alternatives éducatives : des écoles différentes
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les rapports parents-profs, la maternelle à 2 ans, l'ennui à l'école les punitions collectives,  le téléphone portable, l'état des toilettes, le créationnisme...
 

L’essentiel, pour M. Fillon, est de faire en sorte "que le débat ne dure pas trop", afin d’éviter "l’enlisement".
"Les socialistes ne veulent pas non plus d’une situation qui s’envenime durablement",
affirme M. Fillon, faisant allusion au référendum sur la Constitution.
Il table sur une adoption définitive du texte fin mars.
 Le projet Savary du début des années 80
était de créer un «grand service public unifié et laïc de l’éducation nationale»
mettant en réseau les établissements publics et privés.
On voulait que les parents puissent choisir librement l’école de leur enfant en fonction de son projet,
qu’il soit confessionnel ou pédagogique (sportif, lié aux langues vivantes, culturel).
Les partisans de l’école privée et les milieux laïcs n’en ont pas voulu.
Du coup, il a échoué.
 
  

 M. Fillon défend son projet de loi sur l’avenir de l’école 
devant des députés peu enthousiastes
Le Monde - :mercredi 16 février 2005

 

Le ministre de l’éducation, critiqué par les socialistes qui dénoncent "une copie bâclée", s’est exprimé, mardi, sur fond de manifestations lycéennes. Il espère faire voter son texte avant la fin mars.

"Nous avons lâché ce que nous pouvions lâcher. Il n’y a pas d’autre option", affirme François Fillon, quelques heures avant le début de l’examen à l’Assemblée nationale de son projet de loi sur l’avenir de l’école, mardi 15 février. "Maintenant, il faut passer", laisse-t-il tomber, devant quelques journalistes. Le ministre de l’éducation ne connaît pas encore les chiffres de la mobilisation des lycéens, en forte augmentation, à Paris et à Bordeaux.

Peu après 16 heures, M. Fillon monte à la tribune pour défendre, devant les députés, son projet, critiqué à gauche mais aussi dans son propre camp. Après les turbulences de la semaine passée, les responsables du groupe UMP veulent faire preuve d’une unité retrouvée dans les débats. Les députés UMP sont "en ordre de marche", selon leur président, Bernard Accoyer.

Dans un silence poli, le ministre commence par vider l’abcès. "Tout indique que le chemin tranquille et consensuel de la réforme de l’école n’existe malheureusement pas, affirme-t-il. Aujourd’hui, sans grande surprise, ce projet suscite des crispations. Ma porte est ouverte et je recevrai, une nouvelle fois, cette semaine, les organisations lycéennes. La réflexion sur le bac se poursuivra sous d’autres formes, mais j’ai dit et promis aux lycéens que je n’agirai pas dans leur dos."

L’exposé des principaux axes de la réforme continue devant une Assemblée atone. "Ceux qui qualifient improprement le socle commun de connaissances de smic culturel ne sont pas allés à la rencontre des 150 000 jeunes (sortis chaque année du système scolaire sans qualification). Ils passent sous silence ces 80 000 jeunes qui savent si peu lire, écrire et compter à leur entrée en 6e", argumente M. Fillon. Le terme de "sous-smic culturel" sera utilisé, un peu plus tard à la tribune, par le communiste François Liberti (Hérault). "Certains savoirs sont exclus de cette culture commune (sports, enseignements artistiques, technologies). La ségrégation par l’enfermement dans l’échec et l’orientation précoce se renforce", affirmera M. Liberti.

"SUJET QUASI-TABOU"

M. Fillon tire des applaudissements de l’hémicycle quand il évoque les "élèves qui perturbent gravement le déroulement des classes", qui "seront pris en charge et encadrés par les dispositifs relais dont le nombre sera accru". L’approbation de l’Assemblée se manifeste enfin bruyamment quand il fait allusion au "sujet quasi-tabou" du remplacement des enseignants absents, prévu dans le texte.

Est-ce par crainte de voir la contestation de la loi sur l’école polluer le débat sur la Constitution européenne ? Les députés PS s’en tiennent à de rares allusions aux manifestations du jour et ne se préparent pas, pour l’heure, à tenter l’obstruction. "Nous ne voulons pas faire de chiffre sur les amendements", affirme Yves Durand (Nord), l’un des orateurs du groupe. Environ 120 amendements ont été déposés par le groupe.

A son tour, Jean-Marc Ayrault riposte à la "copie bâclée" de M. Fillon, en lui rendant tout de même hommage au passage. "Par un étrange sortilège, vous avez réussi à transformer le consensus sur les conclusions de la commission du débat sur l’avenir de l’école en une sorte d’"union du non " contre votre texte, affirme M. Ayrault. Le professionnel chevronné que vous êtes n’a pas su mieux que M. Ferry dépasser l’esprit de système." "Aucune disposition du texte n’est négligeable en soi, mais il n’y a aucune vision d’ensemble", estime le président du groupe socialiste. "J’ai pleinement conscience des limites et des échecs de certaines de nos approches, ajoute-t-il. L’école peine de plus en plus à corriger les inégalités sociales, quand elle ne les aggrave pas. (...) La politique des pansements ne suffit plus."

Le dirigeant socialiste appelle notamment à reprendre une proposition de la commission Thélot, qui vise à augmenter jusqu’à 25 % la dotation globale des établissements qui cumulent les difficultés en zone d’éducation prioritaire (ZEP). L’un des amendements du groupe UDF, qui porte également sur le recentrage des ZEP, a été adopté, mardi soir, par la commission Au total, quelque 400 amendements ont été déposés sur le texte.

"Il ne faut pas qu’une carte scolaire trop rigoureuse vienne polluer le débat", a prévenu la porte-parole de l’UMP, Valérie Pecresse. Le ministre a lui-même réaffirmé sa volonté d’accepter certains amendements dans les jours à venir, "même socialistes", dit-il.

L’essentiel, pour M. Fillon, est de faire en sorte "que le débat ne dure pas trop", afin d’éviter "l’enlisement". "Les socialistes ne veulent pas non plus d’une situation qui s’envenime durablement", affirme M. Fillon, faisant allusion au référendum sur la Constitution. Il table sur une adoption définitive du texte fin mars.



Assises ou couchés, kesconsmarre !
Couché :
Jack Lang. Un vrai morceau d'homme politique dans la confiture de TF1

"...jusqu'ici, en matière d'éducation, les idées ont eu du mal à circuler rue de Solférino.
Mardi 31 août, Yves Durand, secrétaire national chargé de l'éducation, a présenté au bureau national,
dans une indifférence quasi générale,
un texte sur "le droit à l'excellence pour tous : une exigence démocratique". "
Dominique Strauss-Kahn présente son projet pour réduire les inégalités scolaires

 [ Le PS veut définir «les grands axes de son projet pour l'éducation».
- Il n'en avait pas ?
" Il n'en avait plus.
Aucun des candidats à la présidentielle
n'a su poser la question de l'éducation.
Nous nous reposions sur une conception honorable de l'éducation,
mais qui ne répond plus aux enjeux actuels." ]

L'Éducation nationale doit avoir le courage de rompre
avec les méthodes uniformes,
dont tous les rapports prouvent les limites, pour encourager une logique de soutien plus ciblée.
De nombreux établissements expérimentent déjà des méthodes spécifiques pour répondre aux difficultés de leurs élèves. Elles ne sont pas toutes orthodoxes mais elles marchent souvent.
Ce qui leur manque, c'est un pilotage académique qui permette de les évaluer
et, le cas échéant, de les étendre à d'autres.
Ces établissements attendent le courage du politique d'instituer des mesures dérogatoires :
la diminution du nombre d'élèves par classe, l'aménagement des temps de service,
la mise en place de dispositifs pédagogiques spécifiques.
Boutons l'uniformité hors des classes.
Émancipation ?!

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