2004 à février 2005, et des "assises nationales" en mai-juin 2005 où seront rédigés les "grands axes des propositions pour le projet des socialistes".
 
 
 
 

 

MAI 2006
Sur terrain miné, une invitation assez floue à enseigner autrement
Libération du 27 mai 2006 - samedi 27 mai 2006
Le projet socialiste au banc d’essai (4/7) : 
Faut-il demander aux profs de travailler plus ?

Une vingtaine de lignes, tout au plus, résume le pré-projet du Parti socialiste sur l’éducation.
Des « généralités » déconcertantes pour nombre d’enseignants : le PS n’a-t-il pas produit quelques ministres de l’Education, investis d’une réelle connaissance du secteur ? Pour les organisations syndicales, la peur de réveiller le « syndrome Allègre » (rupture de confiance, sanction par les urnes) aurait tétanisé les rédacteurs du projet.

Un point retient pourtant l’attention. C’est une invitation (assez floue) à « travailler autrement », qui s’adresse prioritairement aux enseignants des ZEP. Désabusés par la réforme de l’éducation en cours, les profs y sont-ils prêts ? Depuis le conflit social du printemps 2003, chèrement payé au propre comme au figuré, puis les nombreuses réformes engagées ­ à leurs corps défendant ­ par les gouvernements Raffarin et Villepin, des enseignants espèrent, malgré tout, que de « vraies discussions » s’engagent sur l’Education. En faisant a priori davantage confiance au PS qu’à l’actuelle majorité pour y parvenir. Mais, pour qu’une « remobilisation » soit possible, ils insistent sur la nécessité d’« un discours valorisant sur la fonction d’enseignant et offensif sur la dimension de service public de l’Education », estime Guillaume Delmas, professeur dans un collège de La Courneuve (Seine-Saint-Denis).

Bourde. Partageant le constat d’un déficit criant de présence adulte dans les établissements, l’ex-ministre déléguée à l’Enseignement scolaire Ségolène Royal aurait mis les pieds dans le plat, lors d’une réunion de la commission du projet PS, en souhaitant que les enseignants effectuent « 35 heures » sur leur lieu de travail. Panique au PS, certains ont vite fait taire l’inconséquente. Ses ennemis préférant exploiter la bourde.

En général, les profs font cours 18 heures par semaine et comptabilisent au moins autant de temps de préparation et de correction chez eux. Beaucoup se disent prêts à redistribuer leur temps de travail, mais en restant dans le cadre des 18 heures de présence. Leur solution : faire classe 15 heures, et consacrer les trois heures gagnées à la concertation en équipe. Avec ce préalable : « Hors de question de diluer l’acte d’enseigner dans diverses activités ayant pour seul but de pacifier le climat dans les établissements », prévient Marie-Cécile Périllat, enseignante dans un lycée de Toulouse. « Il faut maintenir un niveau d’exigence de connaissances très fort dans les ZEP comme sur le reste du territoire, et donner aux enseignants la souplesse nécessaire pour se concerter et monter des projets », poursuit l’enseignante. Cette vieille revendication d’une décharge horaire est jugée trop coûteuse. Au PS, certains souhaiteraient maintenir les 18 heures de cours, en y ajoutant trois ou quatre heures dédiées au travail en équipe. En contrepartie, les enseignants disposeraient d’espaces de travail adaptés à leurs nouvelles façons de travailler. Mais la proposition semble tellement délicate à avancer que l’avant-projet se garde bien d’entrer dans les détails. Motus.

Apprentissage. Pour les enseignants et leurs syndicats, il est surtout « urgent » de retrouver « une ambition pour l’école, pour la réussite de tous les élèves ». Une ambition que la droite aurait enterrée avec le socle commun des connaissances et l’apprentissage à 14 ans. Les enseignants attendent « un vrai projet de gauche, alternatif, mobilisateur », résume Philippe Meirieu. Mais le PS semble faire fi des contributions des pédagogues, dont aucun mouvement n’a pour l’instant été invité à débattre. Comme s’ils n’étaient guère plus audibles au PS qu’à l’UMP. « Il serait pourtant utile de mettre à profit cette période électorale, pour faire entendre des propositions stimulantes », insiste Meirieu.

Il reste du pain sur la planche.



« L'éducation appartient à la société »


Assises ou couchés, kesconsmarre !
Couché :
Jack Lang. Un vrai morceau d'homme politique dans la confiture de TF1


"...jusqu'ici, en matière d'éducation, les idées ont eu du mal à circuler rue de Solférino.
Mardi 31 août, Yves Durand, secrétaire national chargé de l'éducation, a présenté au bureau national,
dans une indifférence quasi générale,
un texte sur "le droit à l'excellence pour tous : une exigence démocratique". "
Dominique Strauss-Kahn présente son projet pour réduire les inégalités scolaires


"Les socialistes ne veulent pas non plus d'une situation
qui s'envenime durablement"


 [ Le PS veut définir «les grands axes de son projet pour l'éducation».
- Il n'en avait pas ?
" Il n'en avait plus.
Aucun des candidats à la présidentielle
n'a su poser la question de l'éducation.
Nous nous reposions sur une conception honorable de l'éducation,
mais qui ne répond plus aux enjeux actuels." ]


L'Éducation nationale doit avoir le courage 
de rompre avec les méthodes uniformes,
dont tous les rapports prouvent les limites, pour encourager une logique de soutien plus ciblée.

De nombreux établissements expérimentent déjà des méthodes spécifiques pour répondre aux difficultés de leurs élèves. 
Elles ne sont pas toutes orthodoxes mais elles marchent souvent.

Ce qui leur manque, c'est un pilotage académique qui permette de les évaluer
et, le cas échéant, de les étendre à d'autres.

Ces établissements attendent le courage du politique d'instituer des mesures dérogatoires :
la diminution du nombre d'élèves par classe, l'aménagement des temps de service,
la mise en place de dispositifs pédagogiques spécifiques.

Boutons l'uniformité hors des classes.
   Émancipation ?!

Promesses, promesses...
Des « assises de l'éducation »
Jamais organisées.

LE GUIDE ANNUAIRE DES ECOLES DIFFERENTES
| Présentation | SOMMAIRE |
| Le nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? chèque-éducation ? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme scolaire et "éducation alternative" | Jaune devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
| Le lycée "expérimental" de Saint-Nazaire | Le collège-lycée "expérimental" de Caen-Hérouville|
| L'heure de la... It's time for ... Re-creation | Freinet dans (?) le système "éducatif" (?) |
| Changer l'école | Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop !| L'école Vitruve |
| Colloque Freinet à ... Londres | Des écoles publiques "expérimentales" |
| 68 - 98 : les 30 P-l-eureuses | Et l'horreur éducative ? |