AMERICAN
WAY OF LIFE
2002
: Des
extrémistes chrétiens en campagne pour Bush
Les
évangéliques : La
secte qui veut conquérir le monde
Les croisés américains du Home Schooling. Liée à l’église évangélique : la "Home School Legal Defense Association" Les créationnistes jouent sur du velours. Selon un sondage CBS de novembre 2004, 55 % des Américains croient que "Dieu a créé les humains dans leur forme actuelle" (67 % des républicains ; 47 % des démocrates) Écoles poudrières aux États-Unis. "Pourquoi des jeunes se sentent-ils exclus et se vengent en tuant. C'est la vraie question, conclut le professeur Vianno. Et comme personne ne veut se la poser aux Etats-Unis, cela va continuer". 21
meurtres d'élèves dans les écoles américaines
en 2004/2005
Le Congrès pour les fouilles corporelles dans les écoles. Des aberrations scientifiques pour mieux prêcher la chasteté. Cette année, 40 des 50 Etats doivent faire face à diverses procédures visant à contester l'enseignement de la théorie de l'évolution dans les écoles publiques. Quelque 6000 étudiants sont attendus sur le campus "sans péché" (l’Ave Maria University), qui ne connaîtra ni préservatifs ou autre moyen de contraception, ni homosexualité, ni avortement. "L’Ave Maria University doit devenir l’"académie militaire de la spiritualité"... La chute de l’éducation supérieure américaine. Les bourses accordées aux étudiants pauvres couvraient 70% du coût des études dans les années 90 contre la moitié aujourd’hui. L’étude souligne l’importante inégalité entre riches et pauvres en matière d’éducation supérieure. Les étudiants étrangers boudent les Etats-Unis. Une majorité de jeunes Américains incapables de situer l'Irak sur une carte.
Un établissement scolaire de Californie oblige désormais
ses élèves à porter des badges qui permettent de suivre
leur moindre mouvement, comme
pour le bétail.
45 millions de personnes sans système de santé dans le pays le plus riche du monde. Les inégalités s'accroissent aux Etats-Unis. L'écart de rémunération entre un PDG et un salarié aux Etats-Unis de 1 à 40 en 1980, est passé de 1 à 411 en 2005. Plus de téléviseurs que de personnes dans les foyers américains. L’abstinence sexuelle renforcée : 131 millions de dollars (augmentation de 30 millions) pour les programmes fédéraux vantant auprès des collégiens et lycéens américains les mérites de l’inexistence d’une vie sexuelle avant le mariage. Quel
est le véritable message des chrétiens évangéliques
conservateurs ?
Expulsion de missionnaires évangéliques américains du mouvement "Nouvelles tribus" installés dans des régions à forte population indienne. Sous couvert d’évangélisation : exploitation illimitée et illégale des ressources naturelles en territoires indiens, au profit de compagnies nord-américaines comme General Dynamics et Westinghouse, elles-mêmes liées à l’industrie militaire et au constructeur automobile Ford. Cette organisation compterait une flotte d’aviation, pistes d’atterrissage, et puissant réseau de télécommunications. Plus grave, l’organisation est accusée de s’être servi de communautés entières, Yanomami entre autres, pour des expérimentations génétiques. A Montreuil, "un pasteur miracle" américain attire les foules. "Le racisme aux Etats-Unis est un monstre tapi". Beaucoup d'Américains voient La Nouvelle-Orléans comme un lieu de péché. Pour eux, les inondations sont un moyen de se débarrasser de la prostitution, du crime et de la drogue, et de favoriser les investissements. L’implantation de puces sous-cutanées autorisée sur des individus. Tous les citoyens américains auront un passeport à puce RFID en 2006. Le nombre total des armes à feu en circulation aux Etats-Unis est estimé à plus de 200 millions, dont 65 millions d'armes de poing, pour une population totale de 284 millions d'habitants. Selon des statistiques gouvernementales remontant à la fin des années 90, les armes à feu sont la cause de la mort d'un enfant ou adolescent toutes les deux heures, par crime, accident ou suicide. En 1997, ces armes ont été responsables de la mort de 32.436 personnes, selon ces mêmes statistiques. Ce vent punitif qui vient d'Amérique. Il ne reste alors qu’à entonner l’antienne tocquevillienne de l’initiative citoyenne pour justifier l’importation en France des techniques locales de maintien de l’ordre américaines. Les Etats-Unis comptaient à la fin de l'an 2000 un nombre record de plus de deux millions de détenus. ... Autrement dit, doit-on se réjouir de vivre dans un État laïque ? Et il a eu la mauvaise surprise de constater que pour tous ces indicateurs sans exception, son propre pays, au demeurant le plus dévot de tous, réalise les plus mauvais scores, et même souvent de très loin. 4000 Québécois fréquentent des écoles "clandestines" pentecôtistes. Les écoles pentecôtistes enseignent notamment le créationnisme.
BRITISH WAY OF LIFE Le "modèle" anglo-saxon, libéral ... et blairo-socialiste... |
États-Unis:
l’implantation de puces sous-cutanées autorisée sur des individus Les hôpitaux américains ont le feu vert pour injecter
à leurs patients une puce
SAN FRANCISCO – vendredi 15 octobre 2004 - L’agence de sécurité sanitaire américaine (Food and Drug Administration, FDA) autorise désormais l’usage de puces à identifiant radio RFID dans le corps humain – à des fins de suivi médical dans les hôpitaux. L’information a été communiquée cette semaine par Applied Digital, fabricant californien de ce type de produits. Il indique que l’administration fédérale a rendu son verdict au terme d’une année d’étude. De la taille d’un grain de riz, les puces à signal radio sont injectées à l’aide d’une seringue dans le bras des patients. Les données ne sont pas contenues dans la puce proprement dite, mais dans une base de données distante. Pour récupérer les informations – identité de la personne, son groupe sanguin ou sa pathologie –, le personnel médical utilise un scanner. Il lit les données dans la base grâce au numéro de série unique dont chaque puce dispose. Avec son produit phare baptisé Verichip, la société Applied Digital indique cibler, par exemple, les personnes atteintes de la malades d’Alzheimer, de diabète, de troubles cardiovasculaires ou autres nécessitant des traitements lourds. Implantées comme système de sécurité au Mexique Pour l’heure, les puces n’ont pas encore trouvé leur place dans les hôpitaux américains, poursuit un représentant de la société. Pour les inciter à les adopter, elle compte tout bonnement faire don de scanners, coûtant 650 dollars l’unité, à 200 centres de traumatologie. D’autres pays ont en revanche déjà adopté la technologie. Au Mexique, plus de 1.000 patients se sont fait implanter une puce Verichip. Et le ministère italien de la Santé les teste dans plusieurs hôpitaux. Mais les produits conçus par Applied Digital trouvent d’autres applications que l'on pensait jusqu'ici réservées aux animaux ou aux produits. Des sociétés les utilisent comme outils d’authentification pour renforcer la sécurité et le contrôle d'accès. Toujours au Mexique, le ministre de la Justice et 200 de ses collaborateurs se sont fait injecter une puce pour contrôler l’accès aux zones sensibles où des documents confidentiels sont conservés. En juillet dernier, Applied Digital indiquait avoir vendu environ 7.000 de ses Verichips; sur ce nombre, 1.000 ont été injectées dans des corps humains, selon l’entreprise. Elle s’est refusée à fournir des chiffres plus récents, ainsi que le prix de ses puces. Risques de fuites incontrôlées Dans son étude, la FDA s’est penchée sur les enjeux que pose cette technologie pour la vie privée, indique Applied Digital. Notamment les risques éventuels de divulgation des informations médicales personnelles sans autorisation. Mais ce feu vert n'est pas là pour rassurer les défenseurs des libertés individuelles. C’est le cas de Roger Clarke, un activiste australien qui s’oppose depuis plus de dix ans à ce type de technologie. «On va d'abord mettre une puce aux personnes qui sont régies par les institutions, car elles sont prisonnières et on a un pouvoir sur eux. Mais viendra ensuite le tour des grands-mères atteintes de sénilité.» Et d’alerter également sur les risques de fuites au quotidien, entre la puce et tout capteur de signal radio. En effet, étant donné le nombre croissant de scanners RFID qui vont se développer un peu partout dans notre vie quotidienne, les risques de dérapage sont très importants, renchérit David Vaile, directeur d'un institut de recherche juridique (Cyberspace Law and Policy Centre) de l’université de Nouvelle-Galles du Sud en Australie. Sans compter qu’une fois en place, difficile de retirer une puce. Quoi qu'il en soit, il estime qu'un palier a été franchi dans les esprits, et c'est peut-être le plus important: «Si vous sautez dans de l’eau bouillante, vous en ressortirez aussitôt. Mais votre réaction ne sera pas la même si l’on élève la température progressivement. On a l’impression d’être passé aujourd’hui au niveau supérieur, et l’eau n’est plus du tout à température ambiante – elle se réchauffe carrément». Enfin ce juriste note que la loi américaine Patriot Act, nouveau socle légal de la lutte antiterroriste aux États-Unis, demeure floue concernant les types d’informations qui sont protégés, ou d’ores et déjà en circulation... Avec Munir Kotadia à Sydney pour
ZDNet Australia
L'Administration américaine a autorisé la vente d'une puce implantable renfermant des données médicales personnelles Un mouchard électronique sous la peau Cyrille Louis - 16 octobre 2004 - Le
Figaro
Grosse comme un grain de riz, implantable «sans douleur»
dans le corps humain, VeriChip se lance à l'assaut des États-Unis.
Mercredi, les autorités sanitaires américaines (Food and
Drug Administration) ont autorisé la commercialisation, dans
un cadre médical, de cette puce électronique capable, une
fois reconnue par un scanner, d'établir presque instantanément
l'identité et l'état de santé du porteur.
Une première à l'inquiétant parfum orwellien qui, selon ses concepteurs, pourrait toutefois simplifier la prise en charge en urgence de blessés graves. Basée en Floride, la firme Applied Digital Solutions tente depuis plusieurs années déjà de «vendre» son produit sans, jusqu'à présent, être parvenue à trouver un créneau porteur. A titre d'exemple, les tentatives d'implanter cette micropuce sur des enfants – pour que leurs parents puissent aisément les retrouver s'ils sont perdus de vue – ou sur des prisonniers – en cas d'évasion – ont pour l'heure suscité plus d'inquiétude que d'enthousiasme dans l'opinion américaine. C'est pourquoi les inventeurs de VeriChip ont récemment changé leur fusil d'épaule en développant une utilisation médicale de leur micropuce. Implanté au niveau du triceps entre le coude et l'épaule au moyen d'une seringue, par une manipulation qui selon le fabricant «ne dure que quelques minutes», l'outil fonctionne par émission de radiofréquences comme une sorte de clé d'identification permettant d'établir le lien entre le porteur et une base de données sécurisée sur Internet. Concrètement, «la puce contient un code de reconnaissance à 16 chiffres qui peut être lu en passant brièvement un scanner spécialisé sur le site d'implantation, explique-t-on chez Applied Digital Solutions. Cela fait, l'information stockée sur une base de données est aussitôt convoyée en ligne vers le professionnel de santé qui en a besoin.» En cas d'accident, il est ainsi imaginable qu'un secouriste disposant d'un tel scanner puisse identifier un blessé inconscient et connaître instantanément son groupe sanguin – pour procéder à une transfusion – ainsi que d'éventuelles allergies à certains médicaments. Ce qui, estime le PDG de la firme Scott Silverman «est une façon de moderniser notre système dépassé de gestion des dossiers médicaux». Désormais autorisé, VeriChip devrait être commercialisée au prix de 150 à 200 dollars pièce. Pour lancer le produit, Applied Digital Solutions s'est de surcroît engagé à fournir gratuitement 200 scanners à des centres d'urgence américains. «En soi, le développement de ce type de puce implantable offre de nombreuses possibilités sur le plan médical, notamment en ce qui concerne le suivi des personnes handicapées, observe Joël de Rosnay, défricheur de technologies futuristes à la Cité des sciences de la Villette. Mais il faut bien avoir à l'esprit qu'on ouvre une boîte de Pandore en acceptant l'utilisation d'outils qui, à terme, pourraient par exemple permettre la localisation par GPS et la surveillance du porteur.» De fait, il est par exemple tout à fait imaginable que les radiofréquences émises par VeryChip, en principe limitées à une dizaine de mètres, puissent être amplifiées par des appareils situés dans des lieux publics et captés à distance du porteur. On peut de surcroît craindre que les scanners deviennent, à terme, accessibles en dehors du strict milieu médical – pour la police, par exemple. Déjà aux États-Unis, de nombreuses voix s'élèvent pour déplorer la possible irruption de «Big Brother» à travers l'arrivée de cette puce. Et en France, où aucune demande de commercialisation n'a pour l'heure été formulée, la vigilance est de mise : «En acceptant de porter cette puce, l'être humain perd la liberté de communiquer – ou de ne pas communiquer – tous types de renseignements relatifs à son identité, sa santé, sa situation financière..., estime Christophe Pallez, secrétaire général de la Commission national informatique et libertés (Cnil). Ce qui, ici, n'est à ce jour pas considéré comme acceptable.» |
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