alternatives éducatives : des écoles, collèges et lycées différents
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I Obligation scolaire et liberté I Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop ! Appel pour des éts innovants et coopératifs |
 

"Bonjour, je recherchais sur internet des informations sur les distributeurs automatiques de fruits dans les établissements d'éducation. J'ai trouvé votre dossier qui date de 2004, quelle est la situation aujourd'hui, les distributeurs de fruits sont-ils autorisés? des établissements peuvent-ils nous conseiller sur ce sujet?" (chat-faq écoles différentes, octobre 2007)
 
 
 

La Mayenne expérimente des distributeurs de produits sains dans les écoles

--afp--10 03 07 ----Trois établissements scolaires de la Mayenne expérimentent pour trois mois la réintroduction de distributeurs automatiques proposant des produits sains et nutritionnellement équilibrés à leurs élèves, a-t-on appris auprès du député de la Mayenne Yannick Favennec.

"On a supprimé les distributeurs automatiques dans les écoles, mais on ne les a pas remplacés et on s'est rendu compte que l'objectif de la lutte contre l'obésité était loin d'être atteint car les jeunes allaient s'approvisionner à l'extérieur de l'établissement", indique le député.

Trois établissements scolaires, à Laval et à Mayenne, ont accepté l'installation de ces distributeurs automatiques d'un nouveau genre où les élèves trouveront une collation saine, composée dans un premier temps d'une boisson, d'un fruit, d'un produit laitier ou d'un produit céréalier.

La chambre d'agriculture de la Mayenne participe à l'expérience, "pour associer les producteurs agricoles dans cette démarche de santé publique, tout en soutenant l'activité économique du monde agricole", explique le député.

Le but de Yannick Favennec, auteur d'un rapport sur "l'implication des producteurs agricoles dans la qualité nutritionnelle des aliments" est de "faire évoluer la législation sur les distributeurs dans les écoles à partir de l'expérience en Mayenne", dont les résultats seront connus à la fin de l'année scolaire.
 

Plus un distributeur de boisson ou nourriture à l'Ecole en cette rentrée

30 08 05 - Les collégiens et lycéens qui reprennent les cours vendredi verront un espace vide là où se trouvaient les distributeurs de boissons et nourriture, car l'Education nationale les a tous retirés conformément à la loi, a-t-on appris auprès du ministère.

La loi du 9 août 2004 sur la politique de santé publique prévoyait le retrait de tous ces distributeurs dans les établissements scolaires à compter de la rentrée 2005. A deux jours de la rentrée, le ministère de l'Education nationale a confirmé que la loi était appliquée et que les distributeurs avaient été tous enlevés.

Il en existait dans 20% des collèges et 50% des lycées, permettant aux élèves d'y acheter une bouteille d'eau, éventuellement un fruit mais aussi des boissons sucrées et des friandises non moins sucrées.

Malgré les réticences de certains, et notamment de Philippe Douste-Blazy quand il était ministre de la Santé qui préconisait que seuls les aliments sucrés soient interdits, on a préféré retirer tous les distributeurs, quitte à mettre éventuellement en place plus tard des fontaines à eau.

La loi et son application sont destinées à prévenir l'obésité juvénile, qui a augmenté de 17% en vingt ans en France.

Le surpoids touche près de 20% des enfants, selon une récente étude conjointe de l'éducation et de la santé auprès des 10-11 ans. Toutefois, les différences sociales sont grandes: 27,2% d'enfants d'ouvriers en surpoids (7,3% d'obèses) mais seulement 12,8% (1,3% d'obèses) chez les cadres.


 
"la bouffe", aussi, c'est - ça pourrait/devrait être - "pédagogique"...
 En France, les cantines bio se comptent presque sur les doigts de la 
Les agriculteurs bios veulent s'affranchir des OGM et des semenciers
La taxation des nitrates des agriculteurs définitivement abandonnée

Machines à sous, distributeurs électronico-nucléaires de pommes OGM et/ou nitratées ?

Des pesticides dans les deux tiers des eaux françaises contrôlées en 2002
"Les 3/4 des eaux de surface et 50% des eaux en profondeur ne sont pas conformes"
... Et des pesticides détectés dans la moitié des fruits et légumes en France

"En Italie, 10% des surfaces cultivées le sont en bio. 

Et cela parce que les régions ont développé des programmes
alimentaires bio pour les cantines scolaires. 

Ca a favorisé énormément le développement de la filière".

"Ici, constate-t-il, le bio représente un surcoût que le chef d'établissement 
ne veut pas faire assumer aux parents" 
et les cantines bio se comptent presque sur les doigts de la main.
"Déjà au niveau de la région,
si on mettait moins d'argent pour l'agriculture conventionnelle,
il y en aurait plus pour le bio", assure Yann Yobé.>>

En France, depuis le printemps 2004,
la gauche préside 21 régions sur 22 en France métropolitaine, 
alors qu'elle n'en détenait que 8 depuis 1998.
Elle dirige également 52 départements contre 48 à la droite.

... Conclusions/Décisions ?

Polémique sur les distributeurs alimentaires à l'école

Le Monde - 25 03 05

Les fabricants de distributeurs automatiques de boissons et produits alimentaires ne désarment pas. Ils veulent obtenir une révision de la loi de santé publique d'août 2004 qui interdit leurs machines dans les établissements scolaires à compter du 1er septembre 2005 afin de lutter contre l'obésité chez les enfants.

"LUTTE CONTRE L'OBÉSITÉ"
La chambre syndicale nationale de vente et services automatiques (Navsa) a écrit au ministre de la santé, Philippe Douste-Blazy, pour lui demander d'organiser une table ronde. "Pour entamer le dialogue, montrer nos propositions d'évolution", explique Myriam Decoeur-Michel, déléguée générale de la Navsa.

Les gestionnaires demandent le maintien des machines dans les écoles, au moins pour la distribution de boissons chaudes, non automatiquement sucrées. Au-delà, ils se disent prêts à "s'engager à participer à la lutte contre l'obésité, avec des messages d'éducation à la nutrition apposés sur les distributeurs", détaille Mme Decoeur-Michel.

A Matignon, on indique que le gouvernement pourrait proposer un compromis. Les distributeurs ont déjà tenté de faire modifier la loi à travers des amendements portés par des parlementaires lors des examens des projets de loi sur les territoires ruraux et l'école.

"Une remise en cause serait inacceptable", s'indigne le député (UMP) du Bas-Rhin, Yves Bur, à l'origine de l'article interdisant les distributeurs. "Cette loi ne prétend pas régler le problème de l'obésité, mais c'est un symbole fort, ajoute-t-il. S'il faut aller jusqu'à des messages sanitaires sur les produits eux-mêmes, on le fera."

 
Distributeurs de fruits interdits à l'école

Alors que des écoles encouragent les enfants à manger mieux en s'équipant de distributeurs de fruits, la nouvelle « loi nutrition » bannit sans distinction ces machines automatiques pour limiter le grignotage... Sur le terrain, c'est l'incompréhension

ILS FONT FUREUR en ce moment dans un nombre croissant d'écoles. Après la région bordelaise, pionnière, l'Ile-de-France s'équipe en cette rentrée de distributeurs automatiques de fruits et légumes (lire reportage) . Ailleurs, les demandes affluent, dopées par la vague anti-obésité. 

Pourtant, selon nos informations, ces machines seront interdites dans un an tout juste. Lors des discussions parlementaires sur la loi de santé publique, le 30 juillet dernier, la version finale de l'article 30, consacrée à la prévention du surpoids infantile, précise en effet : « Les distributeurs automatiques de boissons et produits alimentaires payants et accessibles aux élèves sont interdits dans les établissements scolaires à compter du 1 e r septembre 2005. » L'interdiction s'appliquera donc aussi aux distributeurs de fruits et de légumes, et pas seulement aux présentoirs de barres chocolatées et sodas, dans la ligne de mire des nutritionnistes. 

« Remplacer les boissons sucrées par des pommes et des poires » Confirmation au cabinet du ministre de la Santé, Philippe Douste-Blazy : aucun décret d'application n'est prévu pour prévoir une exception en faveur des distributeurs de fruits. William Dab, directeur de la Santé, nous confie que cette stratégie totale fait partie d'« une lutte contre le grignotage », afin d'inciter les enfants à ne pas manger entre les repas, quelque aliment que ce soit. Y compris des pommes. Il s'appuie notamment sur un avis très clair de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) du 23 janvier 2004, selon lequel « afin de ne pas générer des comportements favorisant le grignotage, la distribution de fruits à l'école devrait être renforcée dans le cadre de repas structurés (petit déjeuner, déjeuner, goûter ».

La priorité, c'est donc de manger des fruits au cours des repas, et non pas de piocher à répétition des oranges ou des bananes délivrées par un distributeur. Le ministre de la Santé, intraitable sur les distributeurs, affiche ainsi une détermination sans faille dans la lutte contre l'obésité. Il s'était vu reprocher ses concessions à la filière agroalimentaire, lors du débat parlementaire, en renonçant à une proposition de l'Afssa qui obligeait les marques à insérer un avertissement sanitaire dans les publicités télévisées pour les aliments. 

Mais cette interdiction de fait des distributeurs de fruits et légumes prend à contre-pied le ministère de l'Education, à l'origine de cette innovation. « C'est le contraire de ce que nous avions prévu », reconnaît-on Rue de Grenelle. Au départ, ce « plan santé » avait été lancé en 2003 par le ministre délégué à l'Enseignement scolaire d'alors, Xavier Darcos. « Son idée était que l'on apprend bien si on est en bonne santé. Nous voulions remplacer les boissons sucrées par des pommes et des poires », explique-t-on dans son entourage. Du côté des producteurs, on ne baisse cependant pas les bras. « Le législateur a décidé de tout interdire. Ce n'est jamais très bon. Mais je veux garder espoir. Mon interprétation de la loi, c'est que l'on a encore un an pour négocier », affirme Laurent Damiens, directeur d'Aprifel, qui représente les intérêts de la filière fruits et légumes. « Après la crise sur les prix de cet été, on n'avait pas besoin de ça », ajoute-t-il. Jean-Pierre Hasson, président d'Alliance Fraîcheur, une association de grossistes créée en mars 2004, qui avait prévu d'augmenter le nombre de distributeurs installés d'ici à la fin de l'année, imagine déjà un contournement de la loi. « Pourquoi ne pas en implanter qui fonctionneraient grâce à des jetons gratuits, financés par un conseil général ? »
La bataille commence. 

Marc Payet (avec Laurence Le Fur) 
Le Parisien , vendredi 10 septembre 2004
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C'est une décision choquante 

Tous les distributeurs automatiques, y compris de fruits et légumes, seront bannis des établissements scolaires. Qu'en pensez-vous ? 

Ségolène Royal. C'est une mauvaise réponse à un réel problème, celui de la nutrition des jeunes. 
C'est vrai que la montée de l'obésité est inquiétante. Mais, enfin, les enfants deviennent-ils obèses parce qu'ils vident les distributeurs de leur établissement, notamment s'ils sont remplis de pommes ou d'oranges ? Personne ne peut le croire. Et puis, qui pourra empêcher que des lycéens ou des collégiens aillent acheter des bonbons ou des boissons sucrées dans l'épicerie du coin ? 

Les distributeurs ont donc leur utilité ?

Pour ceux qui arrivent à l'école le ventre vide - et ils sont nombreux ! - ils peuvent être un bon dépannage. Et puis, il suffit d'imposer d'y mettre des aliments équilibrés comme des barres de céréales, des fruits secs ou frais, des légumes. Ou pourquoi pas d'installer des distributeurs spéciaux qui ne fonctionnent qu'à certaines heures pour éviter le grignotage à tout moment ? Je viens dans ma région d'équiper tous les lycées en fontaines à eau. Avec la disparition progressive des distributeurs de boissons, les élèves n'avaient plus d'autre solution que de boire aux toilettes. C'est un total manque de respect pour eux. 

Mais comment tenter d'endiguer le surpoids galopant chez les jeunes ? 

Ce phénomène est avant tout un problème social. Dans la décision actuelle aveugle et généralisée d'interdire les distributeurs, ce qui est choquant, c'est que cette question n'est absolument pas évoquée. On sait pourtant aujourd'hui que de plus en plus d'enfants ne mangent qu'un seul repas équilibré par jour, celui proposé justement par la cantine scolaire. L'idée d'instaurer un petit déjeuner gratuit dans certains établissements me paraît intéressante, c'est une mesure aussi que nous allons prendre dans ma région. Des élèves également mangent mal car il faut avoir le courage de dire que plus les nourritures sont grasses et moins elles sont chères. On nous dit : «Il faut que les enfants mangent plus de fruits et de légumes», c'est sûr mais ce sont des produits frais extrêmement coûteux. Il y a des familles qui ne peuvent tout simplement pas en acheter tous les jours... 



Lutter contre le grignotage 

Les distributeurs de friandises et de fruits et légumes vont-ils être interdits dans les écoles à la rentrée 2005 ? 

William Dab. Oui. L'article 30 de la loi d'orientation de santé publique est très clair. 
Ce sont tous les distributeurs de boissons et de produits alimentaires qui seront interdits dans les établissements scolaires, au 1 e r septembre 2005. Et quels que soient les produits proposés, y compris les fruits et légumes. 

Comment expliquer cette mesure alors qu'il existe des recommandations officielles pour manger davantage de fruits et de légumes, notamment pour lutter contre le développement de l'obésité ?

Il est vrai que le programme national de nutrition santé a pour objectif d'augmenter chez les jeunes la consommation de fruits et de légumes. Cependant, à l'heure actuelle, les distributeurs offrent principalement des produits de grignotage, sucrés, et ne constituent pas un accès aux fruits et légumes pour les enfants scolarisés. 

Cette mesure s'inscrit donc dans une stratégie de lutte contre le grignotage ? 

C'est un argument important en ce sens. 
Nous voulons lutter contre le grignotage. Cet article de loi s'appuie sur des recommandations très claires de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments, selon lesquelles les enfants doivent manger à l'heure des repas et non pas entre les repas. Les collations ne sont pas justifiées sur le plan nutritionnel. Il est important d'apprendre aux enfants à ne pas manger tout au long de la journée. Les représentants des filières laissent entendre que des négociations pourraient s'ouvrir, afin qu'un décret assouplisse ces mesures. Qu'en pensez-vous ? Nous sommes ouverts à toute discussion avec les professionnels de l'alimentation. Mais l'article 30 de la loi de santé publique se suffit à lui-même. Il ne nécessite pas de décret pour entrer en application. 

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