alternatives éducatives : des écoles différentes
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2018 ?               2118 ?
Une autre école est-elle possible ?

I Une école différente ? Pour une société différente ? Qui n'en veut ?! I Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop |
| L'heure de la... It's time for ... Re-creation | Appel pour des éts innovants et coopératifs |
I Obligation scolaire et liberté I | Une école différente ? Pour une société différente ? Qui n'en veut ?! I

Quelques autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité :
les rapports parents-profs, la maternelle à 2 ans, l'ennui à l'école les punitions collectives,  le téléphone portable, l'état des toilettes, le créationnisme...

Un « jardin d'éveil » à la place de la maternelle?
Un rapport du Sénat (novembre 2008) propose de créer un « jardin d’éveil » à la place de la maternelle pour les tout-petits.
 

"M. Jean-Christophe Lagarde – S’agissant de l’ensemble de l’article 9, le groupe UDF reste très circonspect, et défavorable à l’idée que chaque maire crée son propre fichier, une logique plus globale devant à nos yeux être retenue. Par ailleurs, et même si le sujet nous éloigne de la prévention de la délinquance, nous souhaiterions que soit envisagée, au cours de la navette, la possibilité de communiquer aux maires les fichiers de la CAF relatifs aux enfants de moins de deux ans, de manière à ce que les communes puissent préparer leur scolarisation à l’école maternelle dans de meilleures conditions. S’il est un fichier dont les maires auraient besoin, c’est bien celui-là !"

Depuis la loi Jules Ferry du 28 mars 1882, l'instruction est obligatoire à partir de 6 ans :
la famille a deux possibilités, soit assurer elle-même l'instruction des enfants après déclaration préalable
ou les scolariser dans un établissement scolaire public ou privé.

Conséquence inédite de la scolarisation obligatoire à 3 ans ("pacte présidentiel" de Ségolène Royal) :
amener l'Etat et les communes à financer les écoles maternelles privées sous contrat.
 
 
 
 


Entre 3 et 6 ans, la maternelle n'est pas obligatoire mais tous les enfants y vont, ou presque. Cette scolarisation précoce reste une exception tricolore. Elle a longtemps été une source de fierté... jusqu'à ce que le vent tourne. La dernière attaque en règle est un brûlot intitulé «Faut-il fermer les écoles maternelles ?» (Editions Michalon). Son auteur, Julien Dazay, prétend être un inspecteur de l'Education nationale. Il aurait visité des centaines de maternelles dans son académie «au sud de la Loire» et connaîtrait son affaire. Julien Dazay est un pseudonyme. «Si j'avais écrit sous mon vrai nom, j'aurais immédiatement été brûlé sur la place publique», explique-t-il courageusement. 

A en croire cet inspecteur, l'école maternelle, c'est beaucoup de temps et d'argent pour pas grand-chose : les petits enfants passent leur journée à être chaussés et déchaussés pour se rendre aux toilettes, à la récréation, à la cantine. Les «ateliers» où ils sont regroupés pour des activités ne sont que prétextes à gribouillage. Les siestes s'éternisent, les récréations aussi. Bref, les enfants ne travaillent même pas une heure par jour. Mais ils monopolisent des enseignants formés à bac+5. Naturellement, Julien Dazay se défend de toute intention maligne. Il a écrit, dit-il, pour mieux défendre l'école maternelle : «Je veux pointer ses travers pour qu'elle devienne irréprochable. Et donc inattaquable», explique-t-il au téléphone. 

Elles coûtent trop cher
«Ce livre est tellement outrancier qu'il n'est pas crédible», peste Régine Perret, la directrice blonde et affable de l'école Parmentier, un établissement qui accueille 300 enfants dans le 11e arrondissement de Paris. Beaucoup de ses collègues ont boycotté l'ouvrage, mais ils en connaissent parfaitement la teneur. Elle empoisonne leur vie quotidienne. «On travaille avec une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes», résume Lucile Barberis, la présidente de l'Association générale des Enseignants des Ecoles maternelles. 
Julien Dazay pousse le bouchon un peu loin, mais il est porté par un courant critique plus ancien, alimenté par les résultats des premières évaluations internationales. /.../ 

  Faut-il fermer les maternelles ?

 
 
La scolarisation à partir de 2 ans en question

PARIS - AP- 09 11 08--- - La meilleure réussite des écoliers entrés à l'école maternelle à deux ans, par rapport à ceux scolarisés à trois ans, s'érode au cours de la scolarité élémentaire, explique l'INSEE qui publie jeudi son "Portrait social" de la France en 2005.

Par ailleurs, le rapport de l'INSEE montre que "si ces vingt dernières années, les redoublements ont fortement baissé, les scolarités à l'école élémentaire restent marquées par d'importantes disparités de retard scolaire et de réussite aux évaluations nationales, liées d'abord aux aptitudes personnelles, mais aussi aux origines sociales des enfants".

"A l'entrée en 6e, 65% des enfants de cadres et d'enseignants, mais seulement 24% de ceux d'ouvriers et d'inactifs, sont en situation de réussite", note l'INSEE.

Sur la scolarisation anticipée, si lors de l'évaluation en CP, les élèves scolarisés à deux ans semblent réussir mieux que ceux entrés à la maternelle à trois ans, avec un écart de 9%, cet écart n'est plus que de 1% en 6e sur l'évaluation en français, et de 4% en mathématiques.

En outre, 86% des élèves scolarisés à l'âge de deux ans entrent "à l'heure ou en avance en 6e", note l'INSEE, contre 82% pour ceux scolarisés à trois ans, soit un écart là aussi de 4%.

L'INSEE explique ainsi que "les élèves scolarisés à deux ans ne réussissent pas significativement mieux que ceux entrés à l'école maternelle à trois ans".

Sur les disparités sociales, l'INSEE note que "les deux tiers des enfants d'ouvriers non qualifiés atteignent aujourd'hui la sixième à l'heure ou en avance alors que, parmi les élèves entrés en cours préparatoire en 1978, moins de la moitié d'entre-eux ont connu un tel parcours".

L'INSEE souligne aussi que les enfants des personnes n'ayant jamais travaillé et vivant des minima sociaux "constituent une population particulièrement vulnérable au retard scolaire", bien qu'ils "redoublent nettement moins que par le passé".

L'INSEE se base, pour la scolarisation, sur la comparaison entre un panel de 1978, et un autre constitué en 1997.

En 1978, 93,9% des enfants d'enseignants et 91,1% des enfants de cadres supérieurs arrivaient à l'heure ou en avance en 6e, contre 47,7% pour les enfants d'ouvriers non qualifiés et 49,9% de ceux ayant des parents sans emploi.

En 1997, 66,6% des enfants d'ouvriers non qualifiés et 57,7% des enfants d'inactifs parvenaient à temps ou en avance en 6e, contre 97,3% pour les enfants d'enseignants et 94,4% des enfants de cadres supérieurs. AP


La scolarisation des enfants de deux ans en chute libre

31 08 05 - La scolarisation des enfants de deux ans, non obligatoire, recommandée pour les familles défavorisées mais désapprouvée par la Défenseure des enfants, est en chute libre faute d'enseignants en nombre suffisant. 

"La maternelle à deux ans est victime d'un effondrement spectaculaire depuis quatre ans: d'un enfant sur trois, on est passé à un enfant sur quatre", explique Luc Bérille, secrétaire général du SE-Unsa. 

En 2004, 26,6% des enfants de 2 à 3 ans étaient inscrits à la maternelle contre 35,3% en 2000. Le SE a posé l'équation et calculé que l'Education nationale avait dans le même temps économisé 2.271 postes dans le primaire. 

"La scolarisation en maternelle avant 3 ans se fait depuis 1990 dans la limite des places disponibles, à l'exception des ZEP où elle est recommandée, explique-t-on au cabinet de Gilles de Robien. Jusqu'à présent, dans les ZEP et dans la limite de 25 enfants par classe, c'était respecté partout".

Sans revendiquer qu'elle devienne obligatoire, le président de la principale fédération de parents d'élèves, Georges Dupon-Lahitte (FCPE), combat cependant "l'idée que la scolarisation des 2 ans soit la variable d'ajustement" pour autoriser des fermeture de classes, en n'assurant plus que l'accueil des 3 ans. 

"La priorité, ce sont les ZEP et, de fait, cette scolarisation précoce y est en diminution forte", précise-t-il à l'AFP. 

L'accueil en maternelle des enfants de deux à trois ans a pourtant fait la preuve de son efficacité, notamment chez les élèves issus de milieux défavorisés, argumente Agnès Florin, professeur de psychologie de l'enfant à l'université de Nantes et auteure de nombreuses enquêtes sur la question. 

"Pédagogie adaptée"

"La pédagogie a été adaptée, des choses remarquables se font en maternelle pour les tout-petits du point de vue du développement du langage et de la socialisation, notamment pour les enfants de milieux défavorisés qui y trouvent des conditions de stimulation qu'ils ne trouveraient pas ailleurs", assure-t-elle à l'AFP. 

Elle estime cependant que, si la scolarisation à 2 ans "correspond à un très large choix des familles", elle la juge opportune "pas pour tous les enfants et pas dans toutes les écoles". Par exemple, si un enfant dort le matin, il n'est pas judicieux de l'obliger à aller en classe à 8h30. De même, les salles de classe doivent être adaptées à sa taille, proche des sanitaires, etc. 

Le ministère de l'Education se montre prudent sur la justification d'une généralisation de la scolarisation à deux ans. "On n'a pas encore prouvé son rôle bénéfique car la famille a aussi un rôle structurant à jouer et on ne veut pas lui substituer l'école", soutient l'entourage de M. de Robien. 

Un débat persiste en effet à l'initiative notamment de la Défenseure des enfants, Claire Brisset, soutenue par des pédopsychiatres, sur d'éventuels effets néfastes d'une entrée trop précoce à l'école. Celle-ci se traduirait notamment par des réactions de solitude, d'inhibition, d'agressivité qui se développeraient à l'adolescence en conduites dépressives, addictives ou violentes. 

"On utilise la maternelle comme une marge de manoeuvre pour supprimer des postes et ensuite, on dit que ça ne sert à rien", déplore Luc Bérille.


 

François Fillon annonce une conférence sur la scolarisation à deux ans

16/03/05 -   Le ministre de l'Education nationale François Fillon a annoncé mercredi au Sénat qu'il proposerait l'année prochaine d'organiser une conférence sur la question controversée de la scolarisation à deux ans, faisant valoir qu'il s'agit d'un "sujet complexe sur lequel la réflexion doit aller plus loin".

M. Fillon répondait, à l'issue de la discussion générale sur le projet de loi d'orientation pour l'avenir de l'école, à l'intervention de Muguette Dini (UDF, Rhône) qui avait regretté l'absence dans ce texte de toute mesure concernant "l'accueil des enfants de moins de trois ans"

"Je proposerai l'an prochain d'organiser une conférence sur ce sujet, afin de définir une position consensuelle", a déclaré le ministre, en soulignant que cette disposition, inscrite dans la loi de 1989, avait soulevé de vives critiques dans les milieux de la pédopsychiatrie. 

"Je ne pousserai pas des cris sur un système qui concerne la structuration même des jeunes enfants, et qui mérite un peu plus de prudence que des positions dogmatiques et idéologiques qui peuvent être dangereuses pour les enfants", a-t-il ajouté.

 
La scolarisation à deux ans
vivement critiquée par les pédopsychiatres

24/11/04 -   La scolarisation des enfants à deux ans, souvent présentée comme une bonne solution, notamment pour pallier le manque de places en crèche, est "une fausse bonne idée" pour des pédopsychiatres qui estiment qu'elle favorise retard dans les apprentissages et développement de la violence.

Réunis mercredi autour d'une conférence-débat, organisée par l'Association française de psychiatrie, les pédopsychiatres ont utilisé les termes de "crime", "contre-sens éducatif", "vraie mauvaise idée", "maltraitance", évoquant une "évidence" mal entendue par le pouvoir politique.

"Il faut une loi qui dise que l'école est +accessible à trois ans révolus+, comme on ne vote pas à 18 ans moins une semaine", a estimé Claire Brisset, défenseure des enfants, critiquant la loi d'orientation sur l'Ecole de 1989 qui prévoyait la possibilité de scolarisation précoce.

En effet, pour Geneviève Haag, pédopsychiatre, "la troisième année de la vie est l'achèvement d'un cycle de développement qui va de la naissance à l'acquisition du +je+, c'est-à-dire à celle d'une autonomie dans le sentiment de séparation corporelle et identitaire".

Elle explique ainsi que l'enfant vit alors une phase complexe de sa construction et, entre autres, perfectionne son langage, développe les jeux et dessins spontanés, ainsi que son imagination et acquiert la maîtrise de son agressivité.

La stabilisation de cette étape, "vers 2 ans et 9-10 mois" selon elle, est indispensable à l'épanouissement dans un groupe important, telle qu'une classe d'école maternelle, assure-t-elle.

Scolariser un enfant trop tôt reviendrait donc à le brusquer et provoque des réactions diverses telles que l'inhibition, le sentiment de solitude, les conduites agressives... Et, au delà, peut avoir des conséquences durables bien plus graves.

Linguiste, Alain Bentolila estime que, scolarisés trop tôt, "les enfants apprennent le langage entre enfants et disposent à l'entrée en CP de 300-350 mots de vocabulaire et non 900-1.000 comme les autres". "Il n'est pas question alors d'entrer dans l'apprentissage de la lecture", relève-t-il.

Tout en se rangeant à cette opinion, Roger Mises, professeur émérite de pédopsychiatrie, ajoute que certains enfants, trop jeunes pour la maternelle, s'adaptent à la situation par un processus psychologique de régression et, du coup, ne donnent pas les signes avant-coureurs d'éventuels troubles du comportement à venir.

Quoi qu'il en soit, tous les enfants concernés "ne franchissent pas les étapes décisives de leur histoire". Cela se traduit à l'adolescence par un développement plus important de "l'agir" (violence, dépression, addiction, tentative de suicide...), insiste M. Mises, d'autant plus qu'ils viennent d'un milieu défavorisé, précise-t-il.
 

Face à ce constat, tous les intervenants se sont accordés pour promouvoir des structures spécifiques à l'accueil des 2-3 ans laissés aux soins de spécialistes de la petite enfance et non d'instituteurs "pas formés pour cela car les IUFM ont depuis longtemps laissé tomber la maternelle", selon le psychiatre Bernard Golce.
 

L'école à deux ans: 
60% des parents d'élèves défavorables 

20/05/04 -  60% des parents d'élèves ne sont pas prêts à mettre leur enfant à l'école dès l'âge de deux ans, même s'ils en ont la possibilité, contre 39% qui y sont favorables, selon un sondage réalisé par la fédération de parents d'élèves PEEP, rendu public jeudi. 

Les parents qui se déclarent prêts à scolariser leur enfant dès l'âge de deux ans, le sont principalement par choix, pour l'éveil de leur enfant (78%) indique l'enquête. 

Mais 20% prendraient cette décision pour des raisons d'ordre matériel : 16% par manque de structure d'accueil, et 4% parce que l'école est moins chère qu'une autre forme de garde. 

L'enquête de la PEEP (Parents d'élèves de l'enseignement public), intitulée "observatoire des parents" et réalisée par l'institut Audirep, a été rendue publique jeudi en ouverture du congrès de la fédération, qui se tient à Giens (Var) jusqu'à samedi, et qui sera largement consacré aux problèmes de l'orientation scolaire. 

L'enquête a été réalisée par Audirep du 9 au 14 avril par téléphone auprès de 803 personnes (63% de femmes, 37% d'hommes) ayant au moins un enfant scolarisé et dont 75% ne sont pas adhérents d'une association de parents d'élèves, selon une méthode dite d'échantillons régionaux (UDA).


Faible scolarisation à deux ans à Paris: une "honte" selon l'ajoint au maire 

07/07/04 -  La faible scolarisation en maternelle des enfants âgés de moins de trois ans à Paris constitue une "honte" pour la capitale, a déclaré mercredi l'ajoint au maire chargé des questions scolaires, Eric Ferrand, lors d'une conférence de presse. 

"A Paris, il n'y a que 4% des enfants, soit 500 environ, âgés entre 2 ans et demi et 3 ans, qui fréquentent l'école, alors que la moyenne nationale est de 35%" a-t-il dit. 

"C'est une honte, notamment pour les quartiers sensibles, les ZEP et les REP" où la scolarisation précoce des enfants a un caractère globalement bénéfique pour le développement de l'enfant et sa scolarité future, a-t-il ajouté. "J'entend mener la bataille avec l'académie, car les besoins sont au moins six fois plus élevés" a-t-il dit, en les estimant à "au moins 3.000". 

M. Ferrand a par ailleurs signalé que les résultats d'un audit sur la scolarisation des handicapés à Paris seraient annoncés "à l'automne".

Depuis plusieurs mois, la scolarisation des tout petits est devenue un débat national, notamment dans le cadre de la préparation de la future loi d'orientation sur l'école.


 
 

Les bambins 
apprennent surtout la sociabilité en jouant entre eux 

BERNE (AP) 15/06/04 - Les très jeunes enfants développent surtout leur comportement social en jouant entre eux et moins au contact des adultes, selon une étude du Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS) publiée mardi qui relève également que les bambins sont doués pour gérer les conflits entre eux.

La psychologue Heidi Simoni et son équipe de l'Institut zurichois Marie Meierhofer observent depuis trois ans le comportement social d'enfants au stade pré-langagier. Les chercheuses ont filmé dans une crèche 17 filles et 12 garçons âgés de huit à 24 mois. Le comportement des bambins dans leur cadre familial a aussi été analysé. Les résultats montrent qu'ils développent très tôt un mode autonome d'apprentissage et d'expérimentation pour cohabiter ensemble.

Les nourrissons sont actifs socialement dès leur naissance, souligne Heidi Simoni. Agés de quelques semaines à peine, ils s'intéressent déjà à d'autres enfants, lorsque l'occasion se présente. Alors que le lien aux parents ou à d'autres adultes de confiance établit avant tout un sentiment de sécurité, les relations avec d'autres enfants leur permet de mieux se connaître et d'apprendre les règles sociales.

En analysant les films tournés à la crèche lors de jeux non guidés, les chercheuses ont constaté que plus de la moitié des bébés de huit mois et plus étaient attirés par d'autres enfants. Ils "disposent de compétences considérables qu'ils savent déjà utiliser très activement", selon le FNS. Les très jeunes enfants réussissent aussi bien que les adultes à s'insérer dans un jeu.

Confrontés à des situations de conflits d'intérêt liés à des objets, des exigences d'espace ou d'attention, les tout-petits sont déterminés mais ils n'éprouvent pas d'émotions négatives. Si on les laisse faire, ils gèrent généralement le conflit entre eux et à l'amiable. Il est donc important que les adultes n'interviennent pas trop vite dans un conflit naissant, ce qui enlèverait aux enfants la possibilité d'expérimenter des solutions et d'apprendre par l'expérience.

Les bambins sont capables de tisser entre eux des liens étonnamment durables. Un changement au sein d'un groupe de tout petits doit donc être soigneusement réfléchi et ne pas se répéter trop régulièrement. Un autre résultat de l'étude montre que le mélange des âges au sein d'un groupe a un effet positif sur la compétence sociale de l'apprentissage. Jusqu'à 18 mois, les enfants ont tendance à préférer des compagnons de jeu plus âgés.

La recherche financée par le FNS est notamment fondée sur l'analyse de 8.300 scènes filmées. Par la suite, Heidi Simoni et son équipe étudieront comment les modalités de dialogue entre enfants se développent au cours de leur deuxième année de vie. 


 
 

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Expérimentation de "jardins maternels" en Mayenne suscite des critiques

08/01/05-  Des "jardins maternels" sont expérimentés depuis quelques jours dans deux communes de la Mayenne pour accueillir l'après-midi les enfants scolarisés de 2 à 3 ans, un dispositif payant critiqué par des parents d'élèves et des syndicats d'enseignants. 

Dans un centre de loisirs de Renazé et un centre social de Meslay-du-Maine, des éducateurs et agents territoriaux mis à disposition par les communes prennent en charge depuis lundi, après le déjeuner, ces enfants qui n'ont désormais accès à l'école que le matin. 

Ce projet expérimental, lancé par l'inspection académique et le conseil général de la Mayenne - dirigé par la droite -, a fait réagir les syndicats d'enseignants et de nombreux parents d'élèves. 

A Renazé, seuls cinq enfants ont été inscrits, les parents des autres élèves ayant choisi de bouder le "jardin maternel".

"On nous a imposé ce système sans concertation. On veut avoir le libre choix de mettre notre enfant là où on veut", a dénoncé à l'AFP l'un d'entre eux, Eric Deminguet. 

Les parents critiquent aussi le coût de l'inscription, de 0,33 à 2,30 euros par heure selon les quotients familiaux. 

"D'un système scolaire public gratuit on passe à un système payant. Du point de vue de l'Education nationale, ce n'est ni plus ni moins que de l'externalisation de service", a estimé Pascal Grandet, secrétaire départemental du Snudi-FO (enseignants du premier degré). 

Le syndicat a alerté le ministère de l'Education nationale, estimant que le refus d'accueillir les enfants nés en 2002 dans les deux écoles l'après-midi était illégal. 

A Meslay-du-Maine, où quatre inscriptions ont été enregistrées, les enfants de moins de trois ans ne sont plus acceptés dans les écoles depuis une dizaine d'années. 

"Est-ce que l'école répond bien aux besoins des enfants de moins de 3 ans ? C'est une solution complémentaire pour les parents, dans des tarifs qui restent proches de ceux d'une assistante maternelle", a fait valoir le maire de la commune, André Bourdais, un ancien enseignant. 

Le maire de Renazé, Richard Flament, proche du ministre de l'Education François Fillon, a précisé de son côté qu'il envisageait la gratuité de son "jardin maternel" pour les plus défavorisés.


 
 

À 2 ans,
l'école traumatise
Les thèses récentes en faveur de l'accueil
des tout-petits en maternelle
ne tiennent pas compte des besoins de l'enfant.
 

Par Danielle DALLOZ
vendredi 05 septembre 2003 - Libération

Danielle Dalloz est psychanalyste. Dernier ouvrage paru : «Où commence la violence, pour une prévention chez le tout-petit» (Albin Michel, la Cause des bébés).
 
 

Pour qui connaît la petite enfance, l'interview du ministre délégué à l'Enseignement scolaire, Xavier Darcos, que Libération publiait le 31 mars, mettait en évidence la méconnaissance totale par les politiques des besoins du tout-petit. Il affirmait que «l'accueil dès 2 ans (en maternelle) n'a pas de conséquences majeures sur le développement de l'enfant», sur la foi d'études de son ministère, sans doute étayées du fait que certains enfants paraissent très bien s'adapter à la maternelle.

Mais leurs auteurs ne se réfèrent manifestement qu'à des spécialistes de la pédagogie et n'ont pas lu les grands auteurs de la psychologie et de la psychanalyse de l'enfant. Ils ignorent qu'entre 2 et 3 ans, en pleine construction de soi, le petit enfant a encore besoin de nommer, d'apprendre et d'harmoniser ses nombreuses sensations et celles de l'autre. Une tâche impossible pour lui dans un groupe de 25 à 30 enfants. Aucune institutrice seule (même aidée d'une auxiliaire par moments), si professionnelle et bienveillante soit-elle, ne peut avoir la disponibilité pour aider chacun à construire son identité lorsque le «je», qui en est l'expression et le symbole, est encore en devenir. Pourtant, on prétend favoriser son adaptation sociale en lui faisant vivre un déracinement, un abandon, sous prétexte qu'il serait bénéfique de «séparer l'enfant de son milieu familial» (surtout s'il est défavorisé) alors qu'il est en train de tisser le maillage nécessaire à sa sécurité fondamentale.

Pour l'enfant, le chemin de 2 à 3 ans est long et difficile. Mais on voudrait en plus exiger de lui qu'il soit propre avant que sa maturation neurologique ne le permette, l'obliger à être dans le partage avant qu'il ait une réelle conscience de soi. Il fait, progressivement, la découverte de l'autre, de l'espace, du corps, du langage. La crèche a été conçue pour relayer la cellule familiale. Les enfants y sont accueillis en fonction de leurs besoins, par quatre à six autour d'un adulte, entre 0 et 2 ans, par huit de 2 à 3 ans.

Scolariser les enfants de 2 ans comme ceux qui ont un an de plus, c'est comme si on les plongeait dans une piscine olympique au lieu d'une pataugeoire. Pourtant, personne n'aurait l'idée de faire subir à des CP un régime de sixième. On imagine les rendre plus autonomes alors que leurs liens premiers sont non seulement distendus, mais rendus impossibles. L'entrée précoce en collectivité, sans encadrement par des adultes en nombre suffisant, est d'une violence inouïe dont les traces s'inscrivent dans la mémoire et ont des conséquences de violence sans fin. Sous prétexte de «faciliter son développement», on meurtrit l'enfant pour la vie.

Il court le risque d'être «rendu passif» par une adhésion sidérée au groupe, empêchant la mise en place de sa capacité à se penser seul, séparé ; ou de se figer dans une régression mutique, dans la peur, point de départ des pathologies à venir. Ou encore d'exploser de vitalité dans une instabilité ou une agressivité si bruyante qu'il rencontrera le rejet toujours renouvelé, donc un rapport de force sans fin.

En lui imposant cette confrontation brutale et permanente (les journées sont longues) au groupe, nous préparons le refus de l'autre, la révolte face à toute règle collective. La violence exprimée de plus en plus tôt est l'effet d'une violence subie de plus en plus précocement.

M. Darcos a raison de trouver que son fils de 2 ans et demi, qui «ne sait pas encore s'habiller seul, connaît à peine son âge et n'est pas capable d'avoir "une conversation scolaire"», n'est pas mûr pour l'école maternelle. Pourtant, ce qui lui semble là plein de bon sens lui paraît «clairement bénéfique» pour les enfants issus de l'immigration. Certes, son fils ne répond pas aux critères fixés par le ministère, mais combien de moins de 3 ans y répondent ? Au nom de quoi les besoins d'un tout-petit de milieu privilégié français seraient-ils différents de celui d'une autre origine ? Pourquoi les enfants «défavorisés» seraient-ils plus aptes que son fils à affronter cette redoutable épreuve du passage du petit groupe (familial ou crèche) à la collectivité, avec en plus l'immersion dans une langue étrangère ? Ce que M. Darcos redoute pour son propre enfant est aussi violent pour les autres du même âge. Et, quand il dit qu'il préfère qu'un enfant «soit scolarisé plutôt que d'être livré à lui-même», il oublie la culture du maternage dans les populations immigrées qui, loin d'abandonner les tout-petits, leur assurent une présence et une chaleur que pourraient leur envier bien des bébés occidentaux pur jus.

Dans une interview à la Croix (publiée le 7 mars), M. Darcos avait annoncé des projets qui étaient courageux et prometteurs. Enfin, l'enfant était pris en compte et non plus les intérêts corporatistes, électoraux et financiers. Mais il est vrai que cela demande dix ans pour être mis en oeuvre et qu'on commence seulement à en voir les résultats. Et pour un homme politique, mieux valent des effets à court terme, même s'ils sont délétères à plus longue échéance, mais visibles avant la fin de la législature, plutôt que des résultats plus éloignés qui profiteront à ses successeurs, après qu'il aura eu droit aux levées de bouclier qu'entraîne toute réforme, avec des conséquences souvent ingrates pour celui qui les a initiées.

M. Darcos affirme qu'en tant que ministre délégué à l'Enseignement scolaire, il est favorable à ce que la puissance publique se mobilise pour s'occuper des enfants le plus tôt possible. Vouloir aider les enfants issus de l'immigration à s'approprier rapidement la langue et la culture est assurément louable. Mais, s'il faut pour cela les scolariser à 2 ans, que ce soit en leur offrant dans les écoles publiques, gratuites, la même organisation que dans les grandes sections des crèches, payantes, dans le respect des étapes nécessaires à l'enfance, à toute enfance hors de toute notion de racisme de classe et des intérêts particuliers. D'un autre côté, il se dit que le dossier privilégié de M. Mattei est la prévention de la violence. Comme l'adolescence est le moment où se réactivent les enjeux du début de la vie, il est illusoire de vouloir obtenir des résultats si on ne démarre pas cette prévention dès la naissance.

La violence subie dans la petite enfance se retrouve, active, à l'adolescence. Mais le respect génère le respect et ce sont les générations à venir qui en verront les fruits.



EDUCATION.
L'école à 2 ans, la fausse bonne idée
Faut-il les mettre dès 2 ans à l'école ? Dans cet éternel débat, une institutrice publie aujourd'hui un livre inquiétant sur ce que vivent vraiment les tout-petits à la maternelle. Sans moyens, ces classes deviennent de mauvaises garderies.
 

C'EST UN LIVRE dérangeant. Un cri du coeur implacable qui arrive ce matin en librairie et pourrait bien relancer l'éternel débat sur la scolarisation des moins de 3 ans. « Ne mettez pas votre enfant à l'école, il est trop petit » est surtout le premier livre sur le sujet écrit... par une institutrice. Béatrice Guerville, 44 ans, petite voix douce et vingt ans de métier en Touraine dans des classes de « toute petite section » de maternelle, assure ne pas être « réac » ni adepte du brûlot polémique. « Mais j'ai vu trop de petits souffrir... ose-t-elle. Aucun enfant de 2 ans ne devrait aller à l'école plus de deux ou trois heures par jour. Avant 3 ans, lorsque l'espace et les conditions d'encadrement ne sont pas adaptés, c'est du malmenage, il n'y a pas d'autre mot. »

Horaires contraignants, bruit de fond permanent, attentes interminables, pipis à heures fixes, manque de sommeil, bousculades à la récré... La description minutieuse d'une journée de maternelle - vue de l'intérieur - n'est clairement pas une affaire de bébés : « Elle est imposée à des petits qui savent à peine parler, et ne peuvent donc pas exprimer leur désarroi ni digérer les explications des adultes. Je crois, tempère l'institutrice, que le langage est essentiel pour traverser cette étape. ».
Elle admet qu'il existe des enfants « débrouillés » qui « ne souffrent pas trop », mais elle n'est pas sûre qu'ils y trouvent bénéfice. « Il y en a qui désapprennent plus qu'ils n'apprennent. Nous ne sommes que deux adultes pour 25 petits ! Ils sont occupés trois heures à tout casser par les activités d'apprentissage. Le reste du temps, ils dorment ou attendent. »

Aujourd'hui 35 % des enfants sont scolarisés à 2 ans. Un chiffre très variable selon les régions, qui chute à 20 % en Ile-de-France, faute de place dans les écoles. La demande a beau être forte, les réserves sur les vertus de la scolarisation précoce sont de plus en plus nombreuses. Le ministre délégué à l'Enseignement scolaire, Xavier Darcos, en tête ! Mais le manque d'autre solution pour les parents qui travaillent et la crainte de voir l'« exception française » de la maternelle remise en cause brouillent un peu le débat. En clair, les deux principales associations de parents d'élèves, la FCPE et la PEEP, et les syndicats d'enseignants savent bien que les conditions d'accueil sont loin d'être adaptées aux petits aujourd'hui dans la plupart des maternelles. Mais très peu d'enseignants osent les pointer du doigt, de peur de voir remise en cause toute l'école maternelle. Non obligatoire, la maternelle souffre donc en premier lieu des coupes budgétaires.

Même Claire Brisset, la défenseure des enfants - qui a fait de l'école à 2 ans le thème central de son dernier rapport au président de la République -, précise bien qu'elle est « hostile à cette scolarisation précoce "dans les conditions actuelles" ». Mais il faut aussi, conclut Béatrice Guerville, que la société se remette en cause : « Sous la pression des parents, certaines écoles ouvrent dès 7 heures du matin. On voit des bouts de chou de 2 ans arriver à cette heure-là les yeux ensommeillés, certains y restent jusqu'à 18 heures ! »

Florence Deguen
Le Parisien , mardi 23 mars 2004
« Ne mettez pas votre enfant à l'école, il est trop petit »,
par Béatrice Guerville, First Edition (17,90 €).


L'Express du 22/03/2004
Débat
L'école dès 2 ans?

propos recueillis par Marie Cousin

L'arrivée d'un mini-baby-boom en 2004 va compliquer la scolarisation des 2 ans. Les organisations d'enseignants et les associations de parents y tiennent. Mais de plus en plus d'experts jugent l'institution scolaire inadaptée à ce défi

Pour : Sylvie Chevillard
Conseillère pédagogique et chercheuse à l'université Paris VIII
«L'enfant a besoin de se construire par rapport à d'autres»
 

Pour les enfants issus de milieux défavorisés, l'école dès 2 ans peut être un véritable atout. Des études ont montré que les écoliers qui avaient suivi quatre années de scolarisation en maternelle réussissaient mieux leur CP et leur CE 1 que ceux qui n'en avaient suivi que trois. Pour les petits des couches populaires, une scolarisation précoce présente un énorme avantage dans l'apprentissage du langage. Pour eux, l'écart entre la langue de la maison et celle de l'école est important. De manière progressive, les enseignants peuvent les amener à construire et à s'approprier le langage scolaire, étape fondamentale pour les conduire ensuite à appréhender les savoirs.
 

Pour la plupart des petits, la scolarisation dès 2 ans est enrichissante: bien que l'enfant soit dès la naissance doué de sociabilité, il a besoin de se construire par rapport à d'autres individus de son âge et à des adultes différents de ses parents. On reproche souvent à l'école d'être trop contraignante. Mais ce cadre fait aussi partie des bases de l'apprentissage.
 

Exemple: les règles de rassemblement, telles qu' «Asseyez-vous!» ou «Ne bougez pas!», durant le temps imposé par l'enseignant obligent l'enfant à maîtriser, à discipliner son corps mais aussi à se concentrer sur l'activité. Il est également amené à intégrer la règle implicite du «chacun son tour». C'est une manière pour lui d'apprendre à respecter l'autre, le copain, comme la maîtresse et de comprendre ce qu'est le cadre scolaire.
 

Je ne suis évidemment pas favorable à une espèce de collectivisme forcené: un effectif de 30 petits de 2 ans avec un encadrement de deux adultes seulement relève de l'ineptie. Par ailleurs, le système de la scolarisation précoce ne fonctionne que si les parents eux-mêmes s'investissent dans la scolarité de leur enfant. Celui-ci doit se sentir soutenu pour intégrer l'école de manière sereine.
 

La possibilité de scolariser son enfant dès l'âge de 2 ans est un acquis de l'Education nationale depuis Jules Ferry qu'il faut maintenir. Mais, pour y parvenir dans de bonnes conditions - c'est-à-dire adaptées aux tout-petits - il faut que l'Etat en donne les moyens.

Contre : Béatrice Guerville
Institutrice et auteur de
"Ne mettez pas votre enfant à l'école, il est trop petit !
«Les petits n'ont pas les mêmes rythmes que les grands»

Comment imaginer que six heures de collectivité par jour dans des classes de 25 à 30 enfants soient épanouissantes pour un petit de 2 ans? Il doit supporter toutes sortes de contraintes: le lever aux aurores, la propreté, les horaires pour manger, la gym obligatoire, savoir rester assis ou faire la sieste en même temps que les autres. L'école a voulu imposer les mêmes rythmes scolaires aux «grands» et aux «petits». Or, physiquement, ceux-ci sont beaucoup moins résistants. Par ailleurs, on sait que les trois quarts ne se comprennent pas entre eux. Résultat: leurs échanges dégénèrent souvent en disputes. Les règles de l'école et les problèmes de communication spécifiques à ce jeune âge fabriquent des enfants violents, des petits agresseurs en puissance.
 

On entend souvent dire qu'une scolarisation précoce permet un meilleur apprentissage du langage. Dans les conditions actuelles d'accueil, c'est impossible. Avec 30 enfants, l'enseignant ne peut pas reprendre l'élève à chaque faute. Deux minutes de face-à-face avec chacun, et les autres attendent pendant une heure. Attendre: voilà la première chose que le tout-petit apprend à l'école. Il attend pour faire pipi, pour qu'on l'aide à s'habiller, pour coller sa gommette. Les premiers jours, il chahute pour passer le temps, et puis il se lasse et perd sa curiosité. Pour nous, enseignants, c'est décourageant: nous avons l'impression de faire du dressage plus que de l'apprentissage. Et les inégalités entre les enfants persistent, car nous n'avons pas le temps de nous occuper spécialement de ceux qui en auraient le plus besoin.
 

Pour les directeurs d'école, la scolarisation dès 2 ans est devenue une variable d'ajustement qui permet à une classe de rester ouverte. L'intérêt de l'enfant est secondaire, et c'est inacceptable. Mais la société est également en cause. Les parents sont prêts à tout pour que leur progéniture réussisse, même si leur épanouissement s'en ressent. De plus, c'est une facilité de garde adaptée à leur emploi du temps, surchargé. Il faut réhabiliter le rôle des parents dans l'éducation des enfants, quitte à ce que l'un des deux réduise son activité. A cet âge- là, rien ne les remplace.



LE GUIDE ANNUAIRE DES ECOLES              DIFFERENTES
| Présentation | SOMMAIRE |
| Le nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? chèque-éducation ? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme scolaire et "éducation alternative" | Jaune devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
| Le lycée "expérimental" de Saint-Nazaire | Le collège-lycée "expérimental" de Caen-Hérouville|
| L'heure de la... It's time for ... Re-creation | Freinet dans (?) le système "éducatif" (?) |
| Changer l'école | Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop !| L'école Vitruve |
| Colloque Freinet à ... Londres | Des écoles publiques "expérimentales" |
| 68 - 98 : les 30 P-l-eureuses | Et l'horreur éducative ? |