alternatives éducatives
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école autrement, école alternative, école différente, collège lycée innovant, expérimental ...
2018 ?              2118 ?
Une autre école est-elle possible ?

«bac plus rien»
Une fois de plus, les enfants de cadres, plus nombreux à avoir des bons bacs, s'en sortent mieux.
Hypocrisie du système, qui laisse tous ces jeunes aller à l'abattoir au nom de l'égalité des chances.
 

Parodie
Je suis hostile au bac tel qu'il est maintenant:
il coûte cher et ridiculise nos efforts pour enseigner correctement le programme;

Enterrons le bac !
Tous les pays raisonnables ont substitué à cette usine à gaz du passé
le contrôle continu des connaissances. Pas la France, qui s'accroche à cette néfaste absurdité.
A quoi sert le bac ? Franchement, à pas grand-chose.
S'il n'existait pas, il ne faudrait pas l'inventer.
On ne veut pas, à juste titre, de gendarme dans les classes. Mais on en veut bien dans les cervelles.
Cela en dit long sur le pire délabrement que connaît aujourd'hui notre école.

Le baccalauréat, qui coûte si cher à organiser,
est devenu un diplôme sans valeur

LE BAC, USINE À CRÉTINS DIPLÔMÉS
Le bac, un vieux cancre sauvé au rattrapage
Obsolète, coûteuse, critiquée... l'épreuve bicentenaire semble pourtant indéboulonnable. Etat des lieux.

Bac : le grand marchandage des notes avant les résultats
Les appréciations peuvent varier du tout au tout : en 2002, par exemple,
un recteur a fait corriger une même copie de bac S en mathématiques par 100 correcteurs et obtenu des notes variant de 8 à 16 !
 
 
  

EDUCATION NATIONALE
Le bac serait une "loterie" à notation "aléatoire"
Le Nouvel Observateur - 11 03 08 
L'Institut de recherche sur l'Education de l'université de Dijon publie une étude sur la notation des copies du bac, révélant des écarts allant jusqu'à 10 points pour la même copie.

Les notes attribuées aux copies de bac sont "aléatoires" car elles diffèrent considérablement d'un correcteur à l'autre, s'apparentant à une "loterie" pour les candidats, selon une étude de l'Institut de recherche sur l'Education (Iredu) de l'université de Dijon rendue publique mardi 11 mars.

L'étude sur le site de l'Institut et réalisée par Bruno Suchaut, vise à "témoigner à nouveau du caractère aléatoire de la notation sur la base d'une expérimentation mobilisant des données récentes".

QCM, double correction des copies, suppression pure et simple de l'examen mais également abandon du principe de la notation figurent parmi les pistes envisagées en conclusion de ces travaux.

Expérimentation

Concrètement, alors que l'organisation du bac, sa pertinence et sa finalité sont au coeur du débat éducatif depuis plusieurs années, le chercheur a choisi six copies de sciences économiques et sociales, deux bonnes (15/20) et quatre moyennes (9 et 11/20) rédigées lors des sessions 2006 et 2007 du bac.
Il en a confié la correction à 66 professeurs de sciences économiques et sociales choisis dans deux académies différentes.
Le résultat est flagrant puisque les notes divergent jusqu'à dix points: un même devoir peut recevoir un 4/20 comme un 14/20 ou, pour la meilleure, de 8/20 à 18/20.

Résultats

Dans une étude statistique fine, Bruno Suchaut montre notamment que "les enseignants n'ont pas la même constance dans leur évaluation en terme d'indulgence ou de sévérité", selon les copies mais aussi que d'autres correcteurs "auraient donné lieu à des distributions de notes différentes".
Il assure également que "les correcteurs les plus sévères pour une copie particulière ne sont pas ceux qui font preuve de plus de sévérité (ou d'indulgence) pour les autres copies", n'entraînant aucune possibilité de classer les enseignants sur "une échelle d'indulgence (ou de sévérité)".
La démonstration du chercheur est selon lui d'autant plus aboutie que dans les appréciations justifiant la note qu'ils ont attribué, "les jugements professoraux diffèrent tout autant que les notes". Par exemple, un enseignant ayant mis 14 à une copie la qualifie de "bon devoir, les connaissances étant considérées comme maîtrisées" quand celui qui lui a mis 4 estime que "l'élève ne maîtrise pas les notions".



Des professionnels remettent en cause l'étude comparant le bac à une "loterie"

--afp--14 03 08 - Deux enseignants-formateurs et un inspecteur pédagogique ont mis en cause jeudi dans un courrier transmis à l'AFP la pertinence et l'honnêteté de l'étude de l'Institut de recherche sur l'Education (Iredu) publiée mardi et qui compare la notation du bac à une "loterie".

Ces professionnels affirment que le protocole de recherche de Bruno Suchaut, auteur de l'étude (consistant à soumettre à une nouvelle correction six copies de bac par 66 professeurs), a été conçu et mis en place par eux-mêmes dans le cadre d'un stage de formation consacré à "la problématique de l'évaluation au bac", dans lequel le chercheur n'a fait qu'intervenir.

Les signataires, Alain Debrabant, inspecteur pédagogique régional de sciences économiques et sociales (SES), Françoise Paindavoine-Toulot et Pascal Parmantier, deux enseignants-formateurs en SES s'interrogent sur "la valeur de cet article de recherche prenant les atours d'un article à sensation".

Le protocole a été "défini de manière conjointe avec les organisateurs", a rétorqué Bruno Suchaut, interrogé par l'AFP, affirmant être "à l'initiative" de ces stages de formation, au même titre que les signataires, auxquels il a assuré avoir "exposé toutes les contraintes techniques nécessaires à une exploitation statistique".

Au-delà, les deux formateurs et l'inspecteur contestent l'"honnêteté" de M. Suchaut, car, estiment-ils, "on ne peut pas tirer de conclusion définitive sur le déroulement et les résultats de l'examen à partir d'une expérience réalisée durant un stage", en dehors du contexte de l'examen, où plusieurs commissions d'harmonisation veillent à l'équilibre des corrections.

De plus, disent-ils, ces données "étaient à usage interne".

Jugeant l'attaque "totalement injustifiée" et la mise en cause de son honnêteté intellectuelle et scientifique "inadmissible", M. Suchaut a rappelé que "le questionnement réel concerne la notation dans le système éducatif et son influence sur les examens", soit "une question importante"..

"Là où l'étude de M. Suchaut est très contestable, c'est que la recorrection de ces copies était le matériau de départ de discussions et d'exercices qui nous ont permis finalement d'améliorer nos méthodes et notre grille de correction" pour la session suivante du bac, a déploré Mme Paindavoine-Toulot auprès de l'AFP.
 

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