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autrement, école alternative, école différente, collège
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autre
école est-elle possible ?
Méthode
globale: les éditeurs de manuels de lecture chez Robien
14-12-05 -- Le ministre de l'Education nationale Gilles de Robien, qui a réitéré mardi sa volonté d'abandonner "toute méthode d'apprentissage de la lecture qui s'apparente, de près ou de loin, à la méthode globale ou semi-globale", recevait mercredi à ce propos les éditeurs scolaires. Il rencontrait tous ceux qui ont à leur catalogue des manuels de lecture. Ces manuels concernent les 677.675 élèves de CP des écoles publiques et les 105.857 élèves du privé, soumis aux mêmes programmes que le public. Si la méthode globale pure et dure n'est plus utilisée depuis 25 ans et ne se trouve donc dans aucun manuel, certains privilégient encore une méthode mixte avec découverte de mots parallèle au décodage des lettres et syllabes. Ce sont celles auxquelles le ministre s'attaque: "Certes, elles donnent l'illusion de savoir lire très tôt puisque l'enfant sait reconnaître immédiatement une petite collection de mots mais rapidement la mémoire est saturée et la lecture se transforme en un exercice de devinettes", a-t-il dit. Qu'en est-il exactement? Selon une enquête de l'AFP sur les livres de lecture, les approches sont diverses. Les deux manuels les plus utilisés, "Ratus" (Hatier) et "Gafi" (Nathan) autorisent plusieurs démarches. "Vous êtes libres de choisir une approche globale partant des histoires, une approche phonétique ou une approche mixte", écrivent en préface les auteurs de "Ratus"; un spécialiste des sciences de l'éducation et une orthophoniste. Il faut "faire découvrir méthodiquement les mécanismes du code écrit et donner le plaisir de comprendre", affirme le collectif d'enseignants de "Gafi". "Dame Coca" de Magnard comme "Dagobert" (Istra) jouent davantage sur la reconnaissance des mots. Au contraire, "J'apprends à lire" (Hachette) est plus résolument syllabique. Enfin, "Lire avec Léo et Léa" (Belin) annonce la couleur: "une méthode synthétique, phonémique, sans départ global, centrée sur l'acquisition des graphies correspondant aux sons". Pour les syndicats d'enseignants, la polémique lancée par le ministre n'a pas de raison d'être, la méthode globale étant du passé. Du côté des éditeurs scolaires, on affirme qu'il ne devrait pas être question de changer les manuels car "ils sont tous conformes aux programmes en vigueur et comportent les deux volets exigés: déchiffrage et compréhension". Marie-Noëlle Audigier, présidente de "Savoir livres", association qui regroupe les éditeurs scolaires, a expliqué à l'AFP qu'une méthode comprenait un manuel mais aussi des cahiers d'exercice, des fichiers, des guides pédagogiques. "Il semble qu'au ministère, on n'a regardé que les manuels sans voir leurs compléments indissociables. Or, certains éditeurs ont choisi de traiter la partie déchiffrage plutôt dans le manuel ou plutôt dans les compléments mais tout est toujours là", a-t-elle affirmé. Devant la polémique, les éditeurs scolaires ont par ailleurs rappelé une récente enquête Sofres qui concluait que 94% des enseignants et 97% des parents considéraient les manuels comme très utiles. Cette même enquête révélait que 10% des élèves du primaire n'avaient pas de livre à leur disposition et que 21% n'avaient pas de manuel de lecture en propre, pénurie due aux différences de moyens entre les communes qui ont la charge d'achat et de prêt de livres scolaires. C'est le problème essentiel, selon les éditeurs. "Je me demande s'il est vraiment judicieux d'imposer à tous de commencer par le syllabique quand on sait (évaluations de la lecture en CE2) que 93% des enfants savent déchiffrer et 60 à 70% seulement comprennent le texte? La répétition du B. A. Ba est probablement la meilleure méthode pour les dyslexiques, 3 à 5% des enfants, mais doit-on imposer des béquilles aux 95% restants? L'apprentissage de la lecture est complexe. S'il existait une solution unique pour la faire acquérir à tous, une solution simple, on le saurait depuis longtemps." (Marie-Noëlle Audigier, directrice générale de Hatier et présidente de "Savoir livres", association regroupant les éditeurs scolaires) |
PARIS (AFP 14 12 05) - De moins en moins de Français rejettent les positions du président du Front national Jean-Marie Le Pen, 39% les jugeant "inacceptables", soit 5 points de moins qu'en 2004 et 9 de moins qu'en 1997, selon un sondage TNS-Sofres publié mercredi par le Monde et RTL. 14% des personnes les trouvent justes, et 43% "excessives" (37% en 2004), 4% étant sans opinion. Si en 2002 70% des Français considéraient que le FN et son président représentaient "un danger pour la démocratie", ils sont en 2005 66% de cette opinion. 33% sont comme M. Le Pen pour la défense des valeurs traditionnelles, 26% pour la sécurité et la justice. 25% approuvent le discours du FN sur la situation dans les banlieues. Enfin 33% des personnes interrogées pensent que M. Le Pen sera au second tour de la présidentielle, et 55% d'un avis contraire. 29% le souhaitent, 67% ne le souhaitent pas. Commentant sur RTL ce sondage, Marine le Pen s'est félicitée de ce qu'elle a qualifié de "vote d'adhésion" pour le FN, qui "n'est plus un vote de protestation". "On ne voit pas de 'coups de menton' dus à l'agacement, dus à l'actualité", mais "une adhésion qui est réfléchie, qui est raisonnée". "Cela nous permet d'envisager l'avenir avec beaucoup d'optimisme", a-t-elle indiqué. Ce sondage a été effectué
les 7 et 8 décembre auprès d'un échantillon de 1.000
personnes, choisies selon la méthode des quotas.
Les idées du Front national s'imposent dans l'opinion Le Monde 14.12.05
Crise des banlieues, insécurité
sociale, controverse sur le passé
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| Présentation
| SOMMAIRE
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| Le
nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? Chèque-éducation
? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme
scolaire et "éducation alternative" | Jaune
devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
| Le
lycée "expérimental" de Saint-Nazaire |
Le
collège-lycée "expérimental" de Caen-Hérouville
|
| L'heure
de la... It's time for ... Re-creation | Freinet
dans (?) le système "éducatif" (?)
|
| Changer
l'école | Des
écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop !
| L'école
Vitruve |
| Colloque
Freinet à ... Londres | Des
écoles publiques "expérimentales" |
| 68
- 98 : les 30 P-l-eureuses | Et
l'horreur éducative ? |