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WAY OF LIFE
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États-Unis:
l’implantation de puces sous-cutanées autorisée sur des individus Les hôpitaux américains ont le feu vert pour injecter
à leurs patients une puce
SAN FRANCISCO – vendredi 15 octobre 2004 - L’agence de sécurité sanitaire américaine (Food and Drug Administration, FDA) autorise désormais l’usage de puces à identifiant radio RFID dans le corps humain – à des fins de suivi médical dans les hôpitaux. L’information a été communiquée cette semaine par Applied Digital, fabricant californien de ce type de produits. Il indique que l’administration fédérale a rendu son verdict au terme d’une année d’étude. De la taille d’un grain de riz, les puces à signal radio sont injectées à l’aide d’une seringue dans le bras des patients. Les données ne sont pas contenues dans la puce proprement dite, mais dans une base de données distante. Pour récupérer les informations – identité de la personne, son groupe sanguin ou sa pathologie –, le personnel médical utilise un scanner. Il lit les données dans la base grâce au numéro de série unique dont chaque puce dispose. Avec son produit phare baptisé Verichip, la société Applied Digital indique cibler, par exemple, les personnes atteintes de la malades d’Alzheimer, de diabète, de troubles cardiovasculaires ou autres nécessitant des traitements lourds. Implantées comme système de sécurité au Mexique Pour l’heure, les puces n’ont pas encore trouvé leur place dans les hôpitaux américains, poursuit un représentant de la société. Pour les inciter à les adopter, elle compte tout bonnement faire don de scanners, coûtant 650 dollars l’unité, à 200 centres de traumatologie. D’autres pays ont en revanche déjà adopté la technologie. Au Mexique, plus de 1.000 patients se sont fait implanter une puce Verichip. Et le ministère italien de la Santé les teste dans plusieurs hôpitaux. Mais les produits conçus par Applied Digital trouvent d’autres applications que l'on pensait jusqu'ici réservées aux animaux ou aux produits. Des sociétés les utilisent comme outils d’authentification pour renforcer la sécurité et le contrôle d'accès. Toujours au Mexique, le ministre de la Justice et 200 de ses collaborateurs se sont fait injecter une puce pour contrôler l’accès aux zones sensibles où des documents confidentiels sont conservés. En juillet dernier, Applied Digital indiquait avoir vendu environ 7.000 de ses Verichips; sur ce nombre, 1.000 ont été injectées dans des corps humains, selon l’entreprise. Elle s’est refusée à fournir des chiffres plus récents, ainsi que le prix de ses puces. Risques de fuites incontrôlées Dans son étude, la FDA s’est penchée sur les enjeux que pose cette technologie pour la vie privée, indique Applied Digital. Notamment les risques éventuels de divulgation des informations médicales personnelles sans autorisation. Mais ce feu vert n'est pas là pour rassurer les défenseurs des libertés individuelles. C’est le cas de Roger Clarke, un activiste australien qui s’oppose depuis plus de dix ans à ce type de technologie. «On va d'abord mettre une puce aux personnes qui sont régies par les institutions, car elles sont prisonnières et on a un pouvoir sur eux. Mais viendra ensuite le tour des grands-mères atteintes de sénilité.» Et d’alerter également sur les risques de fuites au quotidien, entre la puce et tout capteur de signal radio. En effet, étant donné le nombre croissant de scanners RFID qui vont se développer un peu partout dans notre vie quotidienne, les risques de dérapage sont très importants, renchérit David Vaile, directeur d'un institut de recherche juridique (Cyberspace Law and Policy Centre) de l’université de Nouvelle-Galles du Sud en Australie. Sans compter qu’une fois en place, difficile de retirer une puce. Quoi qu'il en soit, il estime qu'un palier a été franchi dans les esprits, et c'est peut-être le plus important: «Si vous sautez dans de l’eau bouillante, vous en ressortirez aussitôt. Mais votre réaction ne sera pas la même si l’on élève la température progressivement. On a l’impression d’être passé aujourd’hui au niveau supérieur, et l’eau n’est plus du tout à température ambiante – elle se réchauffe carrément». Enfin ce juriste note que la loi américaine Patriot Act, nouveau socle légal de la lutte antiterroriste aux États-Unis, demeure floue concernant les types d’informations qui sont protégés, ou d’ores et déjà en circulation... Avec Munir Kotadia à Sydney pour
ZDNet Australia
L'Administration américaine a autorisé la vente d'une puce implantable renfermant des données médicales personnelles Un mouchard électronique sous la peau Cyrille Louis - 16 octobre 2004 - Le
Figaro
Grosse comme un grain de riz, implantable «sans douleur»
dans le corps humain, VeriChip se lance à l'assaut des États-Unis.
Mercredi, les autorités sanitaires américaines (Food and
Drug Administration) ont autorisé la commercialisation, dans
un cadre médical, de cette puce électronique capable, une
fois reconnue par un scanner, d'établir presque instantanément
l'identité et l'état de santé du porteur.
Une première à l'inquiétant parfum orwellien qui, selon ses concepteurs, pourrait toutefois simplifier la prise en charge en urgence de blessés graves. Basée en Floride, la firme Applied Digital Solutions tente depuis plusieurs années déjà de «vendre» son produit sans, jusqu'à présent, être parvenue à trouver un créneau porteur. A titre d'exemple, les tentatives d'implanter cette micropuce sur des enfants – pour que leurs parents puissent aisément les retrouver s'ils sont perdus de vue – ou sur des prisonniers – en cas d'évasion – ont pour l'heure suscité plus d'inquiétude que d'enthousiasme dans l'opinion américaine. C'est pourquoi les inventeurs de VeriChip ont récemment changé leur fusil d'épaule en développant une utilisation médicale de leur micropuce. Implanté au niveau du triceps entre le coude et l'épaule au moyen d'une seringue, par une manipulation qui selon le fabricant «ne dure que quelques minutes», l'outil fonctionne par émission de radiofréquences comme une sorte de clé d'identification permettant d'établir le lien entre le porteur et une base de données sécurisée sur Internet. Concrètement, «la puce contient un code de reconnaissance à 16 chiffres qui peut être lu en passant brièvement un scanner spécialisé sur le site d'implantation, explique-t-on chez Applied Digital Solutions. Cela fait, l'information stockée sur une base de données est aussitôt convoyée en ligne vers le professionnel de santé qui en a besoin.» En cas d'accident, il est ainsi imaginable qu'un secouriste disposant d'un tel scanner puisse identifier un blessé inconscient et connaître instantanément son groupe sanguin – pour procéder à une transfusion – ainsi que d'éventuelles allergies à certains médicaments. Ce qui, estime le PDG de la firme Scott Silverman «est une façon de moderniser notre système dépassé de gestion des dossiers médicaux». Désormais autorisé, VeriChip devrait être commercialisée au prix de 150 à 200 dollars pièce. Pour lancer le produit, Applied Digital Solutions s'est de surcroît engagé à fournir gratuitement 200 scanners à des centres d'urgence américains. «En soi, le développement de ce type de puce implantable offre de nombreuses possibilités sur le plan médical, notamment en ce qui concerne le suivi des personnes handicapées, observe Joël de Rosnay, défricheur de technologies futuristes à la Cité des sciences de la Villette. Mais il faut bien avoir à l'esprit qu'on ouvre une boîte de Pandore en acceptant l'utilisation d'outils qui, à terme, pourraient par exemple permettre la localisation par GPS et la surveillance du porteur.» De fait, il est par exemple tout à fait imaginable que les radiofréquences émises par VeryChip, en principe limitées à une dizaine de mètres, puissent être amplifiées par des appareils situés dans des lieux publics et captés à distance du porteur. On peut de surcroît craindre que les scanners deviennent, à terme, accessibles en dehors du strict milieu médical – pour la police, par exemple. Déjà aux États-Unis, de nombreuses voix s'élèvent pour déplorer la possible irruption de «Big Brother» à travers l'arrivée de cette puce. Et en France, où aucune demande de commercialisation n'a pour l'heure été formulée, la vigilance est de mise : «En acceptant de porter cette puce, l'être humain perd la liberté de communiquer – ou de ne pas communiquer – tous types de renseignements relatifs à son identité, sa santé, sa situation financière..., estime Christophe Pallez, secrétaire général de la Commission national informatique et libertés (Cnil). Ce qui, ici, n'est à ce jour pas considéré comme acceptable.» |
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Le
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de la... It's time for ... Re-creation | Freinet
dans (?) le système "éducatif" (?) |
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l'école | Des
écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop !|
L'école
Vitruve |
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Freinet à ... Londres | Des
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| 68
- 98 : les 30 P-l-eureuses | Et
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