alternatives éducatives : des écoles, collèges et lycées différents
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I Obligation scolaire et liberté I Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop ! Appel pour des éts innovants et coopératifs |
 

LES "MODÈLES" ANGLO-SAXONS :
(libertés, justice, santé, système scolaire, éducatif, marché de l'éducation, homeschooling ... aux USA et en Angleterre)
AMERICAN WAY OF LIFE

BRITISH WAY OF LIFE
 
 
 
AMERICAN WAY OF LIFE
 

  2002 : Des extrémistes chrétiens en campagne pour Bush
A la veille de la convention du Parti républicain, qui doit s'ouvrir lundi 30 septembre à New York, Le Monde publie une enquête sur les fondamentalistes protestants – on en compte environ 30 millions –, qui constituent le socle idéologique et électoral de George W.  Bush. Ainsi que l'explique Alfred Ross, qui dirige le Centre d'étude pour la démocratie à New York, "les réseaux de la droite religieuse" sont "au cœur même du pouvoir républicain".
Opposés à l'avortement, aux recherches sur les cellules souches d'embryon et favorables à un modèle normatif en matière de mœurs, ils vont parfois même jusqu'à interdire la mixité dans certaines universités ou encore contester les études darwiniennes sur l'évolution des espèces. (Le Monde - 28.08.02)

  Les évangéliques : La secte qui veut conquérir le monde
C’est le courant religieux qui progresse le plus vite aujourd’hui. 
Ils sont déjà 500 millions qui croient à l’Armageddon, la bataille finale et prochaine entre les forces du Bien et du Mal. 
Ils s’appuient sur la télévision, internet, les jeux vidéo ou les romans de science-fiction pour convertir en masse. 
George W. Bush, comme nombre de ses ministres et conseillers, partage leur vision messianique du monde et de l’avenir. 
Jusqu’à l’extrême ? 

Les croisés américains du Home Schooling. Liée à l’église évangélique : la "Home School Legal Defense Association"

  Les créationnistes jouent sur du velours. Selon un sondage CBS de novembre 2004, 55 % des Américains croient que "Dieu a créé les humains dans leur forme actuelle"  (67 % des républicains ; 47 % des démocrates)

   "Je t'aime, Alex" : 4 mois de redressement.
Une jeune fille de 12 ans ayant écrit «Je t’aime Alex» sur les murs d’une école, a été envoyée pour 4 mois dans un établissement "accueillant" des élèves "en difficulté". La WWASP (du Pr. Skinner, le père de la psychologie comportementaliste, gère ces camps pour ados "difficiles" ("Tranquillity bay"). Pour 3000 dollars par mois, il promet de transformer ces récalcitrants en citoyens dociles et travailleurs.

  Écoles poudrières aux États-Unis.  "Pourquoi des jeunes se sentent-ils exclus et se vengent en tuant. C'est la vraie question, conclut le professeur Vianno. Et comme personne ne veut se la poser aux Etats-Unis, cela va continuer".

  21 meurtres d'élèves dans les écoles américaines en 2004/2005
Sur les 54,9 millions d'élèves dans les écoles américaines, 28 élèves sont décédés de morts violentes: 21 ont été tués et 7 se sont suicidés dans l'enceinte de l'école.

  Le Congrès pour les fouilles corporelles dans les écoles.

  Des aberrations scientifiques pour mieux prêcher la chasteté. Cette année, 40 des 50 Etats doivent faire face à diverses procédures visant à contester l'enseignement de la théorie de l'évolution dans les écoles publiques.

  Quelque 6000 étudiants sont attendus sur le campus  "sans péché" (l’Ave Maria University), qui ne connaîtra ni préservatifs ou autre moyen de contraception, ni homosexualité, ni avortement. "L’Ave Maria University doit devenir l’"académie militaire de la spiritualité"...

  La chute de l’éducation supérieure américaine. Les bourses accordées aux étudiants pauvres couvraient 70% du coût des études dans les années 90 contre la moitié aujourd’hui. L’étude souligne l’importante inégalité entre riches et pauvres en matière d’éducation supérieure.

   Etats-Unis : Une année d’étude à 50 000 dollars. L’Université privée George Washington est devenue la première université américaine à réclamer aux étudiants de premier cycle (undergraduates) plus de 50 000 dollars par an, soit 39 000 dollars pour les cours et 11 000 dollars de droits d’inscription. De façon générale (secteur privé et public confondu), les frais de scolarité et les droits d’inscription pour le premier cycle d’étude ont augmenté au cours des cinq dernières années de 35%.

  Les étudiants étrangers boudent les Etats-Unis.

  Une majorité de jeunes Américains incapables de situer l'Irak sur une carte.

  Un établissement scolaire de Californie oblige désormais ses élèves à porter des badges qui permettent de suivre leur moindre mouvement, comme pour le bétail.
Ces macarons sont munis d'un émetteur qui permet de garder la trace de l'élève, en enregistrant ses allées et venues lorsqu'il passe devant des bornes installées à l'entrée des salles de classe mais aussi dans les toilettes.
Cette technologie est habituellement utilisée pour les moutons ou l'inventaire des produits en magasin.
Le directeur justifie cette initiative pour lutter contre l'absentéisme en simplifiant l'appel et le vandalisme. 
"C'est stupide et ça craint".

  45 millions de personnes sans système de santé dans le pays le plus riche du monde.

  Le système de santé américain est le plus onéreux parmi les pays industrialisés et l'un des moins efficaces en terme de nombre de personnes couvertes.

Les inégalités s'accroissent aux Etats-Unis. L'écart de rémunération entre un PDG et un salarié aux Etats-Unis de 1 à 40 en 1980, est passé de 1 à 411 en 2005.

  Plus de téléviseurs que de personnes dans les foyers américains.

  L’abstinence sexuelle renforcée : 131 millions de dollars (augmentation de 30 millions) pour les programmes fédéraux vantant auprès des collégiens et lycéens américains les mérites de l’inexistence d’une vie sexuelle avant le mariage. 

  Quel est le véritable message des chrétiens évangéliques conservateurs ?
Les raisons de l’engagement politique des évangéliques américains : la défense de la morale traditionnelle et des valeurs chrétiennes.
Détour par Lynchburg, patrie de de la droite chrétienne. Et revue de détail de leurs thèmes de prédilection : refus de l’avortement et du mariage gay, la prière à l’école et le «home schooling» (l’école chez soi) ou le soutien à Israël.

  Expulsion de missionnaires évangéliques américains du mouvement "Nouvelles tribus" installés dans des régions à forte population indienne. Sous couvert d’évangélisation : exploitation illimitée et illégale des ressources naturelles en territoires indiens, au profit de compagnies nord-américaines comme General Dynamics et Westinghouse, elles-mêmes liées à l’industrie militaire et au constructeur automobile Ford. Cette organisation compterait une flotte d’aviation, pistes d’atterrissage, et puissant réseau de télécommunications. Plus grave, l’organisation est accusée de s’être servi de communautés entières, Yanomami entre autres, pour des expérimentations génétiques.

A Montreuil, "un pasteur miracle" américain attire les foules.

"Le racisme aux Etats-Unis est un monstre tapi". Beaucoup d'Américains voient La Nouvelle-Orléans comme un lieu de péché. Pour eux, les inondations sont un moyen de se débarrasser de la prostitution, du crime et de la drogue, et de favoriser les investissements.

  L’implantation de puces sous-cutanées autorisée sur des individus.

  Tous les citoyens américains auront un passeport à puce RFID en 2006.

Le nombre total des armes à feu en circulation aux Etats-Unis est estimé à plus de 200 millions, dont 65 millions d'armes de poing, pour une population totale de 284 millions d'habitants. Selon des statistiques gouvernementales remontant à la fin des années 90, les armes à feu sont la cause de la mort d'un enfant ou adolescent toutes les deux heures, par crime, accident ou suicide. En 1997, ces armes ont été responsables de la mort de 32.436 personnes, selon ces mêmes statistiques.

  Ce vent punitif qui vient d'Amérique. Il ne reste alors qu’à entonner l’antienne tocquevillienne de l’initiative citoyenne pour justifier l’importation en France des techniques locales de maintien de l’ordre américaines.

  Les Etats-Unis comptaient à la fin de l'an 2000 un nombre record de plus de deux millions de détenus.

  ... Autrement dit, doit-on se réjouir de vivre dans un État laïque ?  Et il a eu la mauvaise surprise de constater que pour tous ces indicateurs sans exception, son propre pays, au demeurant le plus dévot de tous, réalise les plus mauvais scores, et même souvent de très loin. 

  4000 Québécois fréquentent des écoles "clandestines" pentecôtistes.  Les écoles pentecôtistes enseignent notamment le créationnisme.



BRITISH WAY OF LIFE
Le "modèle" anglo-saxon,  libéral  ... et blairo-socialiste...
Marché de l'éducation : 
crédits privés étudiants ... à forts taux d'intérêts
 

Le Congrès américain a récemment réclamé l’ouverture d’une enquête sur la manière dont sont fixés les taux d’intérêt des prêts privés étudiants. 

Avec l’augmentation des coûts de la scolarité- qui dépassent souvent le montant alloué par les bourses d’études, un nombre toujours plus important d’étudiants doivent souscrire, pour pouvoir suivre leurs études, à des emprunts privés. 

Ces derniers représentent le secteur du marché de l’éducation ayant connu la plus forte croissance au cours des cinq dernières années. 

Ainsi le montant des prêts privés étudiants a triplé entre 2001 et 2006 et leur total s’élevait, fin 2006, à 17,3 milliards de dollars selon le College Board. 

Contrairement aux prêts fédéraux dont les intérêts sont limités par la loi (aujourd’hui fixés à 6,8%), les prêts privés présentent des taux variables pouvant parfois atteindre 20%. 

De plus, tandis que les prêts fédéraux disposent de garde-fous pour éviter le surendettement des étudiants, les prêts privés ne fixent pour leur part aucune limite. 

Certains étudiants américains peuvent ainsi cumuler des dettes allant jusqu’à 100 000 dollars. 



Private Loans Deepen a Crisis in Student Debt
Hiroko Masuike for  - June 10, 2007
WASHINGTON — As the first in her immigrant family to attend college, Lucia DiPoi said she had few clues about financing her college education. So when financial aid and low-interest government loans did not stretch far enough, Ms. DiPoi applied for $49,000 in private loans, too. “How bad could it be?” she recalls thinking.

Janea Morgan, a 2006 graduate, said her college steered her toward private loans over federal ones. She owes $46,000 at 9 percent interest.

When Ms. DiPoi graduated from Tufts University in Boston, she found out. With interest, her private loans had reached $65,000 and she owed an additional $19,000 in federal loans. Her monthly tab is $900, with interest rates topping 13 percent on the private loans.

Ms. DiPoi, now 24, quickly gave up her dream to work in an overseas refugee camp. The pay, she said, “would have been enough for me but not for Sallie Mae,” her lender.

The regulations that the federal Education Department proposed this month to crack down on payments by lenders to universities and their officials were designed to end conflicts of interest that could point students to particular lenders.

But they do nothing to address a problem that many education officials say may have greater consequences — more students relying on private loans, which are so unregulated that Attorney General Andrew M. Cuomo of New York recently called them the Wild West of lending.

As college tuition has soared past the stagnant limits on federal aid, private loans have become the fastest-growing sector of the student finance market, more than tripling over five years to $17.3 billion in the 2005-06 school year, according to the College Board.

Unlike federal loans, whose interest rates are capped by law — now at 6.8 percent — these loans carry variable rates that can reach 20 percent, like credit cards. Mr. Cuomo and Congress are now investigating how lenders set those rates.

And while federal loans come with safeguards against students’ overextending themselves, private loans have no such limits. Students are piling up debts as high as $100,000.

Banks and lenders face negligible risk from allowing students to take out large sums. In the federal overhaul of the bankruptcy law in 2005, lenders won a provision that makes it virtually impossible to discharge private student loans in bankruptcy. Previously such provisions had only applied to federal loans, as a way to protect the taxpayer against defaulting by students.

While federal loans also allow borrowers myriad chances to reduce or defer payments for hardship, private loans typically do not. And many private loan agreements make it impossible for students to reduce the principal by paying extra each month unless they are paying off the entire loan. Officials say they are troubled by the amount of debt that loan companies and colleges are encouraging students to take on.

“It’s a huge problem,” said Barmak Nassirian, associate executive director of the American Association of Collegiate Registrars and Admissions Officers. “When a student signs the paper for these loans, they are basically signing an indenture,” Mr. Nassirian said. “We’re indebting these kids for life.”

Dozens of students interviewed said that when they signed for their loans they were unclear on what interest rate they were getting and that financial aid counselors discussing repayment failed to include interest that students were compounding while in college. The lenders say they are providing a valuable service, helping students who might otherwise not be able to afford college. Tom Joyce, a spokesman for Sallie Mae, the nation’s largest student lender, said the company’s average interest rate on private student loans was just over 10 percent and that the typical borrower was a young person with little or no credit history and no collateral.

“What would the credit card interest rate be for that borrower — 24, 25 percent?” Mr. Joyce asked. “Our goal is to make it possible for students to graduate.”

But various members of Congress are now looking at ways to tighten oversight of private student loans.

The large growth in private loans — once confined primarily to graduate students — largely comes from steep increases in tuition, which have outpaced inflation and federal aid, and an increasing reluctance among parents to take on more debt.

For the last 15 years, the limits on the most common federal loans have stagnated at $17,125 for four years. They will increase slightly starting next month. In addition, loan companies have also come to realize that such loans can be hugely profitable.

Although the federal Education Department has no jurisdiction over private student loans, Education Secretary Margaret Spellings recently pledged to convene the agencies that do, including the Securities and Exchange Commission, the Federal Trade Commission and the Federal Deposit Insurance Corporation.

Research by the U.S. Public Interest Research Group and others show that some students are taking private loans before exhausting their eligibility for low-interest, fixed-rate federal loans.

Janea Morgan, 25, a 2006 graduate of California College San Diego, said that college officials had her fill out the federal financial aid form but never tapped federal loans. Instead, she said, they steered her to a private loan with KeyBank, at an interest rate that could rise four times a year, with no cap.

   Now, she is carrying $46,000 in private loans at 9.22 percent interest, which she fears may rise beyond her ability to pay. Ms. Morgan said that when she asked college officials why they bypassed federal loans, “They said it would take too long.”

Barbara Thomas, vice president and chief operating officer at California College San Diego, said that she could not discuss Ms. Morgan’s situation because of privacy laws, but that generally students sometimes took too long to fill out the federal financial aid application properly. “It’s a time thing that kids have to work with,” Ms. Thomas said.

Sometimes marketing is at work. Last September, the United States Student Association complained to the Federal Trade Commission that a major private lending program, Loan to Learn, made “false and deceptive claims” in a brochure called “Demystifying Financial Aid.”

According to the complaint, the brochure stated inaccurately that “most government loans are need-based,” suggested that federal loans could not be used for education-related costs like computers and books, and that there were “strict deadlines” on applying for federal loans. In fact, students can get federal loans to pay for educational expenses, even retroactively.

George C. Pappas, a spokesman for Loan to Learn, dismissed the complaint as “absolutely ridiculous.” Nevertheless, EduCap, the parent company, has removed the passages from the guide. The F.T.C. declined to comment on Loan to Learn.

Students with private loans can be caught by surprise at how adjustable interest rates allow debt to swell.

Sean Craig Hicks, 35, attended the Westwood College of Aviation Technology, now known as Redstone College, in Broomfield, Colo., from 1997-2000 in the hope of becoming an airplane mechanic. He said a financial aid officer gave him an application for a $6,000 private loan through Wells Fargo to help pay outstanding expenses just before graduation. On the school’s hall walls, he said, were fliers for Wells Fargo loans. “You trust those people when they tell you this is the one to go with,” Mr. Hicks said.

Mr. Hicks said his loan documents had promised that if he paid the minimum due each month, he would pay off the loan by 2010. Instead, after six years of payments, most of them on time, he owes $100 more than when he took out the loan.

A spokeswoman for Wells Fargo, Mary Berg, confirmed that Mr. Hicks held a student loan, but called the dealings with him a private matter. Officials at Redstone College did not respond to requests for comment.

Many students out of dozens interviewed said it was not particularly clear what interest rate they had signed up for.

Take Attila Valyi, a Motorola employee in Plantation, Fla. Eager to jump-start his education, he turned to American InterContinental University, a for-profit institution offering a bachelor’s degree in 13 months. But discovering how much the diploma would cost was an endeavor worthy of a dissertation.

While the $28,000 tuition was no secret, Mr. Valyi said that at the urging of university officials, he had signed an application for a loan that doubled as a pledge to pay the money back. It did not indicate an interest rate. He took out two more loans before getting his bachelor’s degree, realizing only when it was too late, he said, that he carried loans at three different interest rates that could rise from month to month, the largest for $10,745 at 18 percent.

When Mr. Valyi, 30, contacted the lender, Sallie Mae, to refinance, he said he was told he could not do so until he graduated. “You’re locked in at 18 percent,” he said he was told.

Martha Holler, a spokeswoman for Sallie Mae, said Mr. Valyi and other borrowers of those years would have been told, during the application process and in an approval letter, the interest rate as a percentage above the prime rate. And they were free to cancel, up to 30 days after the money went to the school.

Lynne Baker, a spokeswoman for the Career Education Corporation, which owns American InterContinental and scores of other for-profit colleges, said that the corporation did not track individual student interest rates and that whether to pay such rates was the students’ decision.
 
 

 

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