On
n’instruit pas dans le chantage aux punitions.
L’enjeu
est bien en effet, à l’école, d’articuler l’instruction du
savoir et l’institution de la loi
et,
si
le droit est bien la structure de nos libertés,
il
serait temps qu’un ministre ne soit pas le premier à l’enfreindre
par
des décisions inspirées par la peur.Bernard Defrance
05-05-05 :
Les
parents d'élèves Peep en renfort de la politique éducative
de Fillon
Non
au retour des punitions collectives !
Communiqué de presse
de la FCPE du 27 octobre 2004
Les parents d'élèves s'opposent au rétablissement de la punition collective
Les lycéens dénoncent la punition collective comme "source d'injustice"
Punitions collectives: le Snes-FSU dénonce le risque d'"abus"
Mais quel vent rétrograde
souffle sur le ministère ?
À
quand le cachot ?
On
n’instruit pas dans le chantage aux punitions.
L’enjeu
est bien en effet, à l’école, d’articuler l’instruction du
savoir et l’institution de la loi
et,
si
le droit est bien la structure de nos libertés,
il
serait temps qu’un ministre ne soit pas le premier à l’enfreindre
par
des décisions inspirées par la peur.Bernard Defrance
"
Éducation ": avec
Fillon on punit en vrac, on cause ensuite
Les parents Peep :
tenir compte de l'avis du CSE sur la loi sur l'Ecole 15/12/04 - La fédération des parents d'élèves de l'enseignement public, la Peep, a demandé mercredi à François Fillon de "tenir compte du vote" du CSE, auquel est présenté jeudi le projet de loi sur l'Ecole et de "revoir sa copie" s'il ne recueille pas une majorité de voix favorables. A la veille de la réunion du Conseil supérieur de l'Education (CSE), instance consultative composée de 97 représentants de l'ensemble de la communauté éducative, la Peep a rappelé dans un communiqué sa position négative vis-à-vis du projet. "C'est un replâtrage, voire une régression de la loi de 1989, un projet sans ambition et sans volonté réelle de faire évoluer le système éducatif. Il est insipide et sans saveur, vide de sens", a-t-elle affirmé. "Les Français ne reconnaîtront pas leurs attentes dans ce semblant de réforme où le choix de ne pas fâcher certains, oblige, une fois de plus, à reléguer l'intérêt des enfants au second plan", a-t-elle ajouté. La Peep a par ailleurs évoqué une récente réunion du CSE où celui-ci s'était massivement prononcé contre la suppression des travaux personnels encadrés (TPE) au bac, sans que le ministre soit revenu sur cette décision. Se déclarant "consternée par le mépris habituel à l'égard des avis du CSE", la Peep a donc "demandé officiellement au ministre de tenir compte du vote qui sera émis et de revoir sa copie s'il ne recueille pas une majorité de voix favorables". Sans préjuger du résultat du vote de jeudi, la majorité des représentants du CSE ont déjà laissé entendre qu'ils se prononceraient contre le projet de loi. Le passage devant cette instance est obligatoire mais son avis n'est que consultatif et un éventuel désaveu n'empêcherait pas la suite prévue du processus: passage au conseil des ministres le 12 janvier 2005 et débat parlementaire d'ici à février. |