| Présentation | SOMMAIRE |

L'APPEL pour des établissements scolaires innovants coopératifs.

Des écoles, collèges et des lycées différents

homeschooling aux États Unis : environ 80% des enfants suivent un programme ultra-religieux.

POUR LA LIBERTÉ D'INSTRUCTION, disent-ils ...

PLUS DE PRISONNIERS AUX ÉTATS UNIS QU'EN CHINE  Plus d'un adulte sur 100 (2,3 millions de personnes) derrière les barreaux aux États-Unis.
Chine, (plus d'un milliard d'habitants) : 1,5 million détenus, Russie 890.000.
Les États-Unis ont le taux d'incarcération le plus élevé de la planète, supérieur à des pays comme l'Iran ou l'Afrique du Sud.
 

AMERICAN WAY OF LIFE

  "Leçons" de Columbine : une autre pédagogie ?
Faute de crédits pour le tout-sécuritaire,
les écoles américaines sur le point de rédécouvrir la pédagogie ?!

Californie : Près d'un lycéen sur 4 "décroche" entre 15 et 18 ans
(rapport du state Department of Education - 7 juillet 2008)


  2002 : Des extrémistes chrétiens en campagne pour Bush
A la veille de la convention du Parti républicain, qui doit s'ouvrir lundi 30 septembre à New York, Le Monde publie une enquête sur les fondamentalistes protestants – on en compte environ 30 millions –, qui constituent le socle idéologique et électoral de George W.  Bush. Ainsi que l'explique Alfred Ross, qui dirige le Centre d'étude pour la démocratie à New York, "les réseaux de la droite religieuse" sont "au cœur même du pouvoir républicain".
Opposés à l'avortement, aux recherches sur les cellules souches d'embryon et favorables à un modèle normatif en matière de mœurs, ils vont parfois même jusqu'à interdire la mixité dans certaines universités ou encore contester les études darwiniennes sur l'évolution des espèces. (Le Monde - 28.08.02)

  Les évangéliques : La secte qui veut conquérir le monde
C’est le courant religieux qui progresse le plus vite aujourd’hui. 
Ils sont déjà 500 millions qui croient à l’Armageddon, la bataille finale et prochaine entre les forces du Bien et du Mal. 
Ils s’appuient sur la télévision, internet, les jeux vidéo ou les romans de science-fiction pour convertir en masse. 
George W. Bush, comme nombre de ses ministres et conseillers, partage leur vision messianique du monde et de l’avenir. 
Jusqu’à l’extrême ? 

Les croisés américains du Home Schooling. Liée à l’église évangélique : la "Home School Legal Defense Association"

  Agés respectivement de 13 et de 14 ans, Brian et Gerald Feltman ont déjà la coupe de cheveux des marines. Ils sont scolarisés à domicile, selon la pratique de homeschooling en vogue chez les conservateurs, pour qui l'école publique est trop laxiste. 

  Des familles noires séduites par le ''home schooling''.  La plupart des enfants noirs inscrits au home schooling vivent dans des villes à forte tension raciale et se sentent marginalisés à l’école. Par ailleurs, pour nombre de familles noires, la scolarisation à domicile permet aux enfants de mieux connaître leur identité par l’apprentissage de l’histoire afro-américaine peu enseignée à l’école publique. " But, in the long run, protecting their own children may even lead to worse conditions for the vast majority of students who stay in public schools, and that's a horrible dilemma."

  Les créationnistes jouent sur du velours. Selon un sondage CBS de novembre 2004, 55 % des Américains croient que "Dieu a créé les humains dans leur forme actuelle"  (67 % des républicains ; 47 % des démocrates)

  Écoles poudrières aux États-Unis.  "Pourquoi des jeunes se sentent-ils exclus et se vengent en tuant. C'est la vraie question, conclut le professeur Vianno. Et comme personne ne veut se la poser aux Etats-Unis, cela va continuer".

  21 meurtres d'élèves dans les écoles américaines en 2004/2005
Sur les 54,9 millions d'élèves dans les écoles américaines, 28 élèves sont décédés de morts violentes: 21 ont été tués et 7 se sont suicidés dans l'enceinte de l'école.

  Puces RFID et caméras dans les écoles.  Le ministère de la justice des USA incite les districts scolaires à s'équiper de  technologies controversées pour surveiller et pister les étudiants.

  Le Congrès pour les fouilles corporelles dans les écoles.

  Des aberrations scientifiques pour mieux prêcher la chasteté. Cette année, 40 des 50 Etats doivent faire face à diverses procédures visant à contester l'enseignement de la théorie de l'évolution dans les écoles publiques.

Quelque 6000 étudiants sont attendus sur le campus  "sans péché" (l’Ave Maria University), qui ne connaîtra ni préservatifs ou autre moyen de contraception, ni homosexualité, ni avortement. "L’Ave Maria University doit devenir l’"académie militaire de la spiritualité"...

  La chute de l’éducation supérieure américaine. Les bourses accordées aux étudiants pauvres couvraient 70% du coût des études dans les années 90 contre la moitié aujourd’hui. L’étude souligne l’importante inégalité entre riches et pauvres en matière d’éducation supérieure.

   Marché de l'éducation : crédits privés étudiants ... à forts taux d'intérêts
Certains étudiants américains peuvent ainsi cumuler des dettes allant jusqu’à 100 000 dollars.

   Etats-Unis : Une année d’étude à 50 000 dollars. L’Université privée George Washington est devenue la première université américaine à réclamer aux étudiants de premier cycle (undergraduates) plus de 50 000 dollars par an, soit 39 000 dollars pour les cours et 11 000 dollars de droits d’inscription. De façon générale (secteur privé et public confondu), les frais de scolarité et les droits d’inscription pour le premier cycle d’étude ont augmenté au cours des cinq dernières années de 35%.

  Les étudiants étrangers boudent les Etats-Unis.

  Une majorité de jeunes Américains incapables de situer l'Irak sur une carte.

  Un établissement scolaire de Californie oblige désormais ses élèves à porter des badges qui permettent de suivre leur moindre mouvement, comme pour le bétail.
Ces macarons sont munis d'un émetteur qui permet de garder la trace de l'élève, en enregistrant ses allées et venues lorsqu'il passe devant des bornes installées à l'entrée des salles de classe mais aussi dans les toilettes.
Cette technologie est habituellement utilisée pour les moutons ou l'inventaire des produits en magasin.
Le directeur justifie cette initiative pour lutter contre l'absentéisme en simplifiant l'appel et le vandalisme. 
"C'est stupide et ça craint".

  45 millions de personnes sans système de santé dans le pays le plus riche du monde.

  Le système de santé américain est le plus onéreux parmi les pays industrialisés et l'un des moins efficaces en terme de nombre de personnes couvertes.

Les inégalités s'accroissent aux Etats-Unis. L'écart de rémunération entre un PDG et un salarié aux Etats-Unis de 1 à 40 en 1980, est passé de 1 à 411 en 2005.

  Plus de téléviseurs que de personnes dans les foyers américains.

  L’abstinence sexuelle renforcée : 131 millions de dollars (augmentation de 30 millions) pour les programmes fédéraux vantant auprès des collégiens et lycéens américains les mérites de l’inexistence d’une vie sexuelle avant le mariage. 

  Quel est le véritable message des chrétiens évangéliques conservateurs ?
Les raisons de l’engagement politique des évangéliques américains : la défense de la morale traditionnelle et des valeurs chrétiennes.
Détour par Lynchburg, patrie de de la droite chrétienne. Et revue de détail de leurs thèmes de prédilection : refus de l’avortement et du mariage gay, la prière à l’école et le «home schooling» (l’école chez soi) ou le soutien à Israël.

  Expulsion de missionnaires évangéliques américains du mouvement "Nouvelles tribus" installés dans des régions à forte population indienne. Sous couvert d’évangélisation : exploitation illimitée et illégale des ressources naturelles en territoires indiens, au profit de compagnies nord-américaines comme General Dynamics et Westinghouse, elles-mêmes liées à l’industrie militaire et au constructeur automobile Ford. Cette organisation compterait une flotte d’aviation, pistes d’atterrissage, et puissant réseau de télécommunications. Plus grave, l’organisation est accusée de s’être servi de communautés entières, Yanomami entre autres, pour des expérimentations génétiques.

A Montreuil, "un pasteur miracle" américain attire les foules.

"Le racisme aux Etats-Unis est un monstre tapi". Beaucoup d'Américains voient La Nouvelle-Orléans comme un lieu de péché. Pour eux, les inondations sont un moyen de se débarrasser de la prostitution, du crime et de la drogue, et de favoriser les investissements.

  L’implantation de puces sous-cutanées autorisée sur des individus.

  Tous les citoyens américains auront un passeport à puce RFID en 2006.

Le nombre total des armes à feu en circulation aux Etats-Unis est estimé à plus de 200 millions, dont 65 millions d'armes de poing, pour une population totale de 284 millions d'habitants. Selon des statistiques gouvernementales remontant à la fin des années 90, les armes à feu sont la cause de la mort d'un enfant ou adolescent toutes les deux heures, par crime, accident ou suicide. En 1997, ces armes ont été responsables de la mort de 32.436 personnes, selon ces mêmes statistiques.

  Ce vent punitif qui vient d'Amérique. Il ne reste alors qu’à entonner l’antienne tocquevillienne de l’initiative citoyenne pour justifier l’importation en France des techniques locales de maintien de l’ordre américaines.

  Les Etats-Unis comptaient à la fin de l'an 2000 un nombre record de plus de deux millions de détenus.

  ... Autrement dit, doit-on se réjouir de vivre dans un État laïque ?  Et il a eu la mauvaise surprise de constater que pour tous ces indicateurs sans exception, son propre pays, au demeurant le plus dévot de tous, réalise les plus mauvais scores, et même souvent de très loin. 

  4000 Québécois fréquentent des écoles "clandestines" pentecôtistes.
Les écoles pentecôtistes enseignent notamment le créationnisme.
L'État n'opère aucune distinction entre les Églises et il suffit à ceux qui désirent fonder une nouvelle religion de remplir un formulaire pour la faire connaître comme société à but non lucratif, et obtenir les intéressantes déductions fiscales qui accompagnent ce statut. 
Il y a quatre ans, lorsque la secte des Raéliens avait annoncé faussement avoir cloné un être humain, le monde découvrait ainsi que le Canada, où s'était réfugié au début des années 1990 le gourou Claude Vorilhon, dit Raël, était un havre de paix pour les tendances sectaires
 

...& GOD SAVE THE QUEEN !

BRITISH WAY OF LIFE
Le "modèle" anglo-saxon,  libéral  ... et blairo-socialiste...

États-Unis (Texas) :
Lourde peine pour une écolière amoureuse

Pour avoir inscrit «Je t’aime Alex» sur les murs du gymnase d’une école publique du Katy Independent School District (dans la banlieue de Houston, Texas), une jeune fille de 12 ans a été envoyée pour 4 mois dans un établissement alternatif (*) accueillant des élèves "en difficulté". 

Selon les lois relatives à l’éducation au Texas, les graffitis à l’encre indélébile sont considérés comme un délit aussi grave que la possession de drogue ou la déclaration de menaces terroristes. 

Seuls le meurtre, la détention d’arme à feu ou encore le viol sont plus sévèrement punis.

(Houston Chronicle,  7 juillet 2007)
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(*) NDLR - Aux USA, le terme "alternative" pour désigner une "école" n'a pratiquement plus aucun sens.
S'il existe encore quelques rares "free alternative schools" nées dans les années 70 (sur le modèle de Summerhill), le terme (débarassé de "free" !) désigne de plus en plus :
- soit des structures, publiques ou privées, vaguement "scolaires" pour "décrocheurs" (plus ou moins "décrochés" depuis longtemps...)
- soit ce l'on désignait jadis, ici ou ailleurs,  sous le terme de "maisons de correction", "camps de redressement"...
- Aux USA, la WWASP (World Wide Association of Speciality) est patronnée par le professeur Skinner, le père de la psychologie comportementaliste. 
Il a créé, en 1987, des camps pour ados difficiles dénommés "Tranquillity Bay".
(cf le film "Les enfants perdus de Tranquility Bay")
Pour 3000 dollars par mois, il promet de transformer ces récalcitrants en citoyens dociles et travailleurs.
Il suffit d'une "immaturité" "révélée" ... par un manque d'investissement scolaire pour y placer un enfant de 12 ans, ou de craindre que sa fille soit trop jolie et qu'il lui arrive quoique ce soit ! 

- En Floride,"Eagle Academy" est une autre de ces jolies colonies de vacances . 
92 filles et garçons entre 13 et 16 ans, jamais condamnés, n'ayant jamais commis de délit, y sont enfermés pendant 4 mois pour y être "rééduqués". 

Ils sont simplement des "adolescents à problèmes", "volontaires", ou placés là par leurs parents. 
Une trentaine d'«instructeurs», de «psychologues» et de «professeurs» les surveillent jour et nuit.
Au menu "Tolérance Zéro", cours, discipline, pression physique, verbale et psychologique...


 

Texas Zero Tolerance
Reported Cases of Disciplinary Policy Abuse in Individual Texas Independent School Districts
This page provides links to reported cases of abuse of disciplinary codes by individual Texas public school districts. These reported incidents are submitted by the parents or children and should always be weighed by this fact. Some have been reported in the media.

Une liste des nombreux abus en matière d'application du Code de discipline ("Zéro Tolérance") au Texas, signalés par parents et enfants

La psychologie comportementale...
En France aussi, évidemment.
Les théoriciens de cette taylorisation sont américains et ont largement développé et diffusé leurs méthodes aux États-Unis, puis partout en Europe. 
De nombreux vrp français importent leurs "concepts" de formatage, se répandent dans les rubriques (presse, radio, tv, internet) de magazines féminins ou parentaux, et inondent entreprises, associations et particuliers de leurs publications (traductions, adaptations), et offres appêtissantes de stages, formations, et conseils...
Y compris, bien sûr, dans les milieux éducatifs, inclus les "alternatifs", avec pour ces derniers, des versions et/ou des emballages-packaging soft, voire même options new age-"développement personnel" !

« Je ferai de vous des esclaves heureux »  [1] 
"/.../J’ai trouvé dans un journal, récemment, un article qui décrivait la mécanique procédurale à laquelle avaient été soumis des agents de guichet à la Poste. La procédure s’appelait BRASMA.
Sa bêtise et son simplisme laissent songeur, mais la stéréotypie comportementale y est clairement décrite, et identifiée par l’auteur de l’article comme scientologue. 
Il s’agit de demander aux agents de la Poste d’être aimables avec leurs clients, ce qui est en soi une idée managériale louable : BRASMA signifie B comme Bonjour, R comme Regard, A comme Action, S comme Sourire, M comme Merci, A comme Au revoir… 
Cette petite procédure qui vise à formater le comportement des agents a ceci de redoutable que, bien qu’elle soit complètement idiote, elle contient quelque chose de poisseux et d’inoubliable qui, malgré les efforts de ces agents, ne pourra qu’accompagner leur travail./.../"

[1] Phrase attribuée à L. Ron Hubbard, fondateur de la Scientologie.


Writing on school wall gets Katy sixth-grader pulled
Katy ISD says they followed state law in punishments for graffiti case
By HELEN ERIKSEN -  Houston Chronicle - July 7, 2007

 

Alex Mendoza, 15, says he's flattered by the message  scrawled, but he said she shouldn't do it again.


Katy Independent School District disciplinary alternative school placements:

• 2005-06: 330 placements, of which 282 were mandatory

• 2004-05: 257 placements, of which 252 were mandatory

OTHER RECENT CASES OF NOTE

Tomball : Casey Harmeier, 11, was arrested in October for allegedly pulling a fire alarm, a state jail felony, in the Tomball school district. The charge, later reduced to a misdemeanor, was dropped in May.

Katy: Also in Katy ISD, Christina Lough was suspended in 2003 from McMeans Junior High and removed as president of the student council and honor society after bringing a pencil sharpener with a 2-inch blade to school. Her parents, who did not believe the punishment fit the offense, filed a federal lawsuit saying the then-13-year-old was not given due process.


Shelby Sendelbach, a sixth-grader in the Katy Independent School District, was read her rights, ticketed and punished with a mandatory four-month assignment to an alternative school because she wrote "I love Alex" on a gymnasium wall with a baby blue Sharpie.

The graffiti offense is a Level 4 infraction in the district's discipline plan, along with making terroristic threats, possessing dangerous drugs, and assaulting with bodily injury. Only a Level 5 — for murder, possessing firearms, committing aggravated or sexual assault, arson or other felonies — is more severe.

Shelby's parents, Lisa and Stu Sendelbach, say they do not condone what their daughter did. Nevertheless, they are fighting to get her punishment reduced because they believe it is too harsh.

The Sendelbachs said they expected a lesser punishment such as an in-school suspension and community service. Shelby is assigned to alternative school from Aug. 27 through Dec. 21. A district-level appeal hearing is scheduled later this month.

"We are shocked that the school district rules as they are written make no distinction between what Shelby is accused of and what a gang member does with a can of black spray paint," Stu Sendelbach said.

The 12-year-old Mayde Creek Junior High student said she regrets the May 21 incident for which school police cited her for criminal mischief and the making of graffiti. The graffiti offense is punishable as a felony because the marking was made in permanent ink.

Removal mandated

The Harris County district attorney's office declined to prosecute the case as a felony. But school district spokesman Steve Stanford said the district is following a state law that requires mandatory removal to a disciplinary alternative education school for such an offense.

The district's discipline plan complies with the Texas Education Code. Under it, a district can remove a student who commits a crime that is punishable as a felony.

An alternative school in Katy ISD is for students who have been suspended, expelled, committed crimes or who persistently misbehave.

Sendelbach said his daughter, who suffers from attention deficit disorder, does not have a history of misbehavior. He said he was angered further when he saw the proliferation of graffiti in the bleacher area and accused the principal of "encouraging this activity by not removing these inscriptions."

Another parent at the school, Patrick Prebo, agreed with Sendelbach, saying the punishment violates common sense. His 12-year-old daughter, Kaitlyn Inscore, was a participant in the graffiti incident and received the same punishment as Shelby.

"I think the school gave students explicit permission to write in that area when they left the graffiti on the bleachers," he said.

The school's principal, Rick Hull, declined to comment by phone on the graffiti.

The district is gathering information on previous incidents related to graffiti at the school.

Punishment defended

Shelby said she admitted to writing the graffiti when she was questioned by school district officials and police. She signed a confession saying she wrote "I love Alex." She claimed another girl drew a heart around it.

Stanford, who said he could not discuss the specifics of the case because of privacy laws, defended the punishment, saying the district had no choice.

But Rep. Rob Eissler, R-The Woodlands, disagreed. Eissler co-authored House Bill 603 in 2005, which gives administrators more latitude to consider disciplinary history, intent, whether a student has a disability that would impair judgment or acted in self-defense in deciding punishment.

"They have all the leeway they want," he said. "They didn't have to hammer this young lady the way they did. That's why I wrote HB 603 — to give school districts authority to back off the black-and-white justice."

Stanford said he is confident the district is following the law.

To critics such as Fred Hink, co-director of a parent advocacy group called Texas Zero Tolerance, incidents such as this are examples of rigid and absolute standards that school districts across the state use to impose excessive punishment for minor infractions.

"Equating a child that writes a simple line on an obscure area is not the same as a kid who brought marijuana to school — but in the eyes of some districts, especially Katy ISD, these children are equal," Hink said.



Katy ISD rethinks girl's graffiti punishment
Student who wrote on wall may not be facing alternative school
By HELEN ERIKSEN -  Houston Chronicle  -  July 11, 2007, 1:41AM

 

The Katy Independent School District is reconsidering a decision to send a sixth-grader to alternative school for four months after she confessed to writing "I love Alex" on a school gymnasium wall with a baby blue Sharpie.

Under a firestorm of criticism, the district is researching discipline options for Shelby Sendelbach, a 12-year-old Mayde Creek Junior High School pupil who was punished by the district with a Level 4 infraction after writing the message in permanent ink.

The graffiti offense — on par with making terroristic threats, drug possession and assault — is punishable as a felony under the district's discipline plan. Only a Level 5 is more severe — for murder, possessing firearms, aggravated or sexual assault and arson.

Meanwhile, the object of the girl's affection said Tuesday that he was flattered when he learned about the message, but his advice to Shelby is that she should not do it again. Alex Mendoza, an eighth-grader at the school, also said he was "really shocked" by all of the attention the incident has received. The 15-year-old, who called Shelby his girlfriend, met her in the cafeteria during the school year.

Lisa and Stu Sendelbach said they were stunned by the severity of their daughter's penalty for the May 21 graffiti incident. They are pushing to get the punishment reduced because they don't think the district took into account her clean disciplinary record, lack of criminal intent and the fact that she has a learning disability.

School board discussion

Superintendent Alton Frailey, who began working in the district July 2, intends to discuss the case in a 5:30 p.m. closed-door school board session on July 18, said district spokesman Steve Stanford.

"I am looking at what happened and what options we have per state law and local policy," Frailey said Tuesday. "It is always my practice to follow the law and policy while looking out for what is in the best interest of the individual student and the district as a whole."

An open meeting of the board convenes at 6:30 p.m. July 18.

Shelby hoped to try out for the school's volleyball team, but her parents said she would not be eligible if the punishment sticks.

Stu Sendelbach talked to Frailey by phone Monday and said he was encouraged by the conversation.

"He told me he will find out exactly what options they have legally and he hopes to be able to give us what we seek, which is little or no time in alternative school," Sendelbach said.

Lawmakers disagree

Sen. Dan Patrick, R-Houston, who sits on the Senate's Education Committee, says the district may not have applied a 2005 law that modified the state education code relating to school discipline. The law gives districts discretion in administering punishment.

The district previously said the discipline plan requires removal for offenses punishable by felony and the district would have no choice in such a case.

But under House Bill 603, a district can consider disciplinary history, intent, whether a student has a disability that would impair judgment or acted in self-defense before deciding to remove from school.

"KISD is simply wrong to state that they are required by law to send this young lady to alternative school," Patrick said.

Patrick also argues that under the original law, school districts already had discretion in the duration of the punishment.

Stanford said the discipline code complies with the law. He said since the district's discipline plan — as permitted but not required under state law — specifies the duration for mandatory removal for Levels 4 and 5 infractions, the district is required to follow it.



Texas Legislature 
Parents weigh in on zero tolerance
State lawmakers look at revamping school discipline
By HELEN ERIKSEN - Chronicle Correspondent - Jan. 20, 2005

 
 

As Texas lawmakers ponder ways to revamp the law on student discipline both to ensure fairness and keep schools safe, parents are frustrated and worried about the pervasiveness of so-called "zero tolerance" discipline.

Critics say this policy gives school districts the green light to impose strict, uniform penalties for misbehavior without considering extenuating circumstances such as the students' intent to do harm or prior disciplinary records.

Fred Hink of Katy Zero Tolerance, a group dedicated to protecting parents' rights in the discipline process, said these practices not only lack common sense, they do not appropriately address issues such as disability considerations, due process and the long-range effects of placing children in alternative education programs.

Parents report students being disciplined for engaging in conduct ranging from spitting, chewing gum and talking loud to carrying items that resemble prohibited items, aggravated assault, sexual assault or drug and alcohol-related offenses.

Critics say heavy-handed zero-tolerance policies disproportionately affect those often less able to defend themselves.

School officials insist that educators need the authority to take whatever disciplinary measures they deem necessary to regulate conduct and maintain a safe environment.

Rep. Dora Olivo, D-Rosenberg, is leading efforts to reform the state's discipline policy, hosting a summit on student disciplinary action at the state Capitol from 9 a.m. to 3 p.m. Jan. 28.

"This summit is an opportunity for parents to voice their concerns and work with us to ensure that their children and all children receive the quality education they deserve," Olivo said. "The way the current system is set up, we are not helping kids. We are simply punishing them."

Several bills being introduced this legislative session would alter the Texas Education Code by strengthening laws on the books, while a handful of others would give administrators more latitude when leveling punishment.

State Sen. Jon Lindsay, R-Houston, said he has reintroduced a bill that passed in the Senate but failed in the House in 2003 to remove zero-tolerance policies from state law. The bill states students must be shown to knowingly and willingly commit an offense before they can be punished.

Rep. Kent Grusendorf, R-Arlington, has submitted draft legislation that would crack down on student truancy, allowing school districts to charge students and parents with violating truancy laws if the child misses one day of school as opposed to the current 10 days. Students could face punishment in juvenile court including fines and community service.

This initiative is receiving a lot of support from justices of the peace throughout the state, said Luke Price, legislative aide to Grusendorf.

Impact on minorities

Judith Browne, a nationally recognized expert on zero-tolerance policies, said thousands of school districts across the country have embraced ineffective policies.

At the summit, she will address the impact of zero tolerance on minority children, whom she will argue are disproportionately targeted.

Kurt Lane's faith in the Alvin Independent School District crumbled last year when his 15-year-old twin sons, who had no prior history of discipline problems, received citations for Class C misdemeanors in unrelated incidents on the same day, one for using profanity and the other for engaging in horseplay with a classmate.

Alvin school district spokeswoman Shirley Brothers said the district follows the zero-tolerance law when cracking down on drug or weapons possession and violent behavior, both of which result in mandatory expulsion.

On Tuesday, a sixth-grade student at Alvin's Passmore Elementary School accidentally fired a .22-caliber automatic pistol he had in his pocket, grazing his leg. Authorities said the student could face charges.

"After Columbine, we don't tolerate anything like that," Brothers said, referring to shootings at the Colorado high school nearly six years ago.

The offenses by Keith and Kris Lane were considered Level 1 discipline infractions and they could have faced any one or a combination of consequences ranging from a warning/conference to a Class C misdemeanor.

One district altered policy

In another case, Derek Hoggett said he was heartbroken last March when his 13-year-old daughter Gabrielle was suspended in Katy Independent School District and sent to an alternative school for bringing a butter knife to school.

He said Gabrielle needed to cut an apple to eat it because of her braces.

"It was only after the case attracted media attention that Gabby was allowed to return to McMeans Junior High," he said.

The knife measured between 2 1/2 and 5 1/2 inches, which violated the school's policy of possessing a prohibited item.

"She was given the harshest punishment for a first offense even though school officials admitted in a letter they sent me that she was a student with exemplary behavior and high academic standing," Hoggett said.

After several high-profile cases that erupted last year in the Katy ISD, trustees modified the discipline policy to make allowances for students who unintentionally bring to school prohibited items, which are not illegal items.

These students will not be punished if they turn in the item to a responsible adult as soon as they discover it.

For the first seven months of the last school year, the Katy school district investigated 2,149 criminal incidents, issued 779 citations and made 108 arrests.

This year, according to district spokesman Steve Stanford, Katy district police have issued citations or arrested students in 495 cases, 262 of which were classified as disorderly conduct, disruption or assault and resulted in punishment.

Meanwhile, parents whose children have been placed in disciplinary alternative education programs say they put students at risk for future failure and the education in such programs is substandard to their regular schools.

Olivo and Browne also believe there are serious flaws in the quality of some alternative education programs.

"All children in these programs deserve quality instruction and we should not punish students academically for misbehavior," Olivo said. "The warehousing of these students without adequate or appropriate instruction or resources is simply unacceptable."



LE CAUCHEMAR AMERICAIN

Il n'y a pas que les cigarettes qui sont prohibées aux Etats-Unis : les pipes aussi !

Ah, le rêve américain ..., soupire mémé Georgette. Quel cauchemar, parfois !
- Pourquoi tu dis ça, mémé ?
- Tu imagines un pays où les citoyens sont fichés à vie pour une petite pipe, toi ?
- Une pipe qu'on fume ?
- Non, qu'on taille. C'est le "crime" commis il y a treize ans par Wendy Whitaker, alors âgée de 17 ans, avec son petit ami qui en avait presque 16.
- La loi interdit ce genre de truc ?
- En Géorgie, oui. Bilan : un an de prison ferme, cinq avec sursis, et inscription sous l'infamant label "sodomy" (!) au registre des délinquants sexuels, consultable par n'importe qui sur internet, avec nom, adresse, photo, etc. Autant dire une vie gâchée...
- Non mais je rêve !
- Et ce n'est pas le pire : la malheureuse, aujourd'hui âgée de 29 ans, n'a pas le droit de travailler ni d'habiter à moins de 300 mètres d'un endroit susceptible d'accueillir des enfants : école, piscine, jardin public, bibliothèque ... Avec son mari, ils ont dû revendre leur appartement - qui pourtant, répondait à tous ces paramètres - parce que l'église du quartier, qui se trouvait à 200 mètres, avait des moutards parmi ses paroissiens.
- On croit rêver !
- Attends la suite ! Bien que la fellation ait été dépénalisée en 1998, et les relations sexuelles entre adolescents consentants en 2006, ça ne change rien à sa situation, car la loi n'est pas rétroactive. Wendy subira donc jusqu'à la fin de ses jours les conséquences de ce délit obsolète. Tu veux un exemple ? Le 14 septembre dernier, elle a été incarcérée à nouveau, pour ne pas avoir averti la police que, suite à des problèmes conjugaux, elle était retournée vivre chez sa mère. Et là, elle risque trente ans de taule.
- Tu déconnes ?
- Hélas, non. Ca se passe comme ça chez oncle Sam. Dans cette belle et grande nation, qui, de plus en plus, nous sert de modèle..."

Gudule - SINE HEBDO n° 56 - mercredi 30 septembre 2009

 

ED. 2008 DU GUIDE ANNUAIRE DES ECOLES DIFFERENTES
| Présentation | SOMMAIRE |
| Le nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? Chèque-éducation ? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme scolaire et "éducation alternative" | Jaune devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
| Le lycée "expérimental" de Saint-Nazaire | Le collège-lycée "expérimental" de Caen-Hérouville |
| L'heure de la... It's time for ... Re-creation | Freinet dans (?) le système "éducatif" (?) |
| Changer l'école | Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop ! | L'école Vitruve |
| Colloque Freinet à ... Londres | Des écoles publiques "expérimentales" |
| 68 - 98 : les 30 P-l-eureuses | Et l'horreur éducative ? |
| Appel pour des éts innovants et coopératifs |