2018
école
autrement, école alternative, école différente ...
"Une
autre
école est-elle possible ?"
I Une
école différente ? Pour une société
différente
? Qui n'en veut ?! I Des
écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop |
|
L'heure
de la... It's time for ... Re-creation | Appel
pour des éts innovants et coopératifs |
I
Obligation
scolaire et liberté I | Une
école différente ? Pour une société
différente
? Qui n'en veut ?! I
Quelques
autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité
:
les rapports
parents-profs, la maternelle
à 2 ans, l'ennui
à l'école, les punitions
collectives, le téléphone
portable,
l'état des
toilettes,
le créationnisme...
Les
16-18 ans en France et en Europe
Entre 16 et 18 ans, les jeunes dépourvus
de diplôme et qui ne sont plus en formation
voient leur insertion immédiate
et future durablement compromise.
Le
fond de la classe au premier rang
Ils ne sont pas là tout à
fait par hasard. Leur scolarité a été une longue suite
d’échecs, souvent dès le CP.
Habitués des fonds de classe, la
plupart ont acquis la conviction qu’ils étaient nuls,
tout juste bons à faire le pitre
ou à tenir tête au principal pour exister.
Au
Salon de l'Education,
les élèves
retiennent d'abord le redoublement
La
France détient le record mondial des redoublements
alors qu'elle
dépense davantage pour ses collèges et lycées que
la moyenne des pays de l'OCDE
"L'ECOLE coûte
trop cher à l'Etat".
Cette rengaine
des ministres de l'Education
- de Luc Ferry
à Luc Chatel en passant par François Fillon -
vient de se voir
vertement contredite par un récent (2009) rapport
de l'OCDE.
École, collège :
Une étude officielle montre l'inutilité du redoublement brut.05 07 04 -Une étude publiée lundi par l'Éducation nationale montre l'inutilité du redoublement en primaire et au collège, si l'encadrement et la pédagogie ne changent pas d'une année sur l'autre, mais souligne son intérêt pédagogique au lycée pour pouvoir accéder à l'orientation désirée.
Cette étude, publiée dans la revue Éducation et Formations de juillet, contredit les propos du ministre François Fillon qui a lancé une réflexion sur le sujet, après avoir souhaité publiquement accorder plus de latitude et d'autorité aux enseignants pour décider de faire redoubler leurs élèves.
"Notre étude montre que le redoublement ne suffit pas en soi à combler automatiquement les difficultés d'un élève. Il faut voir les conditions qui entourent ce redoublement. S'il refait ses apprentissages dans les mêmes conditions, il y a très peu de chances que cela serve à quelque chose" a déclaré lundi Claudine Peretti, directrice de l'évaluation et de la prospective au ministère de l'Éducation nationale.
"Plus le redoublement est préconisé jeune, plus il est associé à des difficultés scolaires profondes. Et une simple réédition de ce qui a été fait ne peut pas aider les enfants à réussir" a-t-elle ajouté.
Pour illustrer cette thèse, le chiffre le plus éloquent est celui du nombre d'élèves qui deviennent bacheliers alors qu'ils ont redoublé leur cours préparatoire: moins d'un sur dix devient bachelier de l'enseignement général et technologique, et un quart seulement atteignent la terminale.
Par ailleurs, près du tiers d'entre eux interrompent leurs études sans qualification, et 43% quittent l'enseignement secondaire sans voir obtenu de diplôme.
élèves stigmatisés
Or, le redoublement reste une mesure pédagogique qui touche une proportion importante d'élèves même si elle a tendance à baisser. Ainsi les deux-tiers des élèves entrés en sixième en 1989 ont redoublé au moins une fois du cours préparatoire à la maternelle, selon l'étude.
Le redoublement frappe par son "caractère massif". Il touche "tous les milieux sociaux" à l'exception notable des enfants d'enseignants qui présentent un risque deux fois moins élevé que les enfants d'employés de service ou d'ouvriers non qualifiés de redoubler.
Souvent il stigmatise les élèves. "Aussi bien l'institution que l'élève tiennent compte du redoublement: l'élève qui perd un peu confiance en lui et va hésiter à s'engager dans des études longues et les conseils de classe qui vont moins encourager la poursuite d'études longues pour un redoublant, à niveau égal avec un non redoublant" souligne Mme Peretti.
En lycée, en revanche, l'étude montre au contraire qu'un élève qui redouble a autant de chance d'obtenir son bac qu'un élève qui ne redouble pas, et qu'il s'agit d'une mesure utile. D'ailleurs la seconde est la classe la plus redoublée."Je ne dis pas que le redoublement soit la solution à l'échec, mais rend-on service à un jeune en le laissant gravir tous les échelons du cursus alors qu'on sait qu'il est largué?", s'est demandé le 29 juin le ministre François Fillon.
Le 14 juin déjà, il avait expliqué qu'il avait le sentiment "que les enseignants souffrent de ne pas être suffisamment entendus sur cette question, de subir des pressions, de voir parfois leurs décisions, donc leur autorité, remises en question".Le ministre estime que "cette question fait partie du débat de fond que l'on doit avoir sur l'Ecole dans le cadre de la future loi d'orientation".
Les statistiques ne plaident pas
en faveur des redoublements14/06/04 - Les statistiques ne plaident pas en faveur des redoublements au menu, avec l'orientation, des conseils de classe de cette fin d'année scolaire.
Les redoublements sont en baisse depuis dix ans avec de nombreuses classes où le passage est plus ou moins automatique, même si la France reste un des pays d'Europe qui le pratique le plus. Certains, dont le ministre de l'Education nationale François Fillon, s'interrogent actuellement sur une remise en cause de ces automatismes mais les statistiques ne plaident pas en la faveur des redoublements.
Ainsi, les dernières statistiques, publiées en décembre 2003 par le ministère, montrent que le redoublement ne réduit pas l'échec, s'il ne l'induit pas, et cela commence très tôt. Par exemple, seuls 25 % des élèves ayant redoublé un CP accèdent au niveau de la terminale et 10 % seulement obtiennent le baccalauréat, ainsi que 8,7 % des entrants en classe de 6e.
De même, au collège, le redoublement a une incidence, y compris psychologique, sur l'orientation : à note égale aux environs de la moyenne, les conseils de classe n'orientent que 44,6 % des élèves ayant redoublé en seconde générale alors qu'ils le font pour 78,5 % des non redoublants.
De plus, les élèves eux mêmes révisent leurs ambitions à la baisse : 54,4 % des redoublants demandent une seconde générale contre 83,3 % des non redoublants, phénomène qui vient d'être confirmé par le tout récent avis du Haut conseil de l'évaluation scolaire. "Une année d'avance se capitalise, une année de retard se paye très cher", affirme-t-il, mettant également l'accent sur une orientation dépendant des catégories sociales des jeunes.
Parallèlement, la plupart des incidents avec violence dans les établissements scolaires sont le fait de jeunes ayant plus d'un an de retard dans leur scolarité et se sentant souvent rejetés.
Au lycée, le redoublement semble plus efficace sauf en seconde. 75 % des élèves ayant redoublé cette classe obtiennent le bac (80 % de moyenne générale). En revanche, 84 % de ceux qui ont redoublé la première obtiennent le bac et 83 % de ceux qui ont redoublé la terminale.
L'âge, donc le facteur redoublement, a en enfin une conséquence certaine sur les études post-bac. 87,6 % des bacheliers poursuivent des études supérieures mais les bacheliers de l'enseignement général "à l'heure" ou en avance sont 99% à continuer des études, dont 20,5 % en classes préparatoires aux grandes écoles. Ceux qui sont en retard ne sont que 94,8 % à poursuivre des études et 5,9 % en prépa. Pour le bac techno, il en est de même : les plus jeunes sont 93,9 % à continuer et les plus âgés seulement 89,3 %.
Par ailleurs, des études comparatives de l'OCDE montrent que, plus les élèves sont âgés moins ils réussissent et placent les pays scandinaves où le redoublement n'existe pas en tête des meilleures performances.
REACTIONS DE DEUX ENSEIGNANTS "FREINET" :<<Et ben ça en fait des statistiques !
Moi, je trouve que dire que le redoublement provoque l'échec scolaire
en prenant pour preuve que les redoublants de CP ne vont pas au BAC,
c'est un peu nunuche. Ce sont des élèves qui présentent des difficultés et ils
n'auraient sans doute pas mieux réussi s' ils étaient passés.Je pense surtout que ne pas faire redoubler en conservant le système
actuel d'enseignement, ça n'avance pas à grand-chose.
En effet, comme le dit Bernard Collot, nous sommes restés à l'ère du
taylorisme pour ce qui est de l'enseignement : on prend les élèves à
un certain âge, à un certain niveau, et on doit les rendre avec un an de
plus et au nouveau niveau demandé.C'est le travail à la chaîne. Et comme dans une chaîne, il y a des pièces "au rebut".
Bonjour l'image personnelle.Etre contre le redoublement, il me semble que ça devrait automatiquement vouloir dire être pour des classes multi-âge, dans lesquelles les enfants peuvent éventuellement rester un an de plus ou de moins que la durée officielle, pour terminer les acquis.
Il ne s'agit plus alors d'un redoublement au sens où on refait, mais d'un vrai "maintien" dans un cycle pour terminer les apprentissages voulus.>>
<<Je partage tout à fait cet avis.
Cette année, j'ai reçu plusieurs enfants en Cp qui étaient de Novembre ou Décembre.
Ce n'est pas systématique mais il y avait un net décalage de maturité et d'intérêts avec leurs copains nés en Janvier ou Février.
J'ai insisté pour que nous organisions un CP/CE1 l'an prochain et cela a permis d'éviter un redoublement à trois d'entre eux dont je suis à peu près certaine qu'ils rattraperont les autres en cours de CE1 ( pour l'avoir vécu plusieurs fois en campagne).
De plus , je préfèredémarrer un cours double avec des enfants ayant déjà travaillé avec moi qu'avec un cours unique de CP.Le tutorat permet un bon accueil des plus jeunes et, en responsabilisant des enfants qui étaient un peu à la traîne des autres, on les aide à grandir.>>