BAC
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école
autrement, école alternative, école différente, collège
lycée innovant, expérimental ...
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2118 ?
Une
autre
école est-elle possible ?
François Fillon n'apaise
pas les craintes des lycéens
PARIS (AP)11 02 05 - L'intervention du ministre de l'Education nationale François Fillon, jeudi soir sur France 3, n'a pas calmé la colère des lycéens. Ils maintiennent leur appel à une nouvelle journée d'action à Paris mardi, et exigent le retrait du projet de loi d'orientation pour l'Ecole et de la réforme du baccalauréat, ou encore l'arrêt des suppressions de postes et des Travaux personnels encadrés (TPE) en terminale. L'Union nationale lycéenne (UNL), dernière organisation représentative des lycéens encore présente dans le groupe de travail sur la réforme du baccalauréat, a par ailleurs pris la décision jeudi soir de ne plus participer aux travaux de ce groupe. Ce groupe de travail, qui n'a qu'un caractère consultatif, a déjà été déserté il y a plusieurs jours par les principaux syndicats d'enseignants et par la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL). Le ministre de l'Education François Fillon a assuré jeudi soir que son bureau "est ouvert" aux représentants des organisations lycéennes qui, dans la journée, avaient mobilisé 100.000 jeunes lors de manifestations dans de nombreuses villes de France. "Je ne ferai pas une réforme du baccalauréat tant que nous n'aurons pas levé les craintes qui sont exprimées", a assuré le ministre. "Sur le baccalauréat, je veux qu'on discute, je veux qu'on arrive à un accord", a-t-il déclaré. François Fillon a toutefois redit sa volonté de "moderniser" l'examen, et a répété que les travaux du groupe de travail consacré au bac seraient prolongés de deux mois. "Même si le ministre donne deux mois de plus au groupe de travail, nous avons peu d'espoir que ça aboutisse à quelque chose de concret concernant nos demandes puisque que ce groupe n'est que consultatif. C'est d'ailleurs pour ça qu'on l'a quitté. Et nous n'interprétons pas les propos de Fillon comme une quelconque suspension", a déclaré vendredi à l'Associated Press Charlotte Le Provost, prote-parole de la FIDL. Pour elle, "tant qu'on ne l'a pas vu (le ministre), rien ne change. La mobilisation de mardi est maintenue et ce jour-là, Fillon devra nous recevoir". "Nous attendons la satisfaction de quatre revendications: remise en place des TPE en terminale, mise en place de moyens efficaces supplémentaires très rapidement pour les établissements en difficulté, arrêt des suppressions de postes, et retrait du projet de loi Fillon sur l'Ecole", a expliqué, de son côté, Edène Breton, au nom de l'UNL. "Le ministre dit qu'il est prêt à ouvrir un dialogue. Il est temps d'arrêter les bonnes paroles. Nous voulons des actes concrets en faveur d'une école républicaine et égalitaire", a-t-elle ajouté. Le secrétaire général du Syndicat national des enseignements du second degré (SNES, premier syndicat d'enseignants des collèges et lycées) Bernard Boisseau estime de son côté qu'il y a François Fillon n'apaise pas les craintes des lycéens PARIS (AP) - L'intervention du ministre de l'Education nationale François Fillon, jeudi soir sur France 3, n'a pas calmé la colère des lycéens. Ils maintiennent leur appel à une nouvelle journée d'action à Paris mardi, et exigent le retrait du projet de loi d'orientation pour l'Ecole et de la réforme du baccalauréat, ou encore l'arrêt des suppressions de postes et des Travaux personnels encadrés (TPE) en terminale. L'Union nationale lycéenne (UNL), dernière organisation représentative des lycéens encore présente dans le groupe de travail sur la réforme du baccalauréat, a par ailleurs pris la décision jeudi soir de ne plus participer aux travaux de ce groupe. Ce groupe de travail, qui n'a qu'un caractère consultatif, a déjà été déserté il y a plusieurs jours par les principaux syndicats d'enseignants et par la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL). Le ministre de l'Education François Fillon a assuré jeudi soir que son bureau "est ouvert" aux représentants des organisations lycéennes qui, dans la journée, avaient mobilisé 100.000 jeunes lors de manifestations dans de nombreuses villes de France. "Je ne ferai pas une réforme du baccalauréat tant que nous n'aurons pas levé les craintes qui sont exprimées", a assuré le ministre. "Sur le baccalauréat, je veux qu'on discute, je veux qu'on arrive à un accord", a-t-il déclaré. François Fillon a toutefois redit sa volonté de "moderniser" l'examen, et a répété que les travaux du groupe de travail consacré au bac seraient prolongés de deux mois. "Même si le ministre donne deux mois de plus au groupe de travail, nous avons peu d'espoir que ça aboutisse à quelque chose de concret concernant nos demandes puisque que ce groupe n'est que consultatif. C'est d'ailleurs pour ça qu'on l'a quitté. Et nous n'interprétons pas les propos de Fillon comme une quelconque suspension", a déclaré vendredi à l'Associated Press Charlotte Le Provost, prote-parole de la FIDL. Pour elle, "tant qu'on ne l'a pas vu (le ministre), rien ne change. La mobilisation de mardi est maintenue et ce jour-là, Fillon devra nous recevoir". "Nous attendons la satisfaction de quatre revendications: remise en place des TPE en terminale, mise en place de moyens efficaces supplémentaires très rapidement pour les établissements en difficulté, arrêt des suppressions de postes, et retrait du projet de loi Fillon sur l'Ecole", a expliqué, de son côté, Edène Breton, au nom de l'UNL. "Le ministre dit qu'il est prêt à ouvrir un dialogue. Il est temps d'arrêter les bonnes paroles. Nous voulons des actes concrets en faveur d'une école républicaine et égalitaire", a-t-elle ajouté. Le secrétaire général du Syndicat national des enseignements du second degré (SNES, premier syndicat d'enseignants des collèges et lycées) Bernard Boisseau estime de son côté qu'il y a "beaucoup de finasserie de la part du gouvernement pour tenter de passer ce cap difficile en espérant que les choses vont se tasser pendant les vacances". "François Fillon n'a rien suspendu du tout, et ce qu'il s'est bien gardé de rappeler jeudi soir, c'est que le débat à l'Assemblée nationale sur son projet de loi est toujours prévu mardi prochain, et qu'une fois qu'il sera lancé, ce sera très difficile de revenir en arrière", a-t-il souligné. "Quant au délai supplémentaire pour le groupe de travail, ça ne rime pas à grand-chose puisque plus personne n'y va tellement. Le cadre de la négociation est contraint" a-t-il ajouté. Le secrétaire général du SNES, syndicat à l'origine de l'appel à la mobilisation parisienne de mardi prochain sur lequel se sont greffés les lycéens, explique également que "le bac est une chose. Mais il y a beaucoup d'autres éléments que nous contestons". Le SNES appelle d'ailleurs à deux autres journées de grève et de manifestations les vendredis 25 février et 4 mars dans les académies qui ne seront pas en congés. AP, et ce qu'il s'est bien gardé de rappeler jeudi soir, c'est que le débat à l'Assemblée nationale sur son projet de loi est toujours prévu mardi prochain, et qu'une fois qu'il sera lancé, ce sera très difficile de revenir en arrière", a-t-il souligné. "Quant au délai supplémentaire pour le groupe de travail, ça ne rime pas à grand-chose puisque plus personne n'y va tellement. Le cadre de la négociation est contraint" a-t-il ajouté. Le secrétaire général du SNES, syndicat à l'origine de l'appel à la mobilisation parisienne de mardi prochain sur lequel se sont greffés les lycéens, explique également que "le bac est une chose. Mais il y a beaucoup d'autres éléments que nous contestons". Le SNES appelle d'ailleurs à deux autres journées de grève et de manifestations les vendredis 25 février et 4 mars dans les académies qui ne seront pas en congés. |