alternatives éducatives : des écoles, collèges et lycées différents
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I Obligation scolaire et liberté I Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop ! I Des collèges et des lycées différents I
 

 Une étude officielle montre l'inutilité du redoublement brut
Le redoublement frappe par son "caractère massif".
Il touche "tous les milieux sociaux" à l'exception notable des enfants d'enseignants
qui présentent un risque deux fois moins élevé
que les enfants d'employés de service ou d'ouvriers non qualifiés de redoubler.
 
 
L'UNL remporte les trois sièges dévolus aux lycéens au CSE

16/03/05 -   L'Union nationale lycéenne a remporté, pour la troisième fois consécutive, les trois sièges dévolus aux lycéens au sein du Conseil supérieur de l'Education (CSE), instance chargée de donner des avis au ministre, et s'en est félicitée mercredi soir.

Dans un communiqué, l'UNL, que préside Constance Blanchard, a aussitôt demandé au ministre François Fillon "l'ouverture immédiate de négociations sur la base de ses revendications: le maintien des travaux personnels encadrés (TPE), la question des moyens alloués à l'Education nationale".

"Le projet global de l'UNL en matière d'éducation, tout comme son discours pendant les mobilisations visant à une autre réforme de l'école, ont ainsi été plébiscités", a estimé le syndicat, "malgré l'apparition de nouvelles forces, telle que l'UNI-Lycée, et le regard bienveillant du délégué à la vie lycéenne auprès du ministère envers elles".

L'UNL a également appelé le ministre "à franchir une nouvelle étape dans le domaine de la démocratie lycéenne en reconnaissant aux lycéens le droit syndical".

Le Conseil supérieur de l'éducation est un organe uniquement consultatif, composé de 97 membres représentant l'ensemble de la communauté scolaire et universitaire. Sur tout ce qui concerne l'école de près ou de loin, il donne son avis au ministre, qui peut ne pas tenir compte de son vote.

Dix-neuf membres représentent les usagers, c'est-à-dire les parents d'élèves, les étudiants et les lycéens. 

 

UNL et FIDL le 15 mars ... devant le Sénat ..?
 
Lycéens: la FIDL demande à Chirac qu'il "rappelle son ministre à la raison"

12/03/05 -   La Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL) a demandé samedi au président Jacques Chirac d'intervenir pour ramener "à la raison" son ministre de l'Education nationale François Fillon, tout en appelant les lycéens à se mobiliser mardi.

"Depuis maintenant plusieurs semaines les lycéens se mobilisent partout en France pour défendre leur éducation. Nous en appelons directement au chef de l'Etat afin que celui-ci rappelle son ministre à la raison", déclare le syndicat lycéen dans un communiqué.

La FIDL, à la pointe de la mobilisation depuis le début du mouvement il y a plus de six semaines, s'était jusqu'à présent adressée à M. Fillon et au Premier ministre Jean-Pierre Raffarin.

La FIDL réitère parallèlement son appel à "l'ensemble des lycéens de France à se mobiliser mardi 15 mars pour faire pression sur les sénateurs qui examinent le projet Fillon" sur l'école. Une seule lecture du projet de loi aura lieu puisque le gouvernement a déclaré l'urgence sur ce texte, voté le 2 mars par l'Assemblée nationale.

A Paris, une manifestation est prévue à 14H00 place de la République, à laquelle appellent également l'Union nationale lycéenne (UNL) et plusieurs syndicats d'enseignants et de parents d'élèves.

"Conscient de l'inquiétude relative à la sécurité durant la manifestation des lycéens et des parents, la FIDL prévoit de renforcer conséquemment son service d'ordre qui sera à la hauteur de l'événement", assure la FIDL.

Mardi dernier, la manifestation parisienne avait été perturbée par des casseurs. Au total, 165.000 lycéens selon la police avaient manifesté dans toute la France pour réclamer le retrait du projet. M. Fillon a estimé que les manifestants ne représentaient pas l'ensemble des lycéens et réaffirmé sa "détermination totale" à faire appliquer sa loi dès la rentrée prochaine.



10/03/05  -   L'Union nationale lycéenne (UNL) appelle à l'action pour le mardi 15 mars, jour où le Sénat commence à débattre du projet de loi Fillon, a annoncé jeudi à l'AFP sa présidente, Constance Blanchard, dans la manifestation interprofessionnelle de Paris.

"Nous avons décidé d'organiser des actions fortes ce jour-là", a-t-elle dit. L'UNL rejoint ainsi l'appel de l'autre syndicat lycéen, la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL) qui avait annoncé mercredi qu'elle appellait à une "grève générale" des lycéens pour mardi 15 mars.

Cette date pourrait également voir une action de la part des syndicats enseignants. La principale organisation du secteur, la FSU, l'a déjà proposée et l'Intersyndicale devrait se prononcer probablement vendredi à ce propos.

Outre l'appel à l'action pour le 15 mars, Constance Blanchard, a déclaré: "Nous sommes là pour prouver que les lycéens sont capables de se mobiliser dans un cadre beaucoup plus large que leur petit lycée. Tout le monde subit la politique de M. Fillon, la réforme des retraites, c'était déjà lui".

Les lycéens, peu nombreux dans le cortège, défilent derrière une banderole unitaire proclamant: "priorité à l'Education, retrait du plan Fillon, des moyens pour l'Education".

 
Les deux syndicats lycéens appellent à manifester, malgré leurs divergences

PARIS 07 03 05 - - Ensemble malgré leurs divergences et leur peu d'affinités, les deux syndicats lycéens, l'Union nationale lycéenne (UNL) et la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL) appellent à manifester mardi et jeudi contre la loi Fillon et afin de demander des moyens pour l'Education.
Les appels convergents des deux organisations convient les lycéens à une "grande journée nationale de manifestations" mardi dans toute la France. Pour jeudi, elles ont appelé à s'associer à la journée interprofessionnelle sur l'emploi à laquelle participent les syndicats d'enseignants.
Les lycéens, qui espèrent mardi autant de manifestants que le 10 février (100.000), ont mis au point samedi les modalités et la plate-forme revendicative (retrait de la loi Fillon, augmentation des moyens financiers et recrutement massif de personnel), lors de coordinations nationales dites "unitaires" à Paris, l'une à l'initiative de l'UNL, l'autre de la FIDL.

Cela est significatif du peu d'atomes crochus entre la FIDL, fondée en 1987 et l'UNL, constituée en 1994 comme "alternative indépendante" à la FIDL. Créée par SOS-Racisme, la FIDL a pris son indépendance au fil des années mais se situe dans le même camp que la gauche du PS, avec souvent les mêmes positions que la FSU en matière éducative.

Elle est aussi plus "radicale" dans l'opposition, moins "réformiste" que l'UNL, plutôt dans la mouvance de l'Unsa ou des parents FCPE.

D'ailleurs, sur la réforme du bac, étincelle de la mobilisation, la FIDL a exprimé dès novembre son "exaspération" devant un contrôle continu "facteur d'inégalités" risquant de mener à un "bac Henri IV et un bac Sarcelles".

En revanche, l'UNL se prononçait pour le contrôle continu et n'a quitté le groupe de travail créé sur la réforme du bac (avec l'Unsa et la FCPE) que le 11 février, au lendemain de la "grande manif", le jour même où le ministre annonçait y surseoir.

L'UNL s'était pourtant mobilisée depuis des mois, avant et plus fort que la FIDL, mais plutôt sur les questions d'encadrement insuffisant que sur le projet de loi lui-même. De premiers mouvements locaux ont eu lieu dès décembre à son initiative.

Ces premiers mouvements étaient révélateurs d'un malaise profond mais auraient pu ne pas avoir de suite si les circonstances, la dernière ligne droite du projet de loi, n'avaient maintenu la pression. L'UNL et la FIDL qui ne revendiquent que 2.000 à 3.000 adhérents chacune (pour un total de 2 millions de lycéens), ont pu s'y engouffrer et se placer maintenant en leaders de la mobilisation.

Mardi sera la première journée "nationale" de manifestations depuis le 10 février. Entre-temps, pendant les vacances d'hiver, quatre journées régionales, organisées selon les zones avec des fortunes diverses: 45.000 participants, 22.000, 21.000, puis 9.000 le 3 mars à l'appel de la seule UNL, dont 4.500 à Clermont-Ferrand à l'appel d'une coordination locale.

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