I Une
école différente ? Pour une société
différente
? Qui n'en veut ?! I Des
écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop |
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L'heure
de la... It's time for ... Re-creation | Appel
pour des éts innovants et coopératifs |
I
Obligation
scolaire et liberté I | Une
école différente ? Pour une société
différente
? Qui n'en veut ?! I
Quelques
autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité
:
les rapports
parents-profs, la maternelle
à 2 ans, l'ennui
à l'école, les punitions
collectives, le téléphone
portable,
l'état des
toilettes,
le créationnisme...
Illich, dans "Une société
sans école" proposait, dès les années 70, une
réflexion radicale sur l'échec de l'enseignement à
l'école.
Cette dernière,
outil d'un Etat, peut-elle être pensée aujourd'hui autrement
comme il le suggérait il y a trente ans ?
![]() ET POURTANT IL TOURNE Le moteur à eau ne serait-il qu'une utopie? Non. Mais son inventeur est aujourd'hui interné et les pétroliers, Total en tête, crient à la fumisterie. Pauvre Total! Déjà, son blaze évoque les pays totalitaires. En plus, on apprend que, malgré son chiffre d'affaires de 180 milliards et ses presque 14 milliards de bénef l'an dernier, cette multinationale est la plus détestée des Français. Non contente de multiplier les marées noires et de faire exploser ses usines (AZF), elle annonce 555 suppressions d'emplois le jour où tombe le chiffre de ses profits. Un poste vacant devrait vite se libérer à la communication du groupe. Et pourtant, Total la cynique fait preuve de franchise: les prolos, on s'en branle, tout pour nos actionnaires ! Vous pouvez manifester, pleurer, geindre, nous sommes à l'abri de toutes les jérémiades, y compris celle du gouvernement. Il a trop besoin des taxes à la pompe. Alors que faire? La solution 1789 ? Tentante! Mais la prison de la Bastille
est aujourd'hui un opéra et la gauche ne sera jamais d'accord. Reste
le boycott. Mais peut-on se passer de rouler à l'essence, la question
est là. On a essayé les agrocarburants qui stérilisent
des terres arables. Idiot. On développe la voiture électrique
mais faudra recharger les batteries, donc faire tourner les centrales nucléaires.
Pas très écolo. Reste le moteur à eau, un sujet qui
passionne les internautes.
La preuve: un des inventeurs du système, l'Américain Paul
Pantone, est aujourd'hui interné dans un hôpital psychiatrique
d'utah. À la demande de Total? Non! Sans doute des vendeurs d'essence
du coin. Il a eu le temps cependant d'intéresser les bricoleurs
doués qui, ô surprise, sont arrivés à faire
marcher des tondeuses à gazon, puis des tracteurs et enfin des bagnoles.
Il est hors de question qu'un littéraire borné comme moi
vous explique comment. Mais, en gros, suffit pas de mettre de la flotte
dans le réservoir. On se contente d'économiser le gazole
jusqu'à 60 %) en récupérant la chaleur des gaz d'échappement
et la vapeur d'eau améliore la combustion en diminuant la pollution.
Je n'irai pas plus loin dans l'explication scientifique. On pige bien pourquoi
les États et les multinationales ne veulent pas du moteur à
propulsion gratuite : tous les budgets et les profits viennent du pétrole.
Ils traitent donc ce moteur de fumisterie.
Reste la question centrale que le moteur à eau ne résoudra
pas: pourquoi roule-ton ? Ivan Illich avait naguère expliqué
qu'on allait plus vite en vélo qu'en voiture si l'on prenait en
compte le temps gaspillé à travailler pour acheter une auto,
de l'essence et tutti quanti. Le vrai problème, c'est le sens du
travail humain. À vos plumes!
ARTHUR
SINE HEBDO - 18 03 09 - n° 28 |