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 Clientèle captive ...
 

L'UFC contre la réintroduction 
de distributeurs automatiques dans les écoles
 

19-10-05 --  L'UFC-Que Choisir a dénoncé mercredi la proposition du sénateur UMP Gérard Deriot, dans son rapport sur "la prévention et la prise en charge de l'obésité", de réintroduire les distributeurs automatiques dans les écoles "au prétexte de proposer des aliments équilibrés aux élèves".

"Il s'agit là d'un faux argument, car quels que soient les aliments proposés, ces distributeurs constituent une incitation permanente au grignotage et contribuent donc à l'obésité", s'insurge l'association de défense des consommateurs dans un communiqué.

Conformément à la loi du 9 août 2004, tous les distributeurs automatiques ont été retirés dans les établissement scolaires dès la rentrée 2005.

L'UFC-Que Choisir a aussi évoqué la loi de Santé Publique qui prévoit d'accroître le budget de l'INPES (Institut national de prévention et d'éducation pour la santé) grâce à une taxation de 1,5% du montant des publicités pour les produits alimentaires. Cette mesure aurait pour but de financer et d'augmenter le nombre de messages sanitaires tels que ceux en faveur de la consommation de fruits et légumes.

L'association conteste les modalités d'application prévues dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2006, qui prévoient que cette nouvelle taxation sera l'occasion de baisser le financement de l'INPES par l'Assurance Maladie.

"Au lieu d'augmenter, le budget de l'INPES restera ainsi inchangé ainsi que ses moyens de communiquer au grand public", déplore l'UFC. Le gouvernement doit "renoncer au désengagement de l'Assurance maladie dans le financement de l'INPES", estime-t-elle.


 
Plus un distributeur de boisson ou nourriture à l'Ecole en cette rentrée

30 08 05 - Les collégiens et lycéens qui reprennent les cours vendredi verront un espace vide là où se trouvaient les distributeurs de boissons et nourriture, car l'Education nationale les a tous retirés conformément à la loi, a-t-on appris auprès du ministère.

La loi du 9 août 2004 sur la politique de santé publique prévoyait le retrait de tous ces distributeurs dans les établissements scolaires à compter de la rentrée 2005. A deux jours de la rentrée, le ministère de l'Education nationale a confirmé que la loi était appliquée et que les distributeurs avaient été tous enlevés.

Il en existait dans 20% des collèges et 50% des lycées, permettant aux élèves d'y acheter une bouteille d'eau, éventuellement un fruit mais aussi des boissons sucrées et des friandises non moins sucrées.

Malgré les réticences de certains, et notamment de Philippe Douste-Blazy quand il était ministre de la Santé qui préconisait que seuls les aliments sucrés soient interdits, on a préféré retirer tous les distributeurs, quitte à mettre éventuellement en place plus tard des fontaines à eau.

La loi et son application sont destinées à prévenir l'obésité juvénile, qui a augmenté de 17% en vingt ans en France.

Le surpoids touche près de 20% des enfants, selon une récente étude conjointe de l'éducation et de la santé auprès des 10-11 ans. Toutefois, les différences sociales sont grandes: 27,2% d'enfants d'ouvriers en surpoids (7,3% d'obèses) mais seulement 12,8% (1,3% d'obèses) chez les cadres.

Les fabricants de distributeurs automatiques de boissons et produits alimentaires ne désarment pas.
Ils veulent obtenir une révision de la loi de santé publique d'août 2004
qui interdit leurs machines dans les établissements scolaires
afin de lutter contre l'obésité chez les enfants.

Dans 20% des collèges et 50% des lycées
des distributeurs d'eau
... mais aussi de friandises et boissons sucrées.

 91% des lycéens interrogés et 76% des parents se disent
opposés à la suppression des distributeurs...d'après un sondage de ... la Chambre syndicale nationale de vente et de services automatiques (NAVSA) 

Nouvelle attaque des distributeurs de bonbons
Des sénateurs vont tenter d'imposer le maintien des machines interdites d'école.
 
Par Julie LASTERADE - lundi 13 juin 2005


 Les professionnels des distributeurs de friandises et de boissons chaudes ne veulent pas lâcher le morceau. Pas question pour eux de déboulonner leurs appareils installés dans les écoles à la rentrée comme le prévoit la loi de santé publique d'août 2004. Alors ils s'acharnent. Aujourd'hui, ils viennent par le biais de sénateurs complaisants de faire déposer un nouvel amendement pour imposer la présence des distributeurs à l'école. Le troisième en moins d'un an. «Cela devient invraisemblable, observe Serge Hercberg, directeur de l'Institut de la nutrition. Ils empruntent une nouvelle porte détournée.» Et tentent de passer par la loi sur les petites et moyennes entreprises examinée cet après-midi au Sénat.

D'abord, ils avaient tenté de passer par la loi relative au développement des territoires ruraux. Sans succès. Puis retenté leur chance en s'infiltrant dans la loi d'orientation sur l'avenir de l'école. Nouvel échec. Qu'importe la loi, les professionnels des distributeurs n'ont pas l'intention de baisser les bras et de débarrasser le plancher des écoles. Leur argumentaire est toujours le même : l'interdiction de distributeurs de boissons et de friandises dans les établissements scolaires n'aura pas d'impact sur l'obésité des jeunes, mais risque de supprimer des emplois.

En dernier recours, ils proposent de remplacer les produits manufacturés par des fruits. L'Agence française pour la sécurité sanitaire des aliments y est opposée. Oui aux fontaines à eau, mais non au grignotage. «Il n'y a aucune raison de donner les fruits de cette façon», explique Serge Hercberg, qui ne condamne pas sucreries et chips, «mais ils doivent être consommés avec modération. Il n'y a aucune raison que les établissements scolaires, qui doivent être un modèle de pédagogie, les accueillent». Quant à l'argument économique, «il ne tient pas non plus. Le nombre de distributeurs dans les écoles est très faible». Mais pourtant leurs propriétaires y semblent très attachés.



Loi PME : retrait de l'amendement sur les distributeurs automatiques

17-06-05 -  Les auteurs d'un amendement au projet de loi en faveur des PME, visant à réintroduire dans les établissements scolaires des distributeurs automatiques de produits alimentaires et de boissons, ont accepté dans la nuit de jeudi à vendredi de le retirer.

L'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), l'association de consommateurs Consommation, Logement et Cadre de vie (CLCV), de même que l'Unsa-Education, et le vice-président UMP de l'Assemblée nationale Yves Bur s'étaient élevés contre cette initiative de dix sénateurs UMP qui revenait à annuler une disposition votée il y a moins d'un an par le Parlement.

M. Bur avait dénoncé un "lobbying intensif des gestionnaires de distributeurs" ne visant qu'à "préserver les intérêts économiques sans tenir compte de la santé des enfants".

Les auteurs de l'amendement faisaient valoir que la distribution automatique en France, dont la majorité des gestionnaires sont des entreprises artisanales de moins de 20 salariés, représente 11.900 salariés, un chiffre d'affaire de 2 milliards d'euros et 589.000 appareils implantés.

Affirmant s'inscrire dans la lutte contre l'obésité des jeunes, ils souhaitaient que les distributeurs présents dans les établissements scolaires ne puisse mettre à disposition des élèves "que les seuls produits dont la liste aura été arrêtée conjointement par les ministères de l'Education nationale et de la Santé, après consultation des instances concernées".

Face à l'hostilité du gouvernement et du rapporteur Gérard Cornu, ils ont renoncé à leur texte, qui n'a pas été mis aux voix.

La loi de Santé publique d'août 2004 prévoit la disparition des distributeurs automatiques dans les établissements scolaires à la rentrée prochaine.

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