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![]() ![]() CHAT/FAQ les "écoles différentes" (suite et à suivre ...) Un peu "rewritées", complétées, et documentées avec références et liens : à prolonger, ou pas, ici, si cela vous intéresse ! le téléphone portable,l'état des toilettes, le créationnisme... |
- Et après ? ... et "plus tard" ?! - "Où en est la création de collèges expérimentaux" ? - Ecole à la maison ("instruction en Famille", "homeschooling") : connait-on les chiffres exacts ? |
1.) Comment mettre en valeur l'Éducation
Nouvelle qui respecte les rythmes de l'enfant et le sens donné
aux apprentissages alors que la menace de l'échec
scolaire pousse aux devoirs intensifs et au savoir appris par coeur?
Corinne |
Peut-être en en étant - fortement ! - convaincue vous-même ? |
1bis) Et après
? (changement d'école, de cycle).
Et ... plus tard ("dans la vie") ? (= le retour sur investissement ?!) |
ET
APRÈS ?
Il n'existe en fait aucune étude "scientifique", aucune possibilité/volonté de traçabilité, ni statistiques fiables. Sur quoi ces statistiques
devraient-elles d'ailleurs porter ?
Lorsqu'un enfant
réintègre le système "classique", à l'occasion
d'un changement de cycle, par exemple, il est notoire
Et "plus tard"
?
Tout dépend
en fait, évidemment, de plusieurs facteurs, et notamment :
Il est évident
que les "résultats" (scolaires, professionnels) ne sont pas les
mêmes selon qu'un enfant y aura fait l'essentiel de sa scolarité
(les premières années notamment), ou qu'il y sera arrivé
après de multiples accidents ou "décrochages" : en désespoir
de cause !
Dans l'ensemble, avec un recul de près de 30 ans, et des centaines voire milliers d'entretiens avec des parents et anciens, il semble évident - avec les réserves ci-dessus et ... ci-dessous - qu'ils en sortent mieux "armés" : plus confiants en eux-mêmes, leurs possibilités. Cela ne suffira évidemment
pas à gommer magiquement les profondes
inégalités de départ ( diplômes, fortune,
carrière, relations des parents, etc...).
Mais pourrait - peut-être, un jour (?) - y contribuer ? |
2.) Pensez-vous vraiment que les enfants n'ont pas besoin d'apprendre
l'autorité et l'ordre pour avoir un
cadre solide dans leur vie?
Jon |
Non, pas
du tout cela. Aucun des pratiquants de l’Education Nouvelle (*)
ne pense cela.
Mais tout dépend de la façon dont cela s’apprend! Les écoles «différentes» (du « traditionnel », et entre elles) ont une particularité : celle d’appartenir à un grand courant pédagogique de référence (donc formation initiale ET continue). Et donc aussi un véritable «projet pédagogique», et pas seulement un «règlement intérieur» avec listes d’interdits et de sanctions. ------------ (*) Ce label ayant été, lui aussi, évidemment, détourné, dilué, récupéré, et parfois depuis belle lurette. L'histoire de "l'école - ou l'éducation - nouvelle" n'est pas un long fleuve tranquille, et sous ce terme générique - et historique - on retrouve aujourd'hui, et quasiment dès le milieu du siècle dernier, des courants ayant - dans les motifs et les pratiques - peu d'affinités. Voire, pas du tout. L'une des plus anciennes de ces écoles vient d'ailleurs d'être rachetée. Et par de grands amateurs de ... «l'innovation» : … La Fondation Varkey GEMS vient en effet d’annoncer la création du « premier prix mondial des professeurs ». Pour postuler, il suffit d’être « un enseignant remarquable ayant apporté une contribution exceptionnelle à la profession ». La fondation émane de la GEMS Education, un groupe privé détenteur de réseaux d’établissements sur tous les continents qui vient d’acquérir l’Ecole des Roches. Soit l’établissement le plus onéreux de France… |
3.) Comment l'Education Nouvelle, respectueuse des rythmes de l'enfant
et des étapes de son développement peut-elle être mise
en valeur dans une société qui réclame l'efficacité
dès la petite enfance, où la menace de l'échec
scolaire pousse au travail intensif, subi et donc douloureux?
Corinne |
« Mise
en valeur » ? Elles ne sont en tout cas pas du tout clandestines
!
Chaque année, des articles, des émissions radio, tv, mais aussi de nombreux sites web (et listes, forums, etc..) permettent de mieux les connaître. Et le "guide-annuaire" existe depuis 25 ans ! Quant au «travail subi et donc douloureux», il ne donne pas forcément de bons «résultats», ni même forcément les «diplômes» espérés…ni les «carrières»… Et on sait, a posteriori, que les enfants/ados sortant de ces écoles, ne sont pas plus démunis que d’autres face à la société telle qu’elle évolue, ou régresse… |
4.) Depuis quand l'autorité et l'ordre sont-ils au programme
scolaire? L'autorité et l'ordre ne rentreraient-ils pas plutôt
dans les attributs des parents?
Olivier |
L’enfant/ado
passant entre 6 et 8 h par jour à l’école, celle-ci ne peut
évidemment pas se contenter de compter/rejeter la responsabilité
sur les parents pour ce «problème»…
Le «programme scolaire» ne peut bien entendu se dérouler que «dans l’ordre». Mais tout dépend de la définition exacte de «l’ordre»… et des moyens utilisés pour l’obtenir ou le rétablir… Dans les écoles «différentes», cela fait partie des questions sur lesquelles les enfants/ados ont droit à la parole. Chez Freinet, par exemple, on en discute, au «quoi d’neuf?» du matin, de façon institutionnelle, régulièrement, et à plus forte raison en cas d’incident. A la Neuville (école de «pédagogie institutionnelle»), également. Et à Summerhill, c’est un des fondements de l’école. |
5.) On fait aujourd'hui l'école comme il y a 100 ans à
quelques détails près. Qu'attend-on de l'école? Qu'elle
forme
de bons soldats ou des gens curieux et bien dans leur peau? Et pourquoi
les élus d'un système iraient le modifier (pour aller vers
une éducation différente, ndlr.)?
mistarl |
Effectivement,
le modèle est à peu de choses près, toujours celui
inspiré et appliqué par Fichte
au tout début du 19ème siècle, puis «traduit»
par Jules Ferry, quelques décennies plus tard en France.
On a peut-être moins besoin de «soldats» disciplinés aujourd’hui (quoi que… ?) , mais toujours de citoyens-consommateurs, dociles, formatés. Cela semble être toujours le «cahier des charges» de cette institution… Et les élus, de tous bords, n’ont effectivement pas fait grand chose toutes ces décennies pour le modifier. Mais les «élus» ne le sont-ils pas par des … «électeurs»? |
6.) Les heures de cours soustraites
aux élèves n'ont-elles jamais été compensées?
Sartori |
Je ne comprends pas très bien la question. On sait que la France est l’un des pays d’Europe ayant le plus d’heures et de jours de cours par an… |
7.) Les écoles Montessori ont été créées,
à l'origine, pour intégrer les élèves en difficulté,
or la plupart d'entre elles coûtent une fortune (400€ par mois),
ce qui exclut les plus modestes, n'est-ce
pas un paradoxe ? pourquoi toutes ces écoles ne sont-elles pas sous
contrat avec l'état et donc accessibles à tous?
Nine |
Le Dr Maria
Montessori avait effectivement « inventé » sa pédagogie
avec et pour des enfants très défavorisés.
Aujourd’hui, ces écoles sont pour la quasi-totalité des écoles privées hors-contrat. Le "contrat d'association" n'est, de fait, accordé - quasiment uniquement - qu''aux établissements confessionnels. Elles doivent donc équilibrer leurs comptes avec la seule participation des parents. Beaucoup pratiquent tout de même, lorsqu’elle le peuvent et/ou le veulent, une forme de péréquation, en tenant compte des revenus familiaux. Ceci dit, pour une certain nombre de familles pas trop «défavorisées», cela relève du «choix».. entre différentes options de dépenses. Certains frais de compensation (portables, fringues, loisirs...) peuvent être assez élevés... |
8.) Il ne faut pas oublier le bien être de l'enfant ceci est
une évidence néanmoins l'école est une instance de
socialisation et elle doit inculquer certaines valeurs
et normes! Croyez vous qu'un enfant de 10 ans sait ce qui est bon
ou mauvais pour lui? Après tout à quoi sert la culture si
ce n'est à avoir une liberté de choix?
sonia |
Un enfant
« sait », « sent » plus de choses qu’ « on
» ne le croit ou dit. Surtout à 10 ans.
Ensuite, c’est une question de projet et de pratiques pédagogiques. D’une cohérence dans l’équipe pédagogique, et …entre cette équipe et les parents. |
9.) Calculez le nombre de profs et le nombre d'élèves
et vous découvrirez des classes surchargées de 12 à
13 enfants. Que font les autres profs?
Sartori |
On ne bulle
pas plus chez les profs que dans d’autres secteurs, du public comme du
privé.
Et les chiffres avancés ici ou là de « profs sans classe » sont à vérifier, et camouflent d’autres intentions… |
10.) Jacques Chirac avait supprimé le service militaire Sarkozy
pourrait supprimer l'école obligatoire
pour passer à la postérité... Voyez Charlemagne on
en parle encore... est-ce que ça le rendrait populaire auprès
des jeunes, sûre qu'ils vont voter pour lui en 2012 et en 2017?
Dan |
Ce serait à suggérer à l’intéressé. Mais il a déjà fort à faire avec ceux qui sont déjà « déscolarisés » (les «décrocheurs-décrochés»), les absentéistes chroniques… |
11.) Ils ne savent même pas lire à l'entrée
en sixième! Vive l'indépendance de l'école, du lycée,
du collège. Quand seront-ils autonomes? Un
chef, le directeur, ""dirige"" toute l'équipe. C'est lui
: - qui la compose ( avec le droit de se séparer des incompétents),
- qui la surveille, - qui donne les orientations, - qui se préoccupe
de la discipline et de la sécurité de l'établissement.
En deux mots : responsabilité, efficacité. Seuls les résultats
reflèteront la valeur de l'établissement. Qu’en dites-vous?
Sartori |
Comme en
Grande
Bretagne ? Comme aux USA
?
L’école-entreprise, on sait parfaitement ce que ça donne. En dehors des slogans de bonimenteurs (idem pour le «chèque-éducation», «voucher»), et vrp du «Marché de l’éducation», on peut aisément faire le bilan de ces «innovations», et celui des dégâts collatéraux. Rubriques «violences» dans les pays anglo-saxons -, mais aussi «illettrisme»! cf BBC News, Times Educational Supplement, etc… D’intéressantes rubriques, très documentées, sur le site des «écoles différentes» : vous y êtes ! |
12.) Ces dernières années, on a multiplié les
heures de cours et surchargé les programmes scolaires. Résultats:
le niveau des jeunes n'a jamais été aussi faible, les élèves
sont saturés, ils sont en overdose de cours, on leur enseigne des
choses complètement inutiles au détriment des fondamentaux,
on génère de la frustration et de l'échec chez celles
et ceux qui ne trouvent pas leurs marques dans le milieu scolaire, on oublie
qu'on se construit et qu'on s'instruit à l'école mais aussi
à l'extérieur de l'école (dans la vie de tous les
jours, au cinéma, en lisant, en allant au théâtre,
en allant sur Internet) et ce, durant toute sa vie et pas uniquement durant
ses 20 premières années. Bien entendu, il
faut supprimer le collège unique et il faut que les parents s'occupent
de leurs enfants.
mfel |
«Il
faut»? Yfaucon? Yaka? Yzonca? Le «retour aux fondamentaux»:
air connu. Le
pensionnat de Chavagnes?
Bien sûr qu’on apprend aussi en dehors de l’école, et toute sa vie. C’est pourquoi l’école doit non seulement «transmettre des connaissances» dans l’ordre et la discipline, mais aussi, et dès le plus jeune âge «apprendre à apprendre». Cela ne peut se faire par la terreur, la passivité. Les écoles «différentes» , toutes pédagogies confondues, partent des besoins de l’enfant, de sa nature, de ses curiosités. Lui font confiance. C’est tout sauf du laxisme «soixanthuitard»! Oui l’enfant y est toujours «au centre». Je sais, ce n’est plus «tendance»… |
13.) Alors moi je propose d'abaisser l'âge
de la scolarité obligatoire, histoire que les gens qui ne
veulent pas suivre l'enseignement gracieusement dispensé par l'impôt
citoyen, puisse quitter le système dès la fin du primaire,
puisqu'ils souhaitent le rester de père en fils depuis la nuit des
temps
cavos |
Et vous proposez
également d’abaisser au
même âge celui de la majorité ?!
Puis de vous présenter aux élections…? |
14.) Peut-être faut-il alléger les programmes et axer
la spécialisation des individus. Je prends comme exemple les mathématiques.
Après un certain cap et niveau, ils peuvent être utile à
la spécialisation dans tel ou tel domaine. On devrait pouvoir se
spécialiser plus tôt et privilégier des formations
et ou journées ateliers pour se découvrir de nouvelles passions.
Par ce qu'après tout, nous travaillons plus longtemps avant la retraite.
Autant que ça nous plaise, non?
sniper |
Se spécialiser
très/trop tôt ? Au dépens d’une culture générale
?
C’est une tendance : avec des enfants dits intellectuellement précoces. Les filières existent déjà. Mais pas sûr qu’il soit souhaitable de généraliser. La « culture générale » permet aussi de se réorienter, se remettre en selle, à 30, 40, 50, 60 ans… |
15.) Certaines de ces écoles peuvent-elles cacher
des sectes?
Si oui, comment le savoir avant d'y inscrire son enfant? cat |
En ne l’inscrivant
pas les yeux fermés, ni dans l’urgence !
Prendre le temps de se documenter, d’aller
voir, participer à une réunion de parents, une fête
de fin de trimestre.
Loi protection
de l'enfance article 22 :
Le
code de l'éducation, qui a remplacé la loi de 1882 sur
l'instruction, (et qui concerne également les écoles privées
hors contrat), a donc été modifié en mars 2007.
Le quatrième alinéa de l'article L. 131-10 du code de l'éducation est complété par une phrase ainsi rédigée : « Il vérifie notamment que l'instruction dispensée au même domicile l'est pour les enfants d'une seule famille. » ("...afin d’éviter le détournement par des associations sectaires de cette liberté offerte aux familles. Afin de décourager encore davantage les mouvements sectaires de recourir à cette forme d’enfermement des enfants, le Sénat s’est montré encore plus restrictif en limitant l’instruction à domicile aux enfants d’une seule famille".) - Autre source de conseil/vérification : la mairie, les services académiques. Les «sectes» sont assez vite
repérables et repérées.
|
16.) Comment être sûr de la qualité
de la pédagogie d'une ecole nouvelle ?
cat |
En prenant
le temps de rencontrer des parents, des anciens élèves aussi.
En n’attendant pas le dernier moment pour une inscription en catastrophe, et en n'attendant/demandant pas tout et le contraire à une école «nouvelle» ou «différente» ! Le guide-annuaire des écoles différentes, qui les suit/accompagne depuis un quart de siècle, est une assez bonne source, aussi. Pour poursuivre/développer certains points oubliés ici ou trop vite abordés, n’hésitez pas à consulter le site web du même nom. Un peu touffu, mais des centaines de pages sur ce sujet. |
17. A propos
de "l'école à la maison" ou de "l'instruction
en Famille", à deux jours
d'intervalle on peut lire :
"Entre 30 000 et 40 000 enfants seraient instruits à domicile. ("Le Figaro du 8 sept.), puis "En France, 3 000 enfants ne vont pas à l'école et sont instruits par leurs parents." (Le Parisien du 10 sept) Un écart de 1 à 10 ! Connait-on les chiffres exacts ? valérie |
Un autre
magazine,
'"vivre autrement", en février, parlait déjà
de "plusieurs dizaines de milliers". Chiffres totalement fantaisistes fournis
par des militants prosélytes.
C'est d'ailleurs
également le "manager" de l'une des associations qui se dévoue
pour rédiger la fiche wikipedia - très
"encyclopédique"
! -
S'agissant des chiffres, une ultime (*)
version a été fournie à l'afp le 10 sept.: "Selon
Mme Vincent, "de 1.500 à 3.000 élèves entre 6 et 16
ans" reçoivent une instruction parentale"
persistant à entretenir la confusion avec "les enfants d'abord" (le livre !) Belle o.p.a. marketing sur un courant qui s'inspirait, à ses débuts, en France, des analyses et témoignages de Christiane Rochefort et Catherine Baker. Et le feint encore ! C'est nettement plus raisonnable : Chiffres du ministère : " 2006" /.../ enfants éduqués dans les familles : il y en a eu l'an dernier 2869, et nos inspecteurs des corps territoriaux ont procédé à 1149 contrôles. Nous avons eu 23 mises en demeure de scolarisation." Jean-Yves
Dupuis et Pierre Polivka.
(Audition de la commission d’enquête parlementaire relative à l'influence des mouvements à caractère sectaire et aux conséquences de leurs pratiques sur la santé physique et morale des mineurs, le 10 octobre 2006).
(*) En
fait, toutes les CAF n'ont pas la même politique de contrôle,
Quant à l'association qui s'agite énormément
depuis des mois (communiqués, pétition,
"Journée
Internationale pour la Liberté
d'Instruction", lobbying auprès de parlementaires
et sénateurs
- et des ministres - forums tous azimuts...), et malgré de fructueuses
opérations de séduction auprès de médias en
mal de "sujets" pittoresques et de-bien-belles-images (ou histoires) comme-en-aimerait-en-voir-plus-souvent,
ses effectifs d'adhérents-protégés (turnover
avec beaucoup de parents de nourrissons, de passage) sont bizarrement ...
en baisse (*) après une année et une A.G. ( très)
AGitées !
et certaines versent déjà l'ARS à des parents dont les enfants sont "scolarisés" à la maison. "Je suis
allée cette année pour la première fois à la
rencontre annuelle
avec beaucoup d'enthousiasme, et en suis repartie. .. avec beaucoup d'amertume... J'étais adhérente depuis 1 an et c'était ma première A.G.. Comme il semble que l'A.G. démarre une année d'adhésion et non la clôture comme cela serait logique, j'ai donc renouvelé mon adhésion juste avant l'A.G. pour y participer. Ce que j'ai vu, entendu, m'a profondement choquée, à tel point que lorsque certaines personnes en sont venues aux mains, je suis sortie, et je n'ai pas pu comme 95% des personnes présentes, rentrer juste après pour voter et faire comme si de rien n'était...." (une participante)
|
18. Bonjour, je recherchais sur internet des informations
sur les distributeurs
automatiques de fruits dans les établissements d'éducation.
J'ai trouvé votre dossier qui date de 2004, quelle est la situation
aujourd'hui, les distributeurs de fruits sont-ils autorisés? des
établissements peuvent-ils nous conseiller sur ce sujet?
jocelyne |
Petite
histoire :
- 14 mai 2003 : Proposition de loi "instaurant le principe d'une distribution journalière de fruits frais dans les établissements d'enseignement publics et privés sous contrat." (Jacques Remiller, député Isère) - 21 Mars 2006, Yannick Favennec, député de Mayenne, dépose une "Proposition de loi tendant à ce que les établissements scolaires assurent la distribution de fruits et légumes". et 6 mois plus tard remet un rapport au 1er ministre ("Implication des filières agricoles à la qualité nutritionnelle des aliments") rappelant, entre autres, cette proposition. Mais l'article 30 de la
loi d'orientation de santé publique est toujours en vigueur
: tous les distributeurs sont interdits !
Il est tout de même surprenant qu'on ne puisse envisager ce problème que sous l'angle des "distributeurs automatiques" ... dans des établissements, d'éducation, nationale ! Tôt ou tard, il en
sera de même pour l'autre "problème" récurrent (de
"récurer"?)
: celui des WC,
souvent d'une saleté repoussante, sans papier, voire sans porte,
ou bouchés, etc...
Cela pourrait tout simplement relever de la compétence et responsabilité d'une "coopérative scolaire", qui vend déjà de multiples choses. Ceci dit, avec ou sans distributeurs,
c'est la question du "grignotage", et donc de l'obésité qui
inquiète les pédiatres.
Mais ce qui semble évident pour la plupart des tout-petits ne l'est pas forcément pour les plus grands, notamment, mais pas uniquement, dans les écoles de quartiers "défavorisés" ou le petit déjeuner est souvent inexistant ou remplacé par une pièce de 1 ou 2 euros pour l'achat d'une boisson gazeuse ou d'une friandise sur le chemin de l'école, du collège ou du lycée : "C'est au collège qu'il faut relancer la collation !" La loi interdit les "distributeurs", et ce n'est pas plus mal : machines coûteuses en achat, amortissement, énergie, entretien, et dans lesquelles on aurait probablement vu arriver, après les fruits, des boissons, ou friandises "aux fruits" ! La loi n'interdit pas aux
parents, enseignants et élèves, de croquer une pomme glissée
dans le sac, d'en offrir une à un copain.
(*)
Une partie des élus UMP sont réticents face au projet de
cantines "bio"
Légumes
et fruits : trop chers ou trop fades ?
... Et un rapport :
... Et un tout nouveau
rapport (03 10 07) :
Bientôt
des fruits gratuits ?
Du
bio dans les cantines, c'est possible !
Proposition
du "Grenelle Environnement" :
septembre
2008 - Progrès
du bio dans les cantines scolaires
octobre 2009 :
le ministre de l'Agriculture
Bruno Le Maire, pour répondre à un auditeur en larmes, producteur
de fruits, a
dit une grosse bêtise :
"Avec
76.000 t de pesticides par an, la France est le premier consommateur d'Europe
et le 3è du monde".
Le ministre de l'Alimentation
Bruno Le Maire a annoncé vouloir qu'à la rentrée 2010
un million d'écoliers puissent manger chaque semaine "un
fruit à la récré",
« Dans ce menu, il n'y a pas de viande car l'élevage peut abîmer notre planète » : en proposant en mars un repas végétarien aux enfants de ses cantines scolaires, la ville de Saint-Nazaire s'est attirée les foudres des syndicats d'agriculteurs FNSEA et Jeunes Agriculteurs. ... En France, 6 millions d'enfants fréquentent les cantines de la maternelle au lycée. "Le repas de midi représente 40 % des apports nutritionnels de la journée et doit être un repas équilibré", rappelle Marie-Line Huc, membre de l'AFDN. Contrairement aux idées reçues, "un repas équilibré ne coûte pas plus cher", assure Nicole Darmon, chercheuse en nutrition, qui a effectué une étude auprès de soixante-quinze écoles. Certes, les matières premières sont plus onéreuses mais, précise Mme Darmon, les quantités servies sont moindres, "alors que dans la restauration classique 30 % à 40 % des produits finissent dans la poubelle"... Les parents d’élèves de la FCPE attendent toujours que les pouvoirs publics légifèrent sur la qualité de l’offre alimentaire dans les restaurants scolaires. Malgré les promesses de la ministre de la Santé et de celui de l’Agriculture, rien ne vient depuis deux ans maintenant. Face au silence des sénateurs et des députés, aux reports d’année en année d’engagements en dehors de la bonne volonté des uns, la FCPE en partenariat avec l’ANDRM (association des directeurs de restauration municipale), et l’AFDN (association française des diététiciennes et nutritionnistes), le CENA et les acteurs du plan national nutrition santé ont décidé de lancer une nouvelle mobilisation sur tout le territoire. L’objectif est de permettre à tous les enfants de la maternelle au lycée : de bénéficier chaque jour d’un repas complet, varié, équilibré, composé de produits de qualité, de saison, de gouter une cuisine faite de produits simples, qui s’appuie sur les savoir-faire des équipes de la restauration. Cet équilibre est nécessaire et tous les acteurs reconnaissent que c’est une question de santé publique. Le WWF lance un "appel du 18 juin" pour soutenir le bio dans les cantines. "Comment un pays riche comme la France peut-il mégoter sur les 20 à 70 centimes supplémentaires d'un repas scolaire bio?" 75 % des parents souhaitent que l’on propose des plats bio dans les cantines. En 2009, un tiers des élèves y ont goûté contre 24 % l’année précédente. Et les parents déclarent être prêts à acquitter 7 % de plus pour un repas à la cantine scolaire s’il est composé de plats bio. ... comment faire pour obtenir une cantine bio pour ses enfants ? Se regrouper entre parents, en parler au chef d’établissement, voir avec le maire, qui est responsable de la restauration collective, les cuisiniers, les «acteurs locaux de la filière biologique», comme on dit. Tâcher de convaincre tout le monde que le bio, c’est aussi une manière de lutter contre les problèmes liés à la suralimentation et à la malbouffe. Les éco-délégués, grâce à un logiciel diffusé par la région Ile de France, ont pu prendre conscience que la répercussion de la nourriture en terme d’effet de serre était variable d’un aliment à l’autre. Ainsi, l’impact du porc est-il, de ce point de vu, bien moindre que celui du veau. Mais au fait pourquoi ? C’est la réponse à laquelle les éco-délégués devaient répondre, dans le cadre d’une recherche personnelle. Voici l’enquête, fouillée et richement illustrée, de deux élèves de 6e, Gabrielle et Alice ... |
19.) à propos du collège ... où
en sont les projets de création de
collèges et lycées "expérimentaux"
(publics)?
marilo |
Serpent
de mer...
Il faudrait déjà savoir ce qu'on entend par "expérimentaux" ! Que veut-on "expérimenter" ? Avec quels moyens ? Combien de temps ? Des collèges "différents" ? Jusqu'où ?! et ... pour/avec quels élèves ? Pour tous ? Ou uniquement pour les rebuts ("décrocheurs"/décrochés) ? Quel bilan des établissements existant depuis plusieurs décennies ? Les dernières annonces dataient
du dernier passage de Jack Lang au ministère (avril 2000 - mai 2002)
et de la création du "CNIRS"(Conseil
National de l'Innovation pour la Réussite Scolaire).
Quelques-uns ont ouvert, d'extrême
justesse, d'autres pas.
Quinze jours après ce "chat" sur
les "écoles alternatives", et tandis que s'amorçe, au couteau,
le casting de FR2 pour la première des "100 français qui
font bouger la France" (fourre-tout séquence "école"),
Gaby Cohn-Bendit, l'Ancien, ex- "pilote du CNIRS", entame de "chaleureuses",
dit-il, discussions avec M. Darcos pour proposer une réponse à
un - douloureux - problème : la désertion programmée
de certains collèges de banlieue ("défavorisée",
disent-ils) pour cause de suppression, annoncée, acceptée,
de la carte scolaire : " Ils vont perdre beaucoup d'élèves.
Que vont devenir ces établissements désertés par les
élèves les plus aisés ?".
L'offre de marché n'est pas nouvelle
: voici près de douze ans (février 1996), la même proposition,
exactement identique, avait été faite au ministre de l'époque,
suite à une série de violences dans des établissements
de banlieue.
2007-2008 : Nouvelle rustine sur une
bouée, une baudruche, ou un canot de sauvetage ?
(*)
A titre d'exemple : l'un des invités de FR2 (les 100 qui ...) :
le collège Clisthène à Bordeaux.
(*)
... Sauf à Marseille, mais dans un quartier plutôt ... "tranquille"
:
2007 : Le Projet C L E F (Collège Lycée Expérimental Freinet) Rentrée 2008 : Peut-être, tout simplement, pour ceux n'ayant pu bénéficier d'un charter vers l'Afrique, trois ou quatre "charter schools" made in france ? Le «libéral
libertaire» Gabriel Cohn-Bendit s'est amusé ensuite
Peut-être aussi, tôt ou tard,
un peu,
sponsorisées
?
«à prendre à rebrousse-poil» son auditoire, même s'il est pour le libre choix et partage nombre de positions d'Alain Madelin. A lire certaines "candidatures", candides,
très,
Ni très nouveau, ni très intéressant. Et pour tous les autres ?
Sondage 2007 : Les Français réclament plus d'autorité à l'école Des
alternatives éducatives ?
Rentrée 2009/2010 "Ne les appelez plus « collèges Cohn-Bendit ». Neuf nouveaux collèges expérimentaux voient le jour en cette rentrée (5 dans le Val-de-Marne, 2 en Seine-et-Marne et 1 en Seine-Saint-Denis). L’académie de Créteil a décidé d’étendre l’expérience menée l’année dernière dans le collège Eugène- Chevreul à L’Haÿ-les-Roses. " A R C H I V E S (06 02 08) collèges/lycée Darcos-Cohn-Bendit (06 02 08)"Xavier Darcos, ministre de l'Éducation nationale, a désigné six établissements répartis dans quatre académies (Aix-Marseille, Créteil, Lyon et Versailles) sur proposition des recteurs concernés pour accueillir des équipes d'enseignants portant des projets innovants. Ces établissements accueilleront, dès la rentrée 2008, les équipes pédagogiques d'enseignants volontaires formées à l'initiative de Gabriel Cohn-Bendit. Ces équipes proposeront des projets
innovants qui s'inscriront dans le cadre de l'article
34 de la loi de programme et d'orientation pour l'avenir de l'école
(article L. 401 du code de l'éducation)
- collège Jean-Jaurès, 14, Boulevard Jean Jaurès, 13600 La Ciotat - lycée Auguste & Louis Lumière, Chemin Virebelle, 13600 La Ciotat [ le projet collège-lycée CLEF ] - collège Vallès, Rue Robespierre, 42150 La Ricamarie - collège Beaumarchais, 23, rue Beaumarchais, 77100 Meaux - collège
Eugène Chevreul,137, boulevard Paul Vaillant Couturier, 94240
L'Haÿ-les-Roses
- collège
Les Explorateurs, Boulevard des Explorateurs, 95800 Les Hauts de-Cergy
Initiés par Gabriel Cohn-Bendit, co-fondateur du lycée expérimental de Saint-Nazaire, pourraient ne pas aboutir... « Deux
nouveaux collèges expérimentaux dans notre académie
(Créteil) ...
Douche froide cette semaine :
|
| Présentation
| SOMMAIRE
|
| Le
nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? chèque-éducation
? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme
scolaire et "éducation alternative" | Jaune
devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
| Le
lycée "expérimental" de Saint-Nazaire |
Le
collège-lycée "expérimental" de Caen-Hérouville|
| L'heure
de la... It's time for ... Re-creation | Freinet
dans (?) le système "éducatif" (?) |
| Changer
l'école | Des
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