2018 ?
2118 ?
Une
autre
école est-elle possible ?
Travailler
torse nu en plein soleil, sans rien à boire ni barrières
de sécurité, à vingt mètres du sol,
et manger dans
un local à poubelles infesté de souris,
tel
est le quotidien d'ouvriers du bâtiment
Huit
millions de Français privés de vacances
par manque de moyens Par Brigitte HAGEMANN PARIS (AFP-26/07/06) - Les disparités sociales continuent à se refléter dans le comportement des Français en matière de vacances: en 2004, 21 millions de personnes ne sont pas parties, dont huit millions pour des raisons financières, selon une étude de l'Insee publiée mercredi. "Si l'accès aux vacances se démocratise progressivement, les écarts restent importants, selon les niveaux de vie", commentent les auteurs de l'étude. En 2004 comme en 1999, le manque d'argent reste le frein principal pour les non partants (37%). Pour seulement 20% d'entre eux, le fait de rester à la maison relève d'un "choix délibéré". 15% évoquent des raisons de santé et 10% des motifs liés au travail ou aux études. Parmi les personnes appartenant au quart
des ménages les plus pauvres, "la moitié invoque logiquement
des raisons financières", contre 18% seulement de la catégorie
la plus aisée.
Si la durée moyenne de vacances
est passée pour l'ensemble de la population à 17,1 jours
en 2004 contre 15,7 jours en 1999, cette hausse n'est que de 0,8 jour pour
les plus démunis. D'ailleurs, ces derniers ne prennent en moyenne
que 10,7 jours de vacances par an contre 26,4 jours pour les plus riches.
Le comportement des retraités vis-à-vis
des vacances est en effet loin d'être homogène: "pour partir,
il faut être en forme et en avoir les moyens", commente l'Insee.
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