![]() 08/03/05 - Une majorité des membres du Conseil national de la vie lycéenne (CNVL) a réfuté représentativité et légitimité aux syndicats lycéens UNL et Fidl, dans un texte rendu public mardi et signé par 16 des 30 membres élus de ce conseil. "Les médias ont donné beaucoup d'importance à ces syndicats non représentatifs, non élus et dont le nombre d'adhérents est inférieur à 0,3% des lycéens", déclarent-ils. Ils rappellent en revanche le système donnant au CNVL sa représentativité: ce conseil est constitué par des représentants élus de chaque conseil académique de la vie lycéenne (CAVL) eux mêmes élus par les conseils de la vie lycéenne (CVL) instances locales élues au suffrage universel des lycéens dans chaque établissement. Evoquant la mobilisation contre la loi Fillon, les 16 signataires déclarent que, "évidemment, certains points de la réforme pourraient être retravaillés" mais que "l'immobilisme n'a aucune chance d'aboutir à l'amélioration du système". "Doit-on être radicalement contre une loi qui propose le développement des langues vivantes, le soutien pour les élèves en difficulté, la valorisation des filières professionnelles, la création d'un poste d'infirmière dans chaque établissement ?", demandent-ils. "On peut s'interroger sur les réelles motivations de ces syndicats qui ne réagissent qu'en fonction de réflexes politiques et partisans", ajoutent-ils. Parlant de "surenchère de propositions insensées et irréalisables alliée à la désinformation", ils appellent à se "méfier des agitateurs et des caricatures" et affirment être, puisque élus, "les seuls légitimes pour représenter les 2 millions de lycéens". |