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Trois mois après le tsunami en Asie,
le système d'alerte reste une affaire locale




TOKYO (AFP - 27 03 05) - Trois mois après les raz-de-marée de l'Océan indien, l'impulsion initiale en faveur d'un système d'alerte aux tsunamis global a laissé la place à des initiatives locales.
La communauté internationale s'est rapidement mobilisée au lendemain du désastre qui a fait plus de 270.000 morts, réalisant que ce bilan aurait pu être moins élevé si un mécanisme de prévention avait été installé, et s'est engagée sur le papier à mettre en place un système anti-tsunami dans l'océan Indien d'ici la fin 2006.

Mais en raison des propositions concurrentes d'au moins neuf pays, et de leurs susceptibilités, il a été finalement décidé de s'appuyer d'abord sur un réseau d'initiatives nationales plutôt que sur un système centralisé --comme dans le Pacifique-- sur lequel personne ne parvient à se mettre d'accord.

Reste à savoir si ce réseau décentralisé sera efficace dans une région largement sous-développée et qui n'était absolument pas préparée il y a trois mois.

Lors d'une réunion à Paris début mars sous l'égide de l'ONU, il a été convenu que le Japon et les Etats-Unis, compte tenu de leur expertise dans le Pacifique, fourniraient provisoirement des systèmes d'alerte aux pays frappés par les tsunamis du 26 décembre.

L'agence météorologique japonaise et le Pacific Tsunami Warning Center (centre d'alerte aux tsunami) basé à Hawaï et dépendant du centre américain de surveillance géologique, assisteront les pays riverains de l'Océan indien en attendant que cette région soit dotée à son tour d'un vrai système d'alerte.

Mais cette solution n'est pas garantie à 100%.

Ainsi chaque Etat de l'océan Indien souhaitant recevoir des données sismiques devra faire savoir au Japon et aux Etats-Unis d'ici le 1er avril de quels moyens il dispose pour recevoir ces informations 24 heures sur 24.

Selon Satoru Nishikawa, chargé de la prévention des désastres naturels auprès du gouvernement nippon, il n'est pas encore certain que tous les pays affectés par la catastrophe adhéreront à cette proposition.

"Même si les mesures temporaires ne constituent pas un système forcément entièrement fiable, nous avons besoin de faire parvenir au moins quelques directives ou informations qui puissent aider ces pays", a plaidé M. Nishikawa.

Parmi les pays qui ont proposé d'apporter leurs expertises en matière de systèmes d'alertes, figurent l'Allemagne, l'Australie, la Chine, les Etats-Unis, la France, l'Inde, l'Indonésie, le Japon et la Thaïlande.

Les participants à la réunion onusienne du 8 mars à Paris se sont mis d'accord sur la mise en place d'"un réseau coordonné de capacités et de systèmes nationaux" pour l'ensemble du bassin de l'océan Indien.

L'Indonésie, le pays le plus dévasté (220.000 morts et disparus), a opté pour la proposition de l'Allemagne qui revendique la technologie la plus avancée. Le projet allemand est évalué à 45 millions d'euros.

L'Inde a pour sa part décidé d'établir son propre système en 2007, pour un coût de 26 millions de dollars (20 millions d'euros).

Après avoir échoué à imposer un système régional basé à Bangkok, le Premier ministre thaïlandais Thaksin Shinawatra a choisi à son tour de développer son propre système afin de protéger son industrie du tourisme, cruciale pour son pays et mise à mal par les raz-de-marée du 26 décembre.

"L'essentiel, c'est que ces systèmes nationaux, quand ils produisent des données scientifiques, soient compatibles les uns avec les autres et puissent immédiatement partager les informations en temps réel", a estimé le Japonais Nishikawa.

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