L'Union nationale lycéenne
en appelle au chef du gouvernement
13/04/05 - L'Union nationale lycéenne (UNL) a déclaré, mercredi dans un communiqué au lendemain de la rencontre entre les lycéens et François Fillon, que la réunion avait été "un coup d'épée dans l'eau" et qu'elle "en appelait au chef du gouvernement". "L'UNL attendait des réponses sur les revendications que portent les lycéens depuis deux mois. Force est de constater que le ministre ne semble pas prendre la mesure de la situation", explique le syndicat lycéen dans son communiqué. "Les lycéens étaient prêts au dialogue, il semble que le ministre ne le soit pas. L'UNL considère que le ministre ne constitue plus un interlocuteur valable. Nous en appelons au chef du gouvernement à moins que dorénavant le Médiateur de la République soit le mieux placé pour nous répondre...?", conclut-il. Mardi soir, en sortant de chez le ministre, l'UNL avait été nettement plus modérée. "Le dialogue commence, on espère qu'il sera concret", avait déclaré à la presse sa présidente, Constance Blanchard. "Des portes ont été entrouvertes, même si la grande majorité de nos revendications n'a pas été entendue. Nous avons une envie commune que la fin de l'année se passe bien", avait-t-elle dit. Au contraire, l'autre syndicat lycéen, la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (Fidl) a déclaré mercredi dans un communiqué que "la rencontre avait constitué un premier pas, une ouverture de dialogue". Elle a ajouté qu'elle "avait abouti à un certain nombre de propositions intéressantes sur le principe". La Fidl toutefois dit rester "prudente et vigilante" et elle maintient son appel à un rassemblement à Paris jeudi à 14h00, place de l'Hôtel de Ville. |