alternatives éducatives : des écoles, collèges et lycées différents
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I Obligation scolaire et liberté I Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop ! Appel pour des éts innovants et coopératifs |

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2018 ?               2118 ?
Une autre école est-elle possible ?
 
 
 

AUTOUR DU SUJET

Appel pour des éts innovants et coopératifs

Depuis Savary en 1981, toutes les réformes scolaires ont été refusées.
Pour n'importe quel ministre de l'éducation,
le risque maximum est de vouloir réformer.
 

La scolarisation à partir de 2 ans en question
"Les élèves scolarisés à deux ans ne réussissent pas significativement mieux 
que ceux entrés à l'école maternelle à trois ans".
"A l'entrée en 6e, 65% des enfants de cadres et d'enseignants,
mais seulement 24% de ceux d'ouvriers et d'inactifs, sont en situation de réussite", note l'INSEE.

La scolarisation des enfants de deux ans en chute libre

  La scolarisation à deux ans vivement critiquée par les pédopsychiatres :
"fausse bonne idée", "crime", "contre-sens éducatif", "vraie mauvaise idée", "maltraitance"
 

Les thèses récentes en faveur de l'accueil des tout-petits
en maternelle ne tiennent pas compte des besoins de l'enfant.
À 2 ans, l'école traumatise
Comme l'adolescence est le moment où se réactivent les enjeux du début de la vie, il est illusoire
de vouloir obtenir des résultats si on ne démarre pas cette prévention dès la naissance.
La violence subie dans la petite enfance se retrouve, active, à l'adolescence.
Mais le respect génère le respect et ce sont les générations à venir qui en verront les fruits.

L'école à deux ans: 60% des parents d'élèves défavorables
Faible scolarisation à deux ans à Paris: une "honte" selon l'ajoint au maire
Les bambins apprennent surtout la sociabilité en jouant entre eux

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Expérimentation de "jardins maternels" en Mayenne suscite des critiques
 

Une scolarité obligatoire dès 3 ans 
contraindrait les communes à financer les maternelles du privé
 

Inscrite dans le "pacte présidentiel" de Ségolène Royal, la scolarisation obligatoire à 3 ans pourrait avoir une conséquence inédite, celle d'amener l'Etat et les communes à financer les écoles maternelles privées sous contrat.

Depuis la loi Jules Ferry du 28 mars 1882, l'instruction est obligatoire à partir de 6 ans. En vertu de cette loi, la famille a deux possibilités, soit assurer elle-même l'instruction des enfants après déclaration préalable ou les scolariser dans un établissement scolaire public ou privé.
 

Dans ce cadre, l'Etat contribue au financement des établissements privés sous contrat, en prenant en charge la rémunération des enseignants mais aussi via les communes qui participent financièrement au fonctionnement des classes. Le reste de l'argent provient de la contribution des familles.

Si les communes sont obligées de participer à cet effort pour les écoles élémentaires, elles ont pour l'instant toute liberté de ne pas le faire pour les maternelles. " Tous les cas de figure existent, explique Gilles du Retail, directeur de la communication au secrétariat général de l'enseignement catholique. Certaines le font, d'autres pas. Il y a aussi des cas où le financement concerne uniquement la dernière année de maternelle."

En 2006, 87,6 % des élèves de maternelle étaient scolarisés dans des établissements publics. 12,4 % l'étaient dans des maternelles privées. Mais selon les régions, en particulier dans l'ouest de la France, certaines communes accueillent une part très importante d'enfants dans le privé et cette nouvelle obligation de financement pourrait donc peser de façon significative dans leur budget.

"UNE DÉRIVE POSSIBLE"

Du côté de l'enseignement privé, la scolarisation obligatoire à 3 ans et son ricochet budgétaire sont, sans surprise, accueillis avec intérêt. " Tout ce qui participe à un meilleur équilibre financier et allège l'effort demandé aux familles est bienvenu", reconnaît Gilles de Retail.

Actuellement, pour ne pas faire supporter aux écoles maternelles un coût trop lourd, l'enseignement privé sous contrat reporte une partie de la facture sur les écoles élémentaires. Malgré cet effort de pondération, l'ardoise pour les parents demeure plus élevée : à Paris, de 700 à 1 000 euros par an en moyenne en maternelle contre 300 à 800 euros pour l'élémentaire.

Cette aubaine financière n'a pas échappé aux syndicats de l'enseignement primaire public. "Ce n'est sans doute pas le but initial mais c'est effectivement une dérive possible, commente Gilles Moindrot, secrétaire général du SNUipp-FSU, le principal syndicat des enseignants du premier degré. Il faudra que nous soyons très attentifs au décret qui introduira cette réforme."

Partisans de longue date de la baisse de la scolarité obligatoire à 3 ans, les syndicats d'enseignants reçoivent néanmoins l'engagement de Ségolène Royal " comme une bonne nouvelle". " 99 % des élèves âgés de 3 ans sont scolarisés. La pratique sociale a devancé la loi, analyse Luc Bérille, secrétaire général du SE-UNSA. Instaurer cette obligation est une manière de reconnaître l'importance de l'école maternelle et de l'inscrire comme partie intégrante du système scolaire."

Catherine Rollot

LE GUIDE ANNUAIRE DES ECOLES DIFFERENTES
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