alternatives éducatives : des écoles, collèges et lycées différents
| LE GUIDE-ANNUAIRE | Présentation | SOMMAIRE |
I Obligation scolaire et liberté I Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop ! Appel pour des éts innovants et coopératifs |
 
 

 Devoirs à la maison:
50 ans de travail au NOIR
L'arrêté du 23 novembre 1956 aménage les horaires des écoles primaires et inscrit les devoirs pendant le temps scolaire.
En application de l'arrêté, la circulaire du 23 novembre 1956 supprime sans équivoque les devoirs à la maison,
retenant des arguments d'efficacité et de santé.

PAS DE DEVOIRS ÉCRITS :
C'EST ÉCRIT !
"Les élèves n’ont pas de devoirs écrits en dehors du temps scolaire.
A la sortie de l’école, le travail donné par les maîtres aux élèves
se limite à un travail oral ou des leçons à apprendre."
 
  

L'aide parentale au travail scolaire : toujours plus et les mères d'abord

20/12/04 -  Les parents aident de plus en plus souvent et de plus en plus longtemps leurs enfants dans leur travail scolaire, y consacrant en moyenne 19 heures par mois en primaire et, si les pères s'en occupent plus qu'il y a dix ans, l'aide est d'abord maternelle, selon une étude de l'Insee.

Publiée mardi, cette étude porte sur l'année 2002-2003 avec des comparaisons datant de 1991-1992 et s'appuie sur un échantillon de 4.100 ménages interrogés.

Ainsi, les parents consacrent à eux deux 14,6 heures par mois en moyenne à l'aide au travail scolaire : 19,2 heures en primaire, 14,2 heures en collège et 5,9 heures en lycée. Cette durée a augmenté d'une demi-heure en dix ans.

Les mères consacrent plus de temps que les pères et persévèrent plus longtemps : 14,2 heures par mois en primaire, 10,2 heures en collège et 3,9 heures en lycée contre 5,6 heures en primaire puis 4 heures en collège et 2 heures en lycée par mois pour les pères.

Toutefois, alors que la quasi-totalité des mères disent aider leurs enfants (en 2003 comme en 1992), la proportion d'hommes s'occupant également des devoirs scolaires est passée de 60% à 70%.

Plus ils sont diplômés, plus les pères aident les petits alors que les mères, diplômées ou non, s'y attèlent régulièrement. Les moins diplômées y passent même plus de temps que les autres (17 heures par mois en moyenne pour les premières contre 15 heures seulement pour les diplômées du supérieur).

De plus, quand ils s'occupent du travail de leurs enfants, seule la moitié des pères le font de leur propre initiative sans qu'on leur ait demandé une aide alors que les trois quarts des mères le font spontanément.

Plus les parents ont fait d'études, plus ils s'occuperont longtemps, jusqu'à la fin du lycée même, du travail scolaire. Toutefois, ils sont nombreux à avoir l'impression de ne pas avoir les connaissances suffisantes : dès le primaire 20% des parents le disent (5% seulement des diplômés du supérieur) et au niveau lycée, la quasi totalité des parents non diplômés se disent dépassés (jusqu'à la moitié des diplômés du supérieur).

LE GUIDE ANNUAIRE DES ECOLES DIFFERENTES
| LE GUIDE-ANNUAIRE | Présentation | SOMMAIRE |
| Le nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? chèque-éducation ? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme scolaire et "éducation alternative" | Jaune devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
| Le lycée "expérimental" de Saint-Nazaire | Le collège-lycée "expérimental" de Caen-Hérouville|
| L'heure de la... It's time for ... Re-creation | Freinet dans (?) le système "éducatif" (?) |
| Changer l'école | Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop !| L'école Vitruve |
| Colloque Freinet à ... Londres | Des écoles publiques "expérimentales" |
| 68 - 98 : les 30 P-l-eureuses | Et l'horreur éducative ? |