école
autrement, école alternative, école différente, collège
lycée innovant, expérimental ...
2018 ?
... 2118 ?
Une
autre
école est-elle possible?
Pour,
dans, une autre
société ?
...
on peut tout de même très légitimement se demander
si le ministre est bien vraiment toujours - et sera encore - celui de l'éducation,
et
... «nationale» ?
Ou
celui des multinationales ?
Et
de quel type d'«éducation»,
d'«école»,
celles-ci ont-elles besoin: Pour quel type
de «société» ?
«Possible»
?!
On peut
aussi faire pire : c’est
en cours.
Mais un
jour, le paysage sera redessiné, le puzzle sera terminé et
tout le monde n'y aura vu que du feu.
LE
FORUM EUROPÉEN POUR LA EN ÉDUCATION
EUROPEAN
FORUM FOR IN EDUCATION
EUROPAISCHES
FORUM FUR IM BILDUNGSWESEN
Un peu de recul, d'air frais,
un nouveau souffle ?
... ou "nouvelle" naphtaline ?
Il y est question - espère-je - de pédagogie,
- au sens émancipateur du terme - et pas de conformisme à un "ordre" ancien que d’aucuns verraient sans trop de déplaisir re-devenir "nouveau" (notamment par le biais du grand bazar des "nouvelles spiritualités"...) |
Créé il y a 17 ans, plus ou moins actif dans une bonne vingtaine de pays confrontés grosso-modo aux mêmes problèmes que la France : quelle conception de l'école ?- et de l'éducation ?- dans un monde tel qu'il est, devient, et tel qu'il pourrait être, le Forum Européen pour la Liberté en Education fait référence dans ses textes fondateurs et ceux émanant des différents colloques à certaines valeurs, à une "vision", un projet, un peu moins étriqués et partisans que ceux auquels nous sommes soumis à chaque escarmouche de la guerre (froide, ou tiède...) scolaire dans notre hexagone.Aux derniers congrès tenus en Suisse, en Grande Bretagne, en Hollande, à Berlin (99), des pédagogues de tous courants (Montessori, Freinet, Steiner...) et de 27 pays se sont côtoyés ont échangé, réfléchi et travaillé ensemble.
Depuis, et dès, l'ouverture du "Mur", c'est la première initiative de grande envergure pour une "Europe pacifique, sans nationalisme ni racisme" et "pour un futur respectueux de l'homme" en matière de coopération entre pédagogues de tous courants.
Et pas seulement entre administrateurs et gestionnaires publics ou privés !La simple formulation de ces objectifs montre à quel point l'approche du "scolaire" et de "l'éducatif" au sein de ce Forum semble diffèrer du climat agressif, de l'angle de l'urgence, du ton simpliste et de la langue de bois avec lesquels nous avons trop souvent coutume ici d'aborder la question scolaire.
Ce n'est pas un hasard si cette idée de "liberté en éducation" posée comme base d'une Europe en construction, pacifique, tolérante, pluraliste, suscite plus d'intérêt actif dans les pays de l'Est que dans ceux de l'Ouest, où l'on aurait tendance à considérer que c'est une chose acquise... Pas un hasard non plus si ce mouvement est né en Allemagne : dans un pays coupé pendant près d'un demi-siècle entre deux blocs.Une nouvelle approche, un nouvel angle, plus vaste, replaçant nos querelles picrocholines dans une perspective plus ambitieuse : on en aurait bien besoin dans un pays morose, frileux et sans projet éducatif d'envergure.
Du passé, il ne peut être fait table rase, pas plus que des convictions, des expériences, des engagements et des projets de chacun. Mais dans toute l'Europe, des personnes, par ailleurs membres ou proches de courants pédagogiques divers, administrateurs, enseignants et parents, se retrouvent dans cette formulation des enjeux éducatifs, c'est-à-dire d'une société à venir ... donc à construire maintenant.
Depuis onze ans, chaque édition du guide-annuaire a consacré plusieurs pages à la présentation du Forum.Toutes les écoles avaient par ailleurs reçu directement une invitation à participer au colloque de Berne, ses organisateurs ayant prévu d'assurer une traduction simultanée en français en cas de participation francophone.
Peine perdue ! Il semble que cela n'intéresse personne en France : ni les associations de parents, ni les enseignants, directeurs ou administrateurs. De "c'est trop loin" en passant par "on l'a su trop tard", "ça revient trop cher", "c'est la période des bacs blancs" à "qu'est-ce qui se cache derrière tout ça ?", les excuses n'ont jamais manqué d'imagination, mais de sérieux.Même "francisé" et réduit à quatre pages, un document de présentation de 24 pages traduit de l'allemand, n'a suscité strictement aucun intérêt auprès d'un petit échantillonnage d'écoles parisiennes.
Bien sûr, on n'y réclame pas dès la première ligne l'abolition et le dépeçage de l'Education nationale, et le financement sans condition de l'enseignement privé avec un chèque à découper.
On n'est pas absolument certain d'en obtenir rapidement une gratification à court terme comme la perspective d'un pouvoir à prendre permettant un rendez-vous à l'Elysée ou rue de Grenelle, un voyage en TGV- 1° classe à Bruxelles - ou à Rome - un titre à graver sur sa carte de visite.
... Ou une formule vendeuse à ajouter sur sa plaquette publicitaire.Il n'est question, non plus, ni de convention collective, ni de sélection-écrémage avec retour aux bonnes vieilles méthodes du bon vieux temps, ni de conquête de marché, ni de pourcentage de réussite au bac.
On y repère plutôt - soulignons-le au cas, fort improbable, ou ce serait passé inaperçu, et ceci explique peut-être cela - quelques bombinettes (de poil à gratter) intéressantes, puisqu'il est question :
- de pluralisme, et non plus de dualisme à la française (avec prédateurs se déchirant les restes),
- de Liberté, et pas seulement d'«écoles-libres»,
- de Liberté, y compris dans les programmes, et pas de course contre la montre, avec raccourcis ou méthodes énergiques pour décrocher - ou rater ! - le bac,
- de pédagogie, au sens émancipateur du terme, et pas de conformisme à un "ordre" ancien que d’aucuns verraient sans trop de déplaisir re-devenir "nouveau" (notamment par le biais du grand bazar des "nouvelles spiritualités"...)
- et - c’est un comble ! - de démocratie.
Enfin, il s'agit de se déclarer, et de s'engager, à titre personnel, et plus d'une semaine.
Et non de participer à une escarmouche ou une croisade faite d’alliances hétéroclites, avec son enseigne-blason, et sous la bannière, l’humeur, la disponibilité, la stratégie et le plan de carrière d’un chef de guerre.L’insertion ici de cette présentation résumée du Forum a pour but de vérifier s’il existe en France plus de deux ou trois personnes aspirant à un peu de recul, d’air frais, pour redonner un nouveau souffle au débat sur l’éducation.
Une «délégation» suffisamment crédible et représentative, au prochain colloque international, à Prague cette fois ("c'est loin - c'est où ?!"), en mai ou juin 2002 ?
Ce serait un évènement !
On a bien du mal ici à (vouloir) comprendre ce qui se passe dans la tête - et dans la vie - d’un Slovène - et en quoi cela nous concerne ! - et hélas aussi à participer activement à des débats n’utilisant que rarement la langue de Molière, ce qui est tout de même assez étonnant s'agissant d'écoles disposant d'un ou plusieurs professeurs de langues ... et se disant ouvertes aux échanges internationaux !Les distances, le temps, les obligations des uns et des autres ne rendent pas cette tâche plus facile que d’autres. Pourtant il est évident que dans les domaines de l’éducation (dont l’école n’est qu’un élément), comme dans ceux de l’économie, les problèmes et leur traitement ne sont, ne seront jamais plus uniquement franco-français.
Ni public-privé dans la version clochemerle.
Tout le monde n’a pas les mêmes disponibilités, compétences, et énergie à proposer.Mais il aurait été judicieux que puisse se créer enfin dans notre pays un véritable groupe de travail (du verbe "travailler", et non "agiter" !) autour des analyses et propositions du Forum.
Dont les participants soient réellement prêts à s’engager de différentes façons, à différents niveaux :
- en manifestant leur intérêt, leur accord, leur soutien aux thèses du Forum,
- en traduisant les documents (anglais et allemands) issus des différents colloques,
- en suscitant autour d’eux réflexions, débats, prises de position et initiatives,
- en participant, de vive voix, par courrier, fax, téléphone, internet et transmission de pensée...
et physiquement - et à leurs frais et/ou ceux de leur école ou courant pédagogique... les sponsors étant rarement désintéressés - au/x prochain/s colloque/s.Comme tant d'autres organismes internationaux, ce Forum n'intéressera-t-il ici, et comme d'habitude très sporadiquement, que d'épuisants m’as-tu-vu/s, agités touche-à-tout, velléitaires étoiles filantes, cupides chasseurs de primes ou d’idées pré-électorales et autres professionnels de la confusion et de la diversion ?
R.A.
02-02-2002
LE FORUM EUROPÉEN
POUR LA EN ÉDUCATIONDécidé suite à des conversations au printemps 1989 anticipant le changement structurel de l'Europe de l'Est et de l'Europe centrale, le 1° Colloque attira à Witten (Allemagne), 70 enseignants, juristes et politiciens venus de 10 pays.
Travaillant dans des institutions étatisées ou non, chacun des participants y était venu en fonction de son engagement personnel et non en tant que " délégué ".
dans une diversité de formes et d'institutions démocratiques. Sur ce fondement, peuvent se développer la liberté intérieure et la responsabilité sociale. Ainsi la vision d'une Europe sans racisme ni nationalisme, sans guerre ni oppression des minorités ethniques, religieuses ou autres, pourra devenir réalité. C'est la raison pour laquelle nous nous engageons pour que se développe dans tous les pays d'Europe une libre éducation, pluraliste et démocratique. |
|
Ceci inclut connaissance et conscience, force du Moi, avec la capacité d'autocritique et d'empathie, la responsabilité éthique et politique, le sentiment esthétique, l'expérience et la capacité à anticiper, à décider et à agir.
Nous vivons aujourd'hui en Europe dans des
sociétés qui, d'une part, ouvrent des libertés jadis
à peine imaginables nous permettant d'individualiser nos projets
et styles de vie, mais d'autre part, exigent de chacun une attitude responsable
dans une mesure également inconnue jadis : responsabilité
personnelle et sociale au sens proche et planétaire. L'éducation
"globale" prend donc une place centrale.
|
| Présentation
| SOMMAIRE
|
| Le
nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? chèque-éducation
? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme
scolaire et "éducation alternative" | Jaune
devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
| Le
lycée "expérimental" de Saint-Nazaire |
Le
collège-lycée "expérimental" de Caen-Hérouville|
| L'heure
de la... It's time for ... Re-creation | Freinet
dans (?) le système "éducatif" (?) |
| Changer
l'école | Des
écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop !|
L'école
Vitruve |
| Colloque
Freinet à ... Londres | Des
écoles publiques "expérimentales" |
| 68
- 98 : les 30 P-l-eureuses | Et
l'horreur éducative ? |