alternatives éducatives : des écoles, collèges et lycées différents
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I Obligation scolaire et liberté I Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop ! Appel pour des éts innovants et coopératifs |
 

LES "MODÈLES" ANGLO-SAXONS :
(libertés, justice, santé, système scolaire, éducatif, marché de l'éducation, homeschooling ... aux USA et en Angleterre)
AMERICAN WAY OF LIFE
BRITISH WAY OF LIFE



PLUS DE PRISONNIERS AUX ÉTATS UNIS QU'EN CHINE  Plus d'un adulte sur 100 (2,3 millions de personnes) derrière les barreaux aux États-Unis.
Chine, (plus d'un milliard d'habitants) : 1,5 million détenus, Russie 890.000.
Les États-Unis ont le taux d'incarcération le plus élevé de la planète, supérieur à des pays comme l'Iran ou l'Afrique du Sud.
 

  Californie - 28 02 08 : Une décision de justice limite le droit au "homeschooling"
Toutes les ligues conservatrices sont sur le pied de guerre.
Et Arnold Schwarzenegger les a aussitôt assurées de son soutien...
 
 

Fondé sur le simplisme, 
les mensonges 
et l'exaltation religieuse, 
le système politique 
du président américain 
est en faillite. 
Et sa fin de mandat, 
un désastre
 

AMERICAN WAY OF LIFE...

45 millions de personnes sans système de santé
dans le pays le plus riche du monde

Près de 36 millions d'Américains vivent sous le seuil de pauvreté

Pour la troisième année consécutive, leur nombre a augmenté. En 2003, 1,3 million de personnes de plus ont basculé dans la précarité.

Le système de santé américain est le plus onéreux parmi les pays industrialisés 
et l'un des moins efficaces en terme de nombre de personnes couvertes

Les inégalités s'accroissent aux Etats-Unis
L'écart de rémunération entre un PDG et un salarié aux Etats-Unis de 1 à 40 en 1980, est passé de 1 à 411 en 2005.

Les bourses accordées aux étudiants pauvres couvraient 70% du coût des études dans les années 90 contre la moitié aujourd’hui. L’étude souligne l’importante inégalité entre riches et pauvres en matière d’éducation supérieure

   États-Unis : Une année d’étude à 50 000 dollars. L’Université privée George Washington est devenue la première université américaine à réclamer aux étudiants de premier cycle (undergraduates) plus de 50 000 dollars par an. Depuis un an, plusieurs centres universitaires privés ont augmenté leurs coûts au-dessus du revenu annuel médian des foyers américains  estimé à 46 326 dollars.Secteur privé et public confondu, les frais de scolarité et les droits d’inscription pour le premier cycle d’étude ont augmenté au cours des cinq dernières années de 35%.

Les créationnistes jouent sur du velours.
Selon un sondage CBS de novembre 2004, 55 % des Américains croient que "Dieu a créé les humains dans leur forme actuelle" 
(67 % des républicains ; 47 % des démocrates)

États-Unis : L’abstinence sexuelle renforcée
131 millions de dollars (augmentation de 30 millions) pour les programmes fédéraux vantant auprès des collégiens et lycéens américains les mérites de l’inexistence d’une vie sexuelle avant le mariage.

Des aberrations scientifiques pour mieux prêcher la chasteté
Cette année, 40 des 50 Etats doivent faire face à diverses procédures 
visant à contester l'enseignement de la théorie de l'évolution dans les écoles publiques.

Quelque 6000 étudiants sont attendus sur le campus  "sans péché" (l’Ave Maria University),
qui ne connaîtra ni préservatifs ou autre moyen de contraception, ni homosexualité, ni avortement.
l’Ave Maria University doit devenir l’"académie militaire de la spiritualité"...

   "Je t'aime, Alex" : 4 mois de redressement.

Lourde peine pour une écolière amoureuse.
Une jeune fille de 12 ans ayant écrit «Je t’aime Alex» sur les murs d’une école, a été envoyée pour 4 mois dans un établissement "accueillant" des élèves "en difficulté". Parmi de nombreuses autres jolies colonies de vacances du même type : Tranquillity bay, gérée par la WWASP (patronnée par le professeur Skinner, le père de la psychologie comportementaliste).

Pour 3000 dollars par mois, il promet de transformer ces récalcitrants en citoyens dociles et travailleurs.

« Les croisés américains du Home Schooling »

Plus de téléviseurs que de personnes dans les foyers américains

Expulsion de missionnaires évangéliques américains du mouvement "Nouvelles tribus"
 installés dans des régions à forte population indienne
Sous couvert d’évangélisation : exploitation illimitée et illégale des ressources naturelles en territoires indiens,
au profit de compagnies nord-américaines.
Plus grave, l’organisation est accusée de s’être servi de communautés entières, Yanomami entre autres, 
pour des expérimentations génétiques.

A Montreuil,
"un pasteur miracle" américain attire les foules

"Le racisme aux Etats-Unis est un monstre tapi"FF
Beaucoup d'Américains voient La Nouvelle-Orléans comme un lieu de péché.
Pour eux, les inondations sont un moyen de se débarrasser de la prostitution, du crime et de la drogue,
et de favoriser les investissements.

 21 meurtres d'élèves dans les écoles américaines en 2004/2005
28 élèves sont décédés de morts violentes: 21 ont été tués et 7 se sont suicidés dans l'enceinte de l'école.

USA : Le Congrès pour les fouilles corporelles dans les écoles

CE VENT PUNITIF QUI VIENT D'AMÉRIQUE
Il ne reste alors qu’à entonner l’antienne tocquevillienne de l’initiative citoyenne

pour justifier l’importation en France des techniques locales de maintien de l’ordre américaines.
L’amérique en marche arrière
Sylvie Kaufman - Le Monde - 28 mai 2007.

 

Un autre symbole de l’Amérique de l’après-11-Septembre vient de s’effondrer avec la chute de Paul Wolfowitz. Sa disgrâce à la tête de la Banque mondiale, bien que provoquée par une faute personnelle, intervient au moment où méthodiquement, avec autant d’énergie qu’ils avaient mise à le construire, les Américains ont entrepris de démanteler un système dont les dérives, sous la direction du président George W. Bush, ont stupéfait leurs plus fidèles alliés et détruit leur image à travers le monde.

L’édifice est loin d’être rasé. Guantanamo existe toujours, les troupes américaines, faute de solution, ont été renforcées en Irak, et l’obsession sécuritaire continue de faire des Etats-Unis une terre inhospitalière pour des millions d’étrangers. Mais la victoire des démocrates au Congrès, en novembre 2006, a marqué un tournant qui reflète un changement profond des mentalités dans de multiples domaines. Comme s’ils ouvraient les yeux après un long sommeil, les Américains remettent aujourd’hui en question, non seulement leur occupation de l’Irak, mais les fondements mêmes de cette intervention.

C’est naturellement sur la scène politique que le retournement est le plus spectaculaire, mettant en difficulté, dans le sillage du président Bush, dont la côte de popularité n’a jamais été aussi basse, les élus démocrates qui ont autorisé l’invasion de l’Irak en 2002, comme Hillary Clinton, candidate à l’investiture démocrate pour l’élection présidentielle de 2008. Au Congrès, M. Bush est confronté à l’offensive de ceux qui veulent cesser de financer la guerre. Les commissions parlementaires, désormais aux mains des démocrates, multiplient les auditions sur la politique de sécurité, pendant lesquelles les élus républicains ne sont pas les plus timorés pour soumettre les représentants de l’administration à la question.

A la faveur d’une de ces auditions, on a appris, fin avril, que le Pentagone avait poussé la propagande jusqu’à inventer des exploits militaires : ceux du caporal Pat Tillman, ex-star de football "tombé en héros au combat" en Afghanistan, et en réalité victime accidentelle de tirs de son unité, et ceux de la soldate Jessica Lynch, dont le sauvetage à Nassiryah avait tenu l’Amérique en haleine en 2003. C’est aussi devant une commission du Congrès que Valerie Plame, l’agente de la CIA qui a payé de sa carrière un article de son mari dans le New York Times contraire à la ligne officielle, a témoigné. Omniprésente, la guerre en Irak est devenue une guerre entre le président et la majorité démocrate.

M. Bush est d’autant plus sur la défensive que la plupart des partisans du néoconservatisme, qui a servi de fondement idéologique à l’intervention en Irak, soit ont quitté l’administration (Paul Wolfowitz, Douglas Feith), soit ont renié leur discours (Francis Fukuyama), soit se livrent, toute honte bue, à des critiques féroces de la manière dont les choses ont été menées (Richard Perle). Le vice-président Richard Cheney, autrefois tout-puissant, est affaibli, notamment par la condamnation de son ancien directeur de cabinet, Lewis Libby, pour le rôle qu’il a joué pour discréditer des opposants à la guerre d’Irak. L’ambassadeur à l’ONU John Bolton a été rappelé. Le secrétaire à la défense, Donald Rumsfeld, a été sacrifié après la débâcle électorale de 2006, et son successeur, Robert Gates, ne saurait marquer assez sa différence. M. Gates a demandé au Congrès de l’aider à trouver une solution qui permettrait de fermer la prison de Guantanamo, et, confronté à son premier scandale avec l’affaire du traitement peu glorieux des blessés de guerre dans les hôpitaux militaires, a aussitôt sanctionné les responsables, ce que M. Rumsfeld avait refusé de faire après le désastre d’Abou Ghraib.

Avec le zèle des convertis, l’ancien patron de la CIA, George Tenet, vient de dénoncer dans un livre cinglant l’aveuglement de l’équipe au pouvoir autour de M. Cheney au moment où elle a pris la décision d’envahir l’Irak, sans même avoir ouvert "un débat sérieux" sur la menace que représentait Saddam Hussein.

REMISE EN QUESTION VIRULENTE

C’est sans doute sur les justifications de l’intervention en Irak que la remise en question est la plus virulente, et ce n’est pas un hasard si dans la presse le rétablissement de la vérité prend parfois les accents de la vengeance. Le "quatrième pouvoir", qui avait fait tomber Richard Nixon, s’est laissé manipuler pendant l’invasion de l’Irak. Humiliés, les médias veulent à présent reconquérir leur crédibilité. Quelques beaux "scoops", sur les prisons secrètes de la CIA ou sur le scandale des hôpitaux militaires, vont dans ce sens : l’investigation reprend ses lettres de noblesse. Des livres racontent enfin la grande mystification des armes de destruction massive. D’autres symboles sont attaqués. Il n’est plus tabou, depuis que Tony Blair a ostensiblement abandonné la terminologie de "guerre contre la terreur", d’en critiquer le concept. L’arsenal juridique mis en place après le 11-Septembre dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et ses effets sur les libertés individuelles sont à leur tour contestés. Au cours d’un débat organisé à Bruxelles fin avril par le centre de recherche américain German Marshall Fund, le juge à la Cour suprême Stephen Breyer, autrefois très discret, a publiquement fait état de son désaccord avec M. Bush sur la question des libertés individuelles. "Nous devrions avoir une loi très stricte pour protéger les libertés publiques", a-t-il dit.

Lors du même débat, le principal auteur du Patriot Act, le juriste Viet Dinh, aujourd’hui professeur à l’université Georgetown à Washington, a reconnu que "le niveau d’acceptation du public à l’égard des mesures et restrictions" imposées par la lutte antiterroriste "diminuait". "C’est là, a-t-il ajouté, qu’il faut commencer à penser à des règles pour le long terme." L’attorney général Alberto Gonzales, qui a joué un rôle crucial dans la justification juridique de la torture et de la détention sans procès des "combattants ennemis", est lui aussi sur la sellette, pour une affaire extérieure à la lutte antiterroriste, mais dans laquelle la volonté de revanche de l’opposition est évidente.

Seule Condoleezza Rice, pourtant au coeur des décisions en 2003, a pour l’instant échappé à la curée, mais à quel prix ! En dialoguant désormais avec des représentants de l’"axe du Mal", comme les Syriens, en abandonnant toute prétention "démocratisatrice" en Egypte ou en tentant un forcing diplomatique au Proche-Orient, la secrétaire d’Etat a, elle aussi, renversé la vapeur. Au train où vont les choses, cela ne la protégera peut-être pas très longtemps.


 

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