alternatives éducatives : des écoles différentes
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La colère d'André Glucksmann
Le philosophe croyait avoir obtenu de Nicolas Sarkozy des garanties pour ses protégés.
Après avoir entrouvert la porte aux réfugiés de Tchétchénie,
la France l'a brutalement refermée

I Daymokh, les enfants danseurs de Grozny I
 
 

Tchétchénie
Daymokh - Marcho Doryla (en tchétchène : "Que la liberté soit avec toi")
"A quoi bon ? Tout ce que je vais vous raconter, vous le savez déjà, 
le monde entier le sait. 
Qu'est-ce que cela change ?"

 
 Tchétchénie: grève de la faim d'Olivier Dupuis

Rome, 25 janvier 2004 - Olivier Dupuis, eurodéputé radical, a commencé dimanche 18 janvier une grève de la faim pour que la question du génocide tchétchène soit abordée avec détermination par les Gouvernements des pays démocratiques, à commencer par les pays de l'Union européenne, et a déclaré : " Si j'ai entamé cette grève, c'est tout d'abord pour être aux côtés des centaines de milliers de Tchétchènes abandonnés à un destin funeste et soumis, depuis 1994, à un véritable génocide que les classes dirigeantes européennes du monde de la politique, de l'économie et des mass-médias ont choisi de cacher ; pour être à leurs côtés à quelques semaines du 60ème anniversaire de l'avant-dernier génocide qui leur ait été infligé, lorsque, pendant leur déportation en Asie centrale, ordonnée par Staline le 23 février 1944, un tiers d'entre eux mourut de faim, de froid et de maladie ". 

Outre une intervention urgente sur le plan humanitaire et sur le plan de l'accueil aux réfugiés, Olivier Dupuis demande entre autre aux institutions européennes et nationales de prendre publiquement acte du plan de paix proposé par le Gouvernement Maskhadov, prévoyant l'institution d'une administration provisoire ONU en Tchétchénie, qui a été souscrit par 15.000 citoyens . 

Dupuis a invité les citoyens à organiser devant les sièges des Gouvernements, partout où cela sera possible, des manifestations pour commémorer, le 23 février prochain, les victimes de la déportation de 1944 et les génocides tchétchènes d'hier et d'aujourdhui. 


 
APPEL POUR UNE ADMINISTRATION PROVISOIRE DES NATIONS UNIES SUR LA TCHÉTCHÉNIE 

Le Parti Radical Transnational lance un appel au Secrétaire général et aux Chefs d'Etat et de Gouvernement des pays-membres des Nations Unies leur demandant de prendre immédiatement toutes les initiatives nécessaires pour que le « Plan Akhmadov pour la paix et la démocratie en Tchétchénie soit étudié puis mis en oeuvre. »
Le Plan du Ministre tchéchène des Affaires Etrangères, Ilyas Akhmadov, propose l' « indépendance conditionnelle » pour la Tchétchénie, « via l'institution d'une administration provisoire des Nations Unies, sur la base du désarmement de l'ensemble des forces tchétchènes et du retrait de toutes les forces militaires et de l'administration civile russes. Au terme de cette période de transition, au cours de laquelle l'ONU aurait la charge d'administrer le pays et de coordonner la reconstruction de l'ordre civil, politique et matériel d'un territoire jonché de ruines et de fosses communes, les citoyens tchétchènes survivants seraient appelés à élire leur parlement et leur gouvernement. »
Les citoyens tchétchènes, russes et du monde entier qui « partagent les sentiments d'horreur qu'éprouvent beaucoup de Russes et les sentiments de terreur qui hantent les Tchétchènes face à la dévastation de ce petit bout d'Europe et du monde qui s'appelle encore la Tchétchénie » peuvent signer l'appel sur le site du Parti Radical Transnational: http://www.radicalparty.org/chechnya_appeal/form.php?lang=fr

PÉTITION INTERNATIONALE POUR LA TCHÉTCHÉNIE

Financez des écoles
pour la Tchétchénie


 

Plutôt que des fusils,
des écoles, des livres et des enseignants
pour la Tchétchénie.

Dans la petite république du Caucase ravagée par la guerre, dans les camps de réfugiés en Ingouchie voisine, des élèves continuent d’étudier, des hommes et des femmes d’enseigner. Malgré le froid, la misère, les combats.

Ils sont parfois sans crayons, souvent sans livres ni chauffage. Manquant de tout sauf d’obstination. Car comme le dit Khamzar Dambaeiv, instituteur d’Ourous Martan réfugié en Ingouchie, qui enseigne le russe et en russe aux enfants tchétchènes, "la connaissance, c’est le chemin vers la liberté".

Les Tchétchènes sont des combattants, et on peut porter des jugements divers sur la bataille qu’ils livrent.
Mais les souffrances de ce peuple sont indéniables. Son désir d’accéder à la liberté par la connaissance mérite une entière solidarité. Au milieu de l’horreur de ce conflit contre la Russie, il y a quelque chose d’exemplaire dans cet acharnement à apprendre, cette soif de savoir. D’autant plus exemplaire que les Tchétchènes étudient dans leur langue, en français mais aussi et surtout en russe. Signe supplémentaire que leur rejet massif de la domination du pouvoir de Moscou n’est pas celui de toute une culture.

Préserver l'avenir

Il leur manque des livres -en français, en tchétchène, en russe. Les génocides sont aussi culturels. Il leur manque également de l’argent pour payer les enseignants, des fenêtres, des portes, du bois pour chauffer les salles de classe.

Concrètement, avec le convoi syndical, une initiative pluraliste et ouverte regroupant des syndicalistes de divers horizons (SUD, CGT, FSU...) et des associations, le Nouvel Observateur veut aider quelques établissements par cette campagne "Des écoles pour la Tchétchénie". L’actrice Jane Birkin a accepté d’être la marraine de cette opération.

Même si d’autres établissements pourront être concernés, voici les premiers avec lesquels nous voulons manifester notre solidarité:
- L’école secondaire du camp de réfugiés de Bart, en Ingouchie, près de Nazran (7 salles, 17 classes, 14 profs, 550 élèves), qui manque cruellement de matériel pédagogique
- La section francophone de l’Université de Grozny, qui est dans un état de destruction avancé
- L’Institut pédagogique, également très démuni
- L’orphelinat de Nardterechnoe, au nord de Grozny, où une centaine d’enfants et d’adolescents vivent dans des conditions difficiles.

Il s’agit d’aider réellement à sauver ce qui peut l’être du système éducatif pour préserver l’avenir, pour que demain Tchétchènes et Russes puissent continuer à se parler. Pour cela nous avons besoin de vous, lecteurs. Vous pouvez envoyer une contribution financière.
Depuis le lancement de l'opération, quelque 3.000 euros ont déjà été récoltés. Nous vous tiendrons bien sûr informés de l’utilisation de vos dons au fur et à mesure.

- Chèques à l’ordre du convoi syndical,
CCP Paris n° 27 964 96 A,
à adresser au convoi syndical, 23, rue de la Mare, 75020 Paris. Tél.: 01-44-62-13-41.
http://www.cst.ras.eu.org
 

I Daymokh, les enfants danseurs de Grozny I


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