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Le nouveau tsar vous dit merci
Messieurs Chirac, Bush et Schröder, merci.
Aslan Maskhadov, président élu sous contrôle international de la Tchétchénie, est mort.

Assassiné
par André Glucksmann

La colère d'André Glucksmann
Le philosophe croyait avoir obtenu de Nicolas Sarkozy des garanties pour ses protégés.
Après avoir entrouvert la porte aux réfugiés de Tchétchénie,
la France l'a brutalement refermée
 
 

des tsars aux soviets, de staline à poutine ...
Le Tchétchène incarne l'esprit insoumis

"A quoi bon ? Tout ce que je vais vous raconter,
vous le savez déjà,
le monde entier le sait.

Qu'est-ce que cela change ?" 
 LE BILAN DES DEUX CONFLITS EN TCHÉTCHÉNIE SERAIT DE 160.000 MORTS
 

MOSCOU (Reuters - 15 08 05 ) - Les deux guerres déclenchées par la Russie dans la république sécessionniste de Tchétchénie ont fait près de 160.000 morts, dont le quart seulement étaient des Tchétchènes de souche, déclare un responsable régional favorable à Moscou.

"Entre 150.000 et 160.000 morts, tel est le bilan des deux campagnes", a dit Taous Djabraïlov, président du parlement intérimaire tchétchène, cité par l'agence Interfax.

"Selon des estimations approximatives, de 30.000 à 40.000 Tchétchènes de souche ont péri au cours des deux campagnes menées dans la république", a-t-il précisé d'après l'agence Itar-Tass.

Djabraïlov n'a pas indiqué ce qui permettait de penser que les victimes d'origine tchétchène formaient une proportion aussi faible du bilan des morts. Mais en l'absence de statistiques fiables du Kremlin, ses propos constituent l'une des rares estimations officielles du coût humain des opérations menées par Moscou pour reprendre le contrôle de la région du Nord-Caucase.

La Russie avait subi une défaite humiliante lors de sa première offensive de 1994-96 en Tchétchénie. Les troupes déployées dans la région en 1999 ont mis fin à une éphémère indépendance de fait, mais il leur reste à vaincre la guérilla séparatiste.

Le gouvernement n'a jamais publié de chiffres nets concernant les pertes militaires subies durant la seconde campagne de Tchétchénie, dont les succès proclamés haut et fort ont contribué à la popularité du président Vladimir Poutine.

Moscou a fait preuve d'encore plus de réticence quant au bilan de la première guerre, qualifiée de "honte nationale" par les actuels dirigeants du Kremlin.

Les pertes civiles des deux guerres n'ont jamais été comptabilisées et les statistiques officielles semblent avoir eu pour objet de dissimuler la vérité plus que de la révéler.

Selon des estimations publiées en décembre 2004 par l'organisme de défense des droits de l'homme Memorial, près de 50.000 civils auraient été tués dans le premier conflit tchétchène et près de 20.000 dans le second.


Les réfugiés tchétchènes protestent contre la venue de Poutine à Paris

PARIS 19 03 05 - Vladimir Poutine a voulu les éviter en allant directement à l'Elysée, mais ils n'ont pas renoncé à se faire entendre: plusieurs centaines de personnes, dont de nombreux réfugiés tchétchènes et des personnalités du monde politique s'étaient réunies vendredi en fin d'après-midi devant le centre Georges Pompidou à Paris, pour protester contre la venue du président russe.

Jacques Chirac était aussi la cible des critiques des manifestants, accusé par les membres de la communauté tchétchène et les représentants d'organisations de défense des droits de l'Homme d'accueillir en France le responsable du récent assassinant du dirigeant tchétchène Aslan Maskhadov.

Les réfugiés tchétchènes, nombreux dans le rassemblement, brandissaient des drapeaux de la république séparatiste caucasienne, ainsi que des portraits, mais aussi des photos du corps de Maskhadov.

"Les Tchétchènes attendent que la France se batte pour eux, que les Français exigent de leurs dirigeants qu'ils interpellent Poutine", a déclaré un porte-parole de la communauté tchétchène en France, Gabriel Maxner. "Maskhadov a donné sa vie pour la liberté des Tchétchènes, mais aussi pour votre liberté à tous", a-t-il ajouté. "Nous vous demandons de vous unir pour aider la Tchétchénie à recouvrir sa liberté".

Dans le public, des banderoles proclamaient: "en Tchétchénie, l'Europe finance le crime contre l'humanité", "Poutine terroriste", ou encore "Kremlin, nid du terrorisme".

"La France a fait beaucoup pour nous. Elle nous a accueillis et nous en sommes reconnaissants", expliquait Hassan Gadaev, 18 ans, jeune réfugié de Grozny, lycéen à Paris. "Mais la tuerie dure en Tchétchénie depuis trois siècles. Personne n'en parle et ça n'est pas normal".

Le 8 mars, le président tchétchène Maskhadov, démocratiquement élu en 1997 sous le contrôle de l'OSCE, était abattu au cours d'une opération des forces militaires russes dans un village de Tchétchénie.

De nombreux représentants d'organisations de défense des droits de l'homme, de partis politiques français et des intellectuels étaient présents à la manifestation, organisée par la Comité Tchétchénie de Paris: les Verts, Amnesty international, le Mouvement pour la Paix, le MRAP, la Ligue des Droits de l'Homme, la Fédération internationale des Droits de l'Homme étaient représentés.

"Nous demandons au gouvernement français de s'impliquer, de faire pression pour que Poutine se mette à négocier avec le représentant tchétchène", a lancé Daniel Mikhaïlovitch, porte-parole du Comité Tchétchénie.

"Ce que Poutine fait en Tchétchénie, c'est apprendre à l'homme russe à obéir. En brandissant le cadavre de Maskhadov, il montre au peuple russe le sort qui l'attend s'il n'obéit pas", a déclaré pour sa part l'écrivain-philosophe André Glucksmann.

A l'issue des diverses interventions, la manifestation s'est ensuite mise en mouvement pour se diriger vers la place de la Bastille.

Pour la première fois, la Russie a été condamnée par la Cour européenne des droits de l'homme à dédommager six familles tchétchènes qui avaient porté plainte pour des exactions.

Le 21 mars, une marche pour la paix organisée par des représentants de la communauté tchétchène partira à 14h du parvis des droits de l'homme au Trocadéro, direction Strasbourg et cette même Cour européenne: pendant tout un mois, les marcheurs réclameront le règlement du conflit en Tchétchénie. 
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