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Huit millions de Français privés de vacances 
par manque de moyens

Par Brigitte HAGEMANN 

PARIS (AFP-26/07/06) - Les disparités sociales continuent à se refléter dans le comportement des Français en matière de vacances: en 2004, 21 millions de personnes ne sont pas parties, dont huit millions pour des raisons financières, selon une étude de l'Insee publiée mercredi.

"Si l'accès aux vacances se démocratise progressivement, les écarts restent importants, selon les niveaux de vie", commentent les auteurs de l'étude.

En 2004 comme en 1999, le manque d'argent reste le frein principal pour les non partants (37%). Pour seulement 20% d'entre eux, le fait de rester à la maison relève d'un "choix délibéré". 15% évoquent des raisons de santé et 10% des motifs liés au travail ou aux études.

Parmi les personnes appartenant au quart des ménages les plus pauvres, "la moitié invoque logiquement des raisons financières", contre 18% seulement de la catégorie la plus aisée.
Par choix ou par contrainte, 35,4% des Français ne sont pas partis en vacances (séjour d'au moins quatre jours) en 2004. Parmi eux, "un noyau dur" de 26,4% n'est pas parti du tout, 3% ont tout de même effectué un court séjour (deux ou trois jours) et 6,1% ont passé un week-end en dehors de leur maison.
Parmi les Français les plus pauvres, 53,9% ne sont pas partis en vacances, contre seulement 15,9% pour la catégorie la plus aisée. Ces écarts se sont certes réduits entre 1999 et 2004, mais restent néanmoins importants, note l'Insee.

Si la durée moyenne de vacances est passée pour l'ensemble de la population à 17,1 jours en 2004 contre 15,7 jours en 1999, cette hausse n'est que de 0,8 jour pour les plus démunis. D'ailleurs, ces derniers ne prennent en moyenne que 10,7 jours de vacances par an contre 26,4 jours pour les plus riches.
Outre le niveau social, c'est l'âge qui influe sur la fréquence de départs en vacances. Si 36% des 20-29 ans sont restés chez eux en 2004, cette proportion monte à 52,7% pour les 70-79 ans.
L'Insee relève "une plus grande propension des jeunes retraités à partir en vacances": alors qu'en 1999, seulement 58% des 60-64 ans tentaient l'aventure, ils étaient 66% cinq ans plus tard.
Dans les années 1990, la propension au départ diminuait dès la quarantaine, mais en 2004 l'inflexion s'observe seulement après la soixantaine, et les départs ne se raréfient nettement qu'à partir de 70 ans, commente l'Insee.

Le comportement des retraités vis-à-vis des vacances est en effet loin d'être homogène: "pour partir, il faut être en forme et en avoir les moyens", commente l'Insee.
Les 60-69 ans sont partis en moyenne 25 jours en 2004 contre environ 18 jours en 1999. C'est désormais la tranche d'âge qui s'en va le plus longtemps, devançant les 10-14 ans qui partent 21 jours par an.
Autre facteur décisif, le lieu de résidence. Les habitants des zones rurales isolées sont 54,6% à ne pas partir contre un tiers seulement des résidents des villes.
Résider dans les communes du littoral n'incite pas à partir ailleurs, 45% de leurs habitants restant chez eux. De même, posséder un chien ou un chat semble constituer un frein au départ.

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