I Une
école différente ? Pour une société
différente
? Qui n'en veut ?! I Des
écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop |
|
L'heure
de la... It's time for ... Re-creation | Appel
pour des éts innovants et coopératifs |
I
Obligation
scolaire et liberté I | Une
école différente ? Pour une société
différente
? Qui n'en veut ?! I
Quelques
autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité
:
les rapports
parents-profs, la maternelle
à 2 ans, l'ennui
à l'école, les punitions
collectives, le téléphone
portable,
l'état des
toilettes,
le créationnisme...
I Obligation
scolaire et liberté I Des
écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop ! Appel
pour des éts innovants et coopératifs |
Retour
sur le discours de Le Lay, patron de TF1,vendeur de «temps
de cerveau disponible».
La barbarie libérale
menace les bases mêmes de la civilisation.
Il s’agit de nos libertés.
Toute la société est concernée.
TRAFIC
D'ORGANE AUDIOVISUEL
Et
pendant la crise des otages, comment vont les préparateurs de cerveaux
humains de TF1 ?
On
ne peut mieux.
Ils
touillent l'Union nationale.
De
vrais morceaux de courage à l'intérieur
Comment
Le Lay a travaillé du cerveau
Retour sur le parcours de
sa sortie sur Coca-Cola, qu'il tente de rattraper dans «Télérama».
Dépôt
de cervelles de veaux devant TF1
L'association de téléspectateurs
Les
pieds dans le PAF et l'association culturelle Artistik Rezo
avaient appellé à
un sit-in mercredi soir devant le siège de la chaîne privée
TF1
et ont déposé
quelques cervelles de veaux pour protester contre les propos du PDG de
TF1, Patrick Le Lay.
Préparation des cerveaux : comment ça marche ?
RECETTE DE LA CERVELLE D'ENFANT AU MICRO-ONDES
TF1, ras l’obole
Notre
conseil : faire don de sa télé à une œuvre. Solidaire,
on a dit.
Le cerveau
Par Pierre MARCELLE - Libération - 12/07/04
Sur le champ de bataille des concentrations, le télé-bétonneur d'Etat Bouygues, l'avionneur d'Etat et de la Socpresse Dassault, et le ministre des Médias aux ordres Vabres. Objet : le monopole des marchés, de l'information et de l'opinion. Vous observez leurs manoeuvres (lire Libération du 9 juillet). Ecoutez leurs mots. L'entremetteur Vabres : «Pour nous, le pluralisme des médias, c'est la liberté d'expression alliée à la réalité économique et financière» ; le marchand de canons et de journaux Dassault, PDG du Figaro : «Le destin des journaux est régi par quelques formules simples : recettes moins dépenses = profits. Dépenses moins recettes = déficit» ; l'écho du BTP et PDG de TF1 Le Lay : «Pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation (...) de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, par exemple, c'est du temps de cerveau humain disponible.» Appréciez, des trois protagonistes, la franchise admirable... Mention spéciale au menhir de l'Audimat. Pour délirant qu'il apparaisse, son propos puissant (pieusement recueilli, avec une vingtaine d'autres, par une société de conseil, édité par un lobby libéral sous l'intitulé les Dirigeants face au changement et préfacé par Seillière) n'est pas caricatural. Cynique, dites-vous ? A peine... Bien moins en tout cas qu'il ne l'était au siècle dernier, quand TF1 invoquait encore auprès du Conseil supérieur de l'audiovisuel sa fameuse et fumeuse et cependant drolatique «quête de sens» afin de faire renouveler sa concession. Ces balivernes n'ont plus cours. Aujourd'hui, Le Lay parle aux plus hautes autorités de l'Etat sur le même ton qu'il parle à son conseil d'administration. Il peut, car il les oblige. A lui, acquise contre une obole de pièces jaunes, la gestion du «temps de cerveau humain disponible» ; au ministre de la Culture, il laisse celle des intermittents du spectacle. Et maintenant, imaginez, entre l'enclume de Dassault et le marteau de
Le Lay, votre cerveau.
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