école
autrement, école alternative, école différente, collège
lycée innovant, expérimental ...
2018 ?
... 2118 ?
Une
autre
école est-elle possible?
Pour,
dans, une autre
société ?
...
on peut tout de même très légitimement se demander
si le ministre est bien vraiment toujours - et sera encore - celui de l'éducation,
et
... «nationale» ?
Ou
celui des multinationales ?
Et
de quel type d'«éducation»,
d'«école»,
celles-ci ont-elles besoin: Pour quel type
de «société» ?
«Possible»
?!
On peut
aussi faire pire : c’est
en cours.Mais un jour, le paysage sera redessiné, le
puzzle sera terminé et tout le monde n'y aura vu que du feu.
I Obligation
scolaire et liberté I Des
écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop !
I Appel
pour des éts innovants et coopératifs |
| Une
école différente ? Pour une société
différente
? Qui n'en veut ?! I L'heure
de la... It's time for ... Re-creation |
"à
propos de collège ... où en sont les projets de création
de collèges et lycées "expérimentaux"
(publics)?"
Rentrée 2008 : Nouvelle
rustine sur une bouée, une baudruche, ou un canot de sauvetage
?
Petite
histoire de la liste "innovation"
UN
DANS
L'ÉDUCATION
NATIONALE ?~>>>SUITE
& FIN
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
D. E
. C . L .I. C .93
ARCHIVES
./la
Noue, quartier populaire de Bagnolet (Seine-Saint-Denis).
En quelques mois, cinq lieux de culte ont élu domicile au pied des immeubles /../ /.../on n'a rien vu. On s'est fait berner /.../, affirme Pierre Mathon l'adjoint (Verts) au maire de Bagnolet chargé de l'urbanisme. Rien vu, les notables municipaux(*), syndicaux,
pédagogiques, et apparatchiks de tous poils, grades et couleurs,
de ces bastions de l'ex gôcheplurielle, avec lesquels il ne
fallait surtout pas se fâcher en ouvrant
Rien vu. (*) dont le petit père du peuple et grand humaniste jean-pierre brard, grand chasseur de sectes devant l'éternel. (**) Feu vert utilisé sans états d'âme par Marie-Danièle Pierrelée pour ouvrir, malgré les syndicats, le collège pionnier du Ronceray. |
ARCHIVES ...
ATTAC
Vendredi 4 mai 2001, 19h30 : atelier public Thème : "L’enseignement européen sous la coupe des marchés. Sommes-nous vraiment concernés ?" Salle de l'association "Comme vous émoi", 5, rue de la Révolution, Montreuil, métro Robespierre. Possibilité de se restaurer sur place après le débat : veuillez confirmer votre participation par mel : rome@club-internet.fr Le GFEN et ATTAC 93 Sud vous invitent à un débat avec Nico HIRTT, enseignant, initiateur de l’Appel pour une école démocratique (http://users.skynet.be/aped/) et auteur de Tableau Noir, résister à la privatisation de l’enseignement et Les nouveaux maîtres de l’école : l’enseignement européen sous la coupe des marchés. Aujourd’hui certains veulent transformer l’éducation en simple
marchandise monnayable et rentable et ainsi dénaturer complètement
la relation pédagogique sous couvert d’adaptation et de modernité.
La marchandisation de l’enseignement se traduit par une adéquation
plus étroite de l’enseignement aux attentes du marché, mais
aussi par la transformation de l’Ecole en nouveaux secteurs économiques
générateur de profits privés et des savoirs en nouvelles
marchandises.
Les systèmes éducatifs européens sont soumis à un feu roulant de réformes. Aux structures d'enseignement centralisées on substitue des réseaux d'établissements autonomes et diversifiés en situation de concurrence mutuelle. Derrière le double alibi de la lutte contre l'échec scolaire et de la promotion de l'emploi se cachent des motifs moins avouables : les milieux patronaux exigent un enseignement rationalisé et dérégulé. L'école doit fournir les travailleurs flexibles que réclame la concurrence. Elle doit s'adapter à un marché du travail dualisé et instable. Elle doit transmettre moins de savoirs mais davantage de compétences adaptables. Elle doit sélectionner, diviser, hiérarchiser les jeunes. Enfin, l'école est appelée à s'ouvrir à un secteur privé en quête de nouveaux marchés. Lire aussi le récent document (janvier 2001) du groupe
Attac Nord-Essonne,
"L'éducation vue par l'AGCS".
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![]() Lundi 13, le C.A du collège (il s'agit d'une "cité scolaire") s'est prononcé contre ce projet. -------- (*) Pas à l'unanimité ... mais de justesse (12 voix pour - 10 contre). Les représentants des professeurs ont voté contre, et maintiennent leur opposition à la création de cette "annexe expérimentale". Statutairement, le vote "favorable" du C.A. lycée devrait pourtant, en principe, "suffire" à enclencher la procédure d'ouverture : attribution de locaux par la ville de Montreuil, financement par le Conseil général, détachement des professeurs... À suivre.
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LA PARISIEN - mercredi 15 novembre 2000
Montreuil Le collège Jaurès rejette le projet Déclic LE CONSEIL d'administration du collège Jean-Jaurès a mis son veto, lundi soir, à l'implantation dans l'établissement d'une unité pédagogique d'expérimentation pour accueillir le projet de développement expérimental de « collège-lycée d'initiative citoyenne », Déclic. Pourtant, le conseil d'administration du lycée s'était prononcé favorablement jeudi soir. C'est la troisième fois depuis sa création, en 1997, que Déclic essuie un tel échec. Il avait été successivement rejeté par les collèges De-Geyter à Saint-Denis puis Lenain-de-Tillemont à Montreuil. Aujourd'hui, il reste principalement deux solutions : s'installer ailleurs ou démarrer l'expérience au niveau des classes de seconde, première et terminale. Au ministère de l'Education nationale de trancher. Véronique Decker, présidente de l'association Déclic. « Aujourd'hui, je suis perplexe. Je me demande si l'innovation pédagogique peut s'implanter par le biais d'unités pédagogiques expérimentales soumises au vote d'un conseil d'administration. Ce nouveau rejet m'amène à penser que la meilleure solution est la création d'un établissement de secteur disposant de ses propres locaux, de sa propre équipe et de son propre conseil d'administration. Le gouvernement nous le refuse pour l'instant et les syndicats d'enseignants y sont opposés. J'attends maintenant de savoir ce que le ministère souhaite faire. » Anne-Marie Vaillé, présidente de l'Agence nationale de l'innovation pour la réussite scolaire. « Le vote négatif du conseil d'administration du collège rend difficile la suite du projet. Pourtant, il y a de la place pour tous : les moyens attribués à cet établissement n'ont pas été pris ailleurs et il n'y a pas d'enjeux risqués. Nous exigeons, par exemple, que les élèves soient évalués et que des passerelles soient prévues pour que ceux qui veulent quitter Déclic en cours de route puissent réintégrer la filière traditionnelle. Quant à l'intrusion du privé dans le public, il est hors de question de créer du privé sous contrat dans le public. C'est pour cela que le rattachement à un établissement existant est nécessaire. » Christel Keiser, professeur en BTS et déléguée syndicale (SN-FO-LC) au lycée Jean-Jaurès. « Le projet Déclic, c'est une atteinte à la laïcité, puisqu'il s'agit du projet d'une association privée, repris par l'inspection académique et soutenu par le ministère. Déjà, l'idée d'expérience me choque : les élèves ne sont pas des cobayes, ni à Montreuil ni ailleurs... En plus, on nous parle de volontariat alors que le projet de l'inspection académique évoque “la possibilité pour les parents qui n'adhèrent pas de le faire savoir”. J'ai peur que, de fait, il y ait une inscription d'office si on ne se prononce pas... En fait, même si les gens de Déclic ont de bonnes intentions, j'ai le sentiment que le ministère utilise Freinet pour d'autres objectifs, comme la déréglementation de l'enseignement public et sa professionnalisation... » Hélène Bry et Hugues Tailliez |
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DANS L'ÉDUCATION NATIONALE ?
"un projet dangereux pour "A la demande de la section F.O.
du lycée, je suis intervenu fermement devant Mr l'Inspecteur d'Académie
(le 16/10) pour demander que le projet "Déclic", rejeté par
l'A.G. et les deux principales sections syndicales (F.O. et S.N.E.S.) ne
soit pas mis en application.
Je vous transmets tous ces éléments pour que vous les communiquiez aux collègues. Il y a là un point d'appui. Si le choix incombe à la "communauté enseignante", c'est-à-dire aux collègues, il est plus que jamais nécessaire d'exiger du chef d'établissement qu'il respecte la volonté de l'A.G. qui a rejeté à juste titre ce projet dangereux pour l'Ecole Laïque et Publique. On ne peut en aucun cas imposer
un tel projet contre la volonté des enseignants.
M.S.
(Section Départementale 93 F.O.) 18 10 2000 |
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Communiqué officiel - juillet 2000:
"En accord ![]() nous travaillons actuellement pour une ouverture en septembre 2001.
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i m p r é v u s D É J À V U S ... LE COLLÈGE-LYCÉE
"D.E.C.L.I.C."
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MARDI 4 JUILLET 2000
Résumé des épisodes précédents : Tous les ingrédients semblaient réunis pour que cette fois, ça marche : - la mairie devait nous trouver des locaux - pour la tutelle administrative: le CA du collège J. Jaurès se réunissait hier, avec à l'ordre du jour la question : et la majorité était d'accord pour voter "oui" - l'équipe prof existe, les onze noms sont au ministère, prêts à être détachés. L'Inspecteur d'Académie,
furieux du fait que le ministère ait voulu innover en Seine-Saint-Denis
sans le consulter, a décidé de montrer au ministère
que lui, IA, était seul seigneur sur ses terres, et a téléphoné
hier au proviseur du lycée J. Jaurès lui demandant de ne
pas voter sur DECLIC au C.A.
D.E.C.L.I.C. n'a pas d'établissement de tutelle administrative, donc n'ouvre pas en septembre. Car sans tutelle, pas de détachements des profs, pas de locaux... |
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![]() O.K. D'ACCORD
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Pour un "D.E.C.L.I.C." dans l'Éducation Nationale :
UN COLLÉGE-LYCÉE PUBLIC"D'INITIATIVE CITOYENNE"
DANS L’EST PARISIEN ?Lancée en juin 1997 par une poignée d’enseignants,
très vite rejoints par des parents actifs,
cette "initiative citoyenne" espèrait être concrétisée dès la rentrée 98
par l’ouverture dans l'Est parisien (20°, Bagnolet, Montreuil ...),
d’un collège-lycée public à effectifs raisonnables,
avec une pédagogie active et coopérative
(Freinet, Pédagogie Institutionnelle...).NI GHETTO NI GOTHA.
Il s'agit de proposer ce type d'école dans un quartier "ordinaire", à des enfants et adolescents "ordinaires", c'est-à-dire non sélectionnés.
Pour être plus clair, puisque le nombre de mal-comprenants est en augmentation constante : il ne s'agit pas de refaire, sans les moyens humains et matériels, une sous - "Auto-Ecole" s'adressant, pour une durée limitée (quelques mois) à un nombre limité d'enfants-ados (25 à 30) déjà en rupture totale avec l'école, la famille, mais aussi souvent avec toute forme d'institution ou de loi.
Depuis 6 ans qu'elle existe, l'Auto-Ecole de Saint-Denis a fait ses preuves.
Il en faudrait des dizaines en région parisienne, et ailleurs.Il ne s'agit pas non plus de faire un clone (mais cette fois, dès le collège) du "lycée(?) autogéré(?) parisien", posé dans le 15° arrondissement, mais totalement désectorisé, recrutant ses élèves (2° - 1° - T) sur profil, en rejetant de fait ceux qui n'ont pas les codes culturels d'accès ni les bonnes informations à temps.
Un seul suffit très largement.Ni atelier de réparation d'enfants/ados "en danger" (suivis par la PJJ pour diverses raisons : fugues et/ou divers délits) à remettre en état pour les réinsérer si possible - et le plus vite possible ! - dans le "système traditionnel"; ni réserve communautaire pour ados baba-cools à distraire avec voyages, vidéo, théâtre, fêtes, relaxation et option club "Bac", parmi d'autres activités d'une M.J.C. privilégiée (25 postes de profs au "L.A.P." pour 20 à 150 "élèves" plutôt "bien élevés" réellement présents en cours d'année).
SAUVE QUI PEUT !
Deux sujets sont totalement tabous dans les statistiques et discours officiels ... et les explications de textes de la presse, même spécialisée dans le "scolaire" ou "l'éducatif":
- le nombre réel d'enfants et adolescents échappant à la scolarisation, inscrits dans un établissement, mais ne le fréquentant que très occasionnellement, voire pas du tout. Ce sont les services de Justice qui s'en émeuvent actuellement, puisqu'ils "accueillent" ceux qui se sont fait cueillir dans un supermarché ou dans un trafic quelconque.
- le nombre réel d'enfants et adolescents échappant à la sectorisation, dont les familles pratiquent "l'évitement", fuyant par tous les moyens (fausses domiciliations ou vrais déménagements) l'école, le collège ou le lycée du quartier.
Pas tous, espèrons-le - il faut "positiver" - par élitisme ou racisme, mais par refus de la pédagogie (ou l'absence de) qu'on y pratique.
A Montreuil et Bagnolet, cela commence à ressembler à une hémorragie, transformant de plus en plus certains établissements en ghettos.
UN LEGO ... DES EGOS ...
La liste de parents et diverses personnalités soutenant ce projet - nouveau et intéressant - s’est allongée au fil des mois, et des réunions mensuelles d’information sur l’avancée du travail (équipe, contacts, négociations) ont eu lieu d'abord au siège des CEMEA, dans le 19° arrondissement, puis à Montreuil et Bagnolet.L’équipe avait été reçue début mars 98 par M. Bernard Toulemonde, auteur du rapport (1) sur les "dysfonctionnements" du pilotage du système éducatif et de la mise en application de la Loi d'Orientation (Jospin, 1989) notamment au sujet du "Projet d'établissement". Il leur avait témoigné ses encouragements en les incitant à porter leurs efforts sur un quartier périphérique du nord-est parisien, plutôt en banlieue que dans Paris "déjà surdoté".
Mais nommé depuis Directeur des Collèges et Lycées, M. Toulemonde s'était fait beaucoup plus discret dans son soutien.
D.E.C.L.I.C. À LA RENTRÉE 98 ?
C'EST NON !Au tout début de l'été 98, restait encore à réussir le difficile assemblage :
- d’un accord politique (exprimé assez clairement à l'échelon du cabinet de M. Allègre, et sur le plan régional de Hélène Zanier, C.R., Verts)
- pédagogique (soutien de Philippe Meirieu, nommé depuis directeur de l'INRP)
- et administratif (le rectorat, très réticent, invoquant notamment l'hostilité des syndicats)
- d’un engagement d'élus locaux (assez mal-comprenants...) pour un partenariat efficace
- de l'engagement sans réserve d’enseignants pour transformer l'addition d' "ego-s" en équipe,
- de la bienveillance (?) des syndicats,
- et d‘une volonté clairement - et durablement - exprimée par des parents désirant offrir à leurs enfants et adolescents autre chose que la violence, l’indifférence, l'ennui et l’échec.
Dès la mi-août 98, rendez-vous, relances et mal-entendus reprenaient. Le rectorat "proposait" finalement l'ouverture de deux classes de 6°-5° (au profil et au recrutement assez flou, mais le terme de SEGPA a été évoqué...), se situant à Stains, Blanc-Mesnil, Pantin ou Saint-Denis, mais ni à Montreuil ni à Bagnolet, pour un motif de "carte scolaire".
Pas question d'une relative autonomie administrative avec un établissement de tutelle, comme c'est le cas depuis 1982 pour les quatre lycées "expérimentaux", mais d'une sorte d'annexe à un établissement déjà existant; le collège De Geyter (Saint Denis) étant rapidement "proposé" pour être celui-ci.
L'autonomie pédagogique, incluant des "détails" comme celui de disposer de locaux plus indépendants géographiquement, d'un budget, d'un espace adéquat et d'une cuisine autonome, restait encore assez floue. Flou également sur la validité du "projet DECLIC" face au projet/réglement intérieur de l'établissement-hôte, notamment en cas de conflit.
Local immédiatement proposé par le rectorat : l'ancienne gendarmerie face au collège De Geyter, qui abrite déjà l'association "Banlieue Bleue", et qui aurait nécessité des travaux plus ou moins longs, selon leur nature et le budget à négocier avec le Conseil Général.
Mais le 15 octobre, il s'avèrait finalement que ces locaux étaient déjà affectés à un autre usage !
L'éventualité d'autres locaux (à trouver rapidement) sur Saint-Denis restait ouverte, mais rendait de plus en plus problématique le démarrage de l'expérience début janvier 99.
A l'issue d'une réunion rassemblant des représentants du ministère, du rectorat, de l'INRP, et de l'association D.E.C.L.I.C. (enseignants et parents), le relevé des "propositions", au 1° octobre 98, était :
- Une ouverture de deux classes seulement (6° - 5°) - avec 6 postes d'enseignants, et non 7 comme espéré - pouvait être envisagée au mieux début janvier : le temps de l'accord du C.G. pour leur financement, et ... d'une information digne de ce nom - assurée aussi par les profs de l'équipe pré-détachée - des parents et des enfants concernés, pour un minimum de "volontariat".
Au moins pire : à la rentrée de septembre 99.
Au plus pire : en l'an 3000.- Classes de 4° - et ? - 3° : à la rentrée suivante ? (septembre 2000). Mais, précisait le rectorat : "à moyens constants" (sans poste ni budget supplémentaire !)
- Evaluation : placée sous la responsabilité d'une I.P.R., "accompagnée" par l'INRP. A l'issue de cette évaluation sur une durée de deux ans de fonctionnement, après la rédaction du rapport d'évaluation et sa remise à qui de droit pour décision :
- ajout éventuel des classes de 2°-1°-T (à partir de septembre 2002 ou 2003 ?), et ouverture d'autres - classes ? établissements ? - "Déclic" (toujours en fonction des conclusions - et de leur prise en compte ! - de l'évaluation ...et des critères de la "carte scolaire" ?).
En fait, il y avait deux virus dans le programme dicté par le rectorat le 1° octobre 98 :
- une première clause non écrite pendant la réunion a été ajoutée le lendemain par Mme Solliec directrice de cabinet, qui s'était proposée pour "remettre au propre l'accord manuscrit avant de le photocopier pour distribution" !
Les participants l'ont découverte à la lecture du relevé de conclusions de "l'accord" : "En fonction de l'évaluation, une extension du nombre de classes expérimentales sur De Geyter ou d'autres ouvertes sur le même modéle dans d'autres établissements de l'académie, pourront être envisagées, au terme de deux ans d'expérience".
- deuxième clause non écrite : ce relevé de conclusions était soumis ... à l'accord du C.A. du collège De Geyter. Réuni deux mois plus tard, fin novembre, celui-ci a voté à une écrasante majorité contre le projet de "greffe" de ces deux classes "Déclic" à l'établissement.Il faut noter également que ce collège, qui en était démuni jusqu'en octobre, a aujourd'hui un beau "projet d'établissement" comportant plusieurs paragraphes copiés-collés provenant du projet "Déclic".
.
Enfin, Madame Solliec, qui devait participer à une réunion au Conseil général, avec des représentants de la mairie de Saint-Denis et de "Déclic" au sujet des locaux (pour le financement desquels le C.G. devait donner son accord) ... n'a "pas trouvé le Conseil Général".- - Fin de l'épisode Saint-Denis - - .
Il est bien évident que les parents de Montreuil-Bagnolet dont les enfants auraient pu difficilement bénéficier d'une ouverture à Saint-Denis se sont sentis peu concernés par cette diversion.
Et tandis qu'une pétition circulait sans susciter suffisamment d'intérêt, ce n'est qu'au printemps 99 que de nouvelles démarches ont été engagées au niveau du ministère et de l'académie.
M. Da Cunha ayant réitéré le soutien du ministère au projet original, les premiers contacts avec le nouvel inspecteur de l'académie de Créteil semblaient s'orienter sur la bonne voie : ouverture en septembre 2000, avec un premier effectif d'une cinquantaine d'élèves, et une équipe cooptée sur la base du projet, dans un local indépendant, sous tutelle d'un établissement volontaire.
Mais la mise à disposition dès septembre 1999 de plusieurs professeurs en charge de la préparation du projet sur le terrain, se faisait curieusement attendre. Et un relevé écrit des premières discussions faisait toujours défaut.
... alors ... D.E.C.L.I.C. À LA RENTRÉE 1999 ?Début juin, le masque tombait : tout n'avait été, une fois de plus, que paroles verbales, les engagements pris n'engageant que ceux qui les croyaient de bonne foi.
mais oui, mais oui ...
Prétextant la "médiatisation" des négociations (10 lignes dans "La Lettre de l'Education" !), le successeur d'Odile Roze reportait d'un mois une réunion devant finaliser le projet.
Et le 7 juillet 99, c'était le retour à la case départ.
Revenant sur tous les "accord" conclus avec son adjoint, mais sans écrit, au cours des précédentes réunions, M. Delahaye dictait ses conditions :
- ouverture en septembre 2000 d'un "truc" ressemblant fort à une Nième classe-relais, sans la mondre garantie d'extension, ni de véritable indépendance quant à la pédagogie (locaux incertains, recrutement d'office dans les effectifs de l'établissement ... qui accepterait cette greffe). Avec obligation pour l'équipe de donner sa réponse, positive ou négative, dès réception d'une lettre, promise pour la rentrée 99, fixant les modalités de cette audacieuse initiative.
. .. Le 23 octobre au matin, les enseignants volontaires pour cette "expérience" constataient que cette lettre ne leur était toujours pas parvenue.
Le 23 octobre après-midi, réunis en Assemblée Générale, les adhérents de l'association D.E.C.L.I.C., prenant acte de ce mépris, décidaient de convoquer une AG extraordinaire pour fin 99, afin de prononcer la dissolution de l'association, et d'en informer les personnes et associations ayant apporté leur soutien à ce projet.-------------------------------------------
originel Au terme de nouvelles négociations au cours du premier trimestre 99/2000, une seule solution semblait pouvoir se dégager : la prise en charge par une partie des parents et des professeurs engagés dans le projet Déclic (initié il y a près de 3 ans), d'une "annexe" - relativement autonome ?- d'un collège situé à Montreuil (93).
L'ouverture était prévue pour septembre 2000. Suite à d'importantes concessions par rapport au projet initial, l'Inspection Académique s'était déclarée très favorable et garante de cette ouverture, et le vote du C.A. du collège Lenain de Tillemont était considéré comme acquis.
Le mardi 29 mars, ce C.A s'est très majoritairement - 17 contre et 4 pour - prononcé contre l'ouverture de cette "structure".
Les plus hostiles étant les parents, suivis par le délégué de l'E.N., et par les professeurs.
On peut donc s'interroger :
- sur la validité du "I.C." (Initiative Citoyenne) du nom de l'association DECLIC
- sur la crédibilité à accorder aux déclarations ministérielles (réforme des collèges)
- sur la volonté des enseignants à faire évoluer le système éducatif.... Et relire les résultats du sondage paru le 15 août dernier quant à "l'évolution" de la demande des parents (page "TITRES" : "Enfin une bonne nouvelle pour toutes les sectes!")
... ou éventuellement à la RENTRÉE 2000 ?
pourquoi pas ...
MÉPRISE ET MÉPRIS
Alors que le projet "D.EC.L.I.C.", depuis le "4 pages" originel jusqu'au "130 pages" remis au Rectorat en juillet 98, en passant par le "44 pages" largement diffusé, précise clairement qu'il s'adressse à tous - et donc bien en amont d'un atelier de réparation ou d'une aire de repos - il a été constamment et volontairement "lu" avec des oeillères.
Par le rectorat : "Tiens, voilà des zozos qui veulent travailler en équipe avec une pédagogie "nouvelle" (!), et qui insistent. Parfait, on va les coller dans un établissement difficile qui leur filera ses traînards, rebelles et autres originaux.
Rendez-vous dans deux ans : on verra s'ils ont fait des miracles !"
Par des enseignants, syndicalistes, élus : "On n'a pas besoin de vous et d'un établissement élitiste ici. On était justement en train de réussir à améliorer les choses, vous allez casser tous nos efforts!"
Tous, en choeur : la pédagogie active et coopérative, de type Freinet ? Mais on connaît, on en a tous fait, et d'ailleurs ça ne marche pas !... Car, en fait, "on" ne souhaite pas que "ça marche" : que resterait-il alors d'un "système" qui depuis sa fondation repose sur deux cales : la méprise et le mépris.(2)
Quel âge auront les enfants et adolescents des parents de Montreuil, Bagnolet - et d'ailleurs ! - lorsqu'ils pourront bénéficier de ce type de pédagogie ?
... dans ce cas, peut-être à la rentrée 2001 ?
mais oui, mais oui ...
Roger Auffrand
(1) cf : 68 - 98 : les 30 p(l)eureuses.
(2) cf "Freinet dans le système éducatif français"
Catalogue des bonnes intentions 99 (remix des projets de réformes Savary-83, Jospin-89) :
B.O. de l'E.N. (Suppl. au n° 23 du 10 juin 1999)
"Le collège des années 2000 - La mutation des collèges : un collège pour tous et pour chacun"
http://www.education.gouv.fr/bo/1999/sup23/default.htm
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L’avant-projet pédagogique détaillé (44 pages 30 frs franco) sur le "pourquoi", "pour qui" et le "comment" de ce collège-lycée "d'initiative citoyenne (D.E.C.L.I.C.) peut - devrait - intéresser tous les parents, et enseignants désirant le comparer avec le projet - s'il existe ! - de leur établissement, et/ou s’en inspirer pour travailler à la création d’un établissement d'inspiration similaire dans leur région.Les personnes et associations suivantes soutiennent ce projet :
Christiane ALINC, coordinatrice équipe école Vitruve. Michèle AMIEL, proviseur, Noisy-le-Grand. Roger AUFFRAND, annuaire écoles différentes, Possible-A.I.E.. Jean-Pierre BAGUR, chercheur Sciences de l’Education Nanterre Paris X. Jean-François BAILLON, Principal collège G. Brassens, conseiller municipal et régional, Sevran. Eric BEAUMARTIN, maître de conférences Université Paris III. Jean-Luc BENNHAMIAS, secrétaire national des Verts. Bernard BIER, chargé d’études, ministère J.S.L. Patrick BOUMARD, directeur du Laboratoire Sciences de l’Education, Rennes II. Bernard BOURDON, géologue, chercheur à Paris VII. Elisabeth BUSSIENNE, présidente du C.R.A.P. Cahiers Pédagogiques et Association C.R.A.P. Gabriel COHN-BENDIT, initiateur du Lycée expérimental de Saint-Nazaire. Association DECROLY. Pierre-Gilles DEGENNES, prix Nobel de physique. Fabienne D’ORTOLI, directrice Ecole de la Neuville. Philippe DUBOIS, président C.R.P.A. Raymond FONVIEILLE, Sciences de l’Education ParisVIII. Ginette FRANCEQUIN, Service Formation de l’I.N.E.T.O.P. Aude GERBAUD, déléguée SNES. Claire HEBER-SUFFRIN, Réseaux Echanges de Savoirs. Jean HOUSSAYE, enseignant-chercheur Sciences de l’Education Rouen. Marima HVASS, présidente de l’A.N.E.N. Leila JOSEPH, directrice d’école. Marie LABORDE, écrivain. Laboratoire de Recherche en Analyse Institutionnelle de Paris VIII (René LOURAU, Antoine SAVOYE, Rémi HESS, Gilles MONCEAU, Patrice VILLE...). Nicolas LAKSHMANAN, président, et association MPI-CEPI. David LANGLOIS, chercheur au C.N.R.S. André LEGRAND, Président de Paris X-Nanterre. Dominique LEJEUNE, sociologue. François LEMENAHEZE, enseignant Ecole Ouverte Nantes, Président ICEM (44). Pierre LEVI, ingénieur démographe à l’ORSTOM. Jean-Charles MARROUIN, directeur Collège Ecole Nouvelle La Prairie. Patrick MATRAY, proviseur adjoint. André MATHIEU, ancien président ICEM-Freinet. Philippe MEIRIEU, Sciences de l’Education, Lyon. Robert MISRAHI, philosophe. Ariane MORRIS, éditrice Syros. Pierre NGUYEN, directeur des études de collège. Hervé NUNEZ, enseignant responsable du secteur art et création de l’ICEM-Freinet. Jacques PAIN, Sciences de l’Education Paris X. Marie-Louise PASQUIER, Association MONTESSORI de France. Angélina PERALVA, sociologue (CADIS, EHESS). Marie-Danièle PIERRELEE, initiatrice de l’Auto-Ecole de Saint Denis, présidente de l’association Initiatives Educatives. Frédéric PUZIN, Inspecteur E.N. 1° Degré, conseiller municipal, Sèvres. Philippe QUENTIN, Inspecteur E.N., Hérault. Patrice RANJARD, Sciences de l’Education. Jean-Pierre ROSENCZWEIG, président du Tribunal pour enfants de Bobigny, président de l’A.N.C.E., président de l’A.P.C.E.J.I. Joseph ROSSETTO, proviseur adjoint lycée Jean Moulin, Blanc Mesnil. Lyne ROSSI, directrice Ecole Autrement, Arcueil. Thyde RUSSEL, responsable associatif, Bonaventure. GéraldSCHLEMMINGER, Sciences de l’Education Paris XI, responsable I.C.E.M.-FREINET. Michel TOZZI, maître de conférences, Sc. de l’Education, Montpellier III. Guy VERMEIL, médecin pédiatre Michel VIBERT, principal de collège, Douvres. Hervé VIEILLARD-BARON, maître de conférences IUFM Versailles. Alain VULBEAU, Sciences de l’Education Paris X. Hélène ZANNIER, conseillère régionale.
... et vous invitent à les rejoindre !LA SUITE : [ D.E.C.L.I.C. "DERNIERE HEURE" ]
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