alternatives éducatives
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I Obligation scolaire et liberté I Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop ! Appel pour des éts innovants et coopératifs |

 Tendance allo-maman-bobo-doudou ...
Le téléphone portable, gadget de destruction massive
On croyait tout savoir sur les nuisances du téléphone portable. On était loin du compte.
"Bien sûr ces piles coûteront plus cher que le rechargement d'un téléphone sur une prise électrique,
mais nous ciblons les adolescents, qui sont immatures et moins rationnels,
et nous pensons qu'ils accrocheront au "sans fil" total."

Interdire les "téléphones-doudous" dans les écoles

Des communes  mécontentes de devoir refaire leur réseau d'eau pour STMicroelectronics
Estimé à 25 millions d'euros, le projet est destiné à répondre aux besoins des industries de la micro-électronique,
très consommatrices en eau pour le nettoyage des plaques de silicium.

France Libertés lance une campagne pour une eau "libre, potable et gratuite"
"Lorsqu'une société privée gère l'eau potable d'une commune,
les usagers payent une facture en moyenne
27% supérieure à la facture d'une régie publique
et jusqu'à 44% dans le cadre d'une gestion intercommunale"
La téléphonie mobile serait-elle encore trop rentable
pour être [déclarée] nocive ?

"Téléphonie mobile, sommes-nous tous des cobayes ?"
documentaire (52') de Joaquina Ferreira, avec la voix de Rufus
 visible et téléchargeable gratuitement

Jeu des 1000 Bornes - biométriques - à la cantine scolaire: 20 000 euros
"Demandons-nous si un monde sans caméra de surveillance,
sans ordinateur, et sans portable, ne serait pas plus vivable"
dit le tract adressé aux "lycéennes et lycéens"

Très chers enfants
Qui refuserait de donner toutes ses chances à son gamin ?
«Cette situation est à l’origine d’une grande violence sociale,
la violence de la pauvreté»
La police observe une forte poussée de la petite délinquance
(racket, dépouille, casses) depuis l’arrivée des portables.
«Les vols ont explosé après 1998.
Dans la capitale, une plainte sur deux pour vol avec violence
concerne un vol à l’arraché de portable.
Aujourd’hui nous en sommes à 27 000 depuis janvier.»
Autre conséquence moins visible,
l’émergence d’un marché noir et d’une société de la débrouille.

 RECETTE DE LA CERVELLE D'ENFANT AU MICRO-ONDES

les compagnies Swiss Re, Loyds, AXA, et Allianz,
n'assurent plus les compagnies de téléphone mobile
en responsabilité civile pour les risques sanitaires
liés aux émissions des champs électromagnétiques


La Cour de cassation confirme une entente illicite entre opérateurs de téléphonie

--ap--290607--- - La chambre commerciale de la Cour de cassation a confirmé vendredi l'existence d'une entente illicite entre les trois opérateurs de téléphonie mobile français -Orange, SFR et Bouygues- dans les années 2000 à 2002 et a maintenu leur condamnation à une amende de 442 millions d'euros.

Elle a en revanche cassé un arrêt de la Cour d'appel de Paris du 12 décembre 2006, condamnant les trois sociétés à une autre amende de 92 millions d'euros pour l'échange d'free.frrmations entre 1997 et 2003.

Le 30 novembre 2005, le Conseil de la concurrence avait condamné Orange France à une amende de 256 millions d'euros, SFR à 220 millions d'euros et Bouygues Télécom à 58 millions d'euros. Les trois opérateurs avaient fait appel.

En décembre dernier, la Cour d'appel a confirmé ces amendes record sanctionnant une entente anticoncurentielle visant à se répartir le marché entre 2000 et 2002 en stabilisant leurs parts de marché respectives autour d'objectifs définis en commun, ainsi que l'échange d'free.frrmations entre 1997 et 2003. Les trois opérateurs se sont alors pourvus en cassation.

Les magistrats de la plus haute juridiction ont rejeté vendredi tous les arguments des opérateurs soutenant que l'entente n'était pas établie et que les pratiques sanctionnées ne constituaient qu'un parallèlisme de comportements.

Ils ont en revanche estimé que la Cour d'appel n'avait pas apporté de preuves suffisantes sur le caractère illicite des échanges d'free.frrmations entre 1997 et 2003. Elle a renvoyé ce point du dossier devant la Cour d'appel de Paris afin qu'elle examine de nouveau les faits. 



Entente illicite : les opérateurs mobiles définitivement condamnés en cassation

Si l'entente illicite entre Orange, SFR et Bouygues Telecom, est confirmée par la Cour de cassation, l'UFC Que Choisir ne s'en réjouit pas totalement. Car rien n'est toujours prévu pour que les 20 millions d'abonnés lésés obtiennent réparation.

La Cour de cassation confirme la condamnation des opérateurs mobiles français, Orange, SFR et Bouygues Télécom, pour entente illicite. Les trois groupes avaient été épinglés en 2005 par le Conseil de la concurrence pour s'être répartis les parts du marché de la téléphonie mobile entre 1997 et 2003; une décision confirmée par la Cour d'appel de Paris. Les opérateurs avaient dû s'acquitter de 534 millions d'euros d'amende, versés à l'Etat en 2005.

Mais la Cour de cassation est revenue sur un point de la condamnation: elle estime que l'accusation d'échanges d'free.frrmations entre les trois opérateurs n'a pas été suffisamment motivée, précise à ZDNet.fr Isabelle Faujour, directrice juridique adjointe de l'UFC Que Choisir.

Cette partie de l'affaire retournera donc devant la Cour d'appel; elle porte sur 92 millions d'euros dans l'amende totale. Mais les opérateurs ne pourront définitivement pas récupérer les 492 autres millions d'euros d'amende.

L'UFC va relancer le dossier des "class actions"

Pour l'association de défense des consommateurs, qui avait fait de l'entente illicite entre opérateurs son cheval de bataille, cette décision est une demi-victoire. «Nous restons sur notre faim par rapport aux consommateurs», déplore Isabelle Faujour. Car il n'existe aucune solution actuellement pour que l'ensemble des abonnés lésés par le comportement des opérateurs puisse obtenir réparation de ce préjudice.

Certes 12.521 dossiers de consommateurs ont été déposés devant le tribunal de commerce de Paris. Mais il s'agit d'une goutte d'eau, comparé aux quelque 20 millions d'abonnés que recensaient Orange, SFR et Bouygues Télécom à l'époque. L'association en profite donc pour revenir à la charge sur un autre dossier: celui de la mise en place d'une procédure d'action collective, sur le modèle des class actions à l'américaine.

Ce dispositif était inscrit dans le projet de loi sur la consommation, qui a été abandonné par le gouvernement Villepin en janvier 2007. L'UFC Que Choisir fera part de ses revendications à Luc Chatel, le secrétaire d'Etat à la Consommation, lors d'une entrevue prévue la semaine prochaine.

 
L'UFC-Que choisir dépose plus de 12.500 demandes d'indemnisation contre les opérateurs de téléphonie mobile

PARIS (AP - 13 10 06) - L'UFC-Que choisir doit déposer vendredi matin au tribunal de commerce de Paris 12.530 demandes d'indemnisation de clients d'opérateurs de téléphonie mobile après la décision du Conseil de la concurrence de sanctionner Orange, SFR et Bouygues Télécom pour entente illicite.

L'objectif de cette action est de prouver le caractère "inadapté et inefficace des procédures à la disposition des consommateurs et de leurs associations".

Alors que le président Jacques Chirac avait promis début 2005 la mise en place d'une action collective, le projet de loi élaboré par le ministre de l'Economie Thierry Breton n'a toujours pas été déposé au Parlement, a rappelé lors d'une conférence de presse Alain Bazot, président de l'association de défense des consommateurs.

Actuellement, "chacun des 20 millions d'abonnés (des opérateurs de téléphonie mobile) doit agir individuellement pour obtenir réparation (...). A partir d'aujourd'hui, il ne sera plus recevable de dire que le droit français est suffisant".

Le 1er décembre 2005, le Conseil de la concurrence avait infligé une amende record de 534 millions d'euros à Orange, SFR et Bouygues Télécom pour entente illicite et échange d'free.frrmations entre 1997 et 2003. Les trois opérateurs ont fait appel. A la suite de cette décision, l'"UFC Que choisir" avait incité les consommateurs à demander réparation de leur préjudice en déposant un dossier auprès de ses services. 


La Mare aux Canards
Orange, SFR et Bouygues accusés d'avoir conclu 

"un Yalta du portable"
C'est la conclusion d'un rapport du Conseil de la concurrence sur le partage du marché entre les trois opérateurs. Et c'est  l'ex-pédégé de France Telecom qui supervisera la suite du film : un certain Thierry Breton. 

THIERRY BRETON, ministre des Finances, a trouvé en arrivant à Bercy un dossier brûlant qui met gravement en cause France Telecom, présidée jusqu'en février dernier par Breton Thierry. Le Conseil de la concurrence a adressé le 1" décembre 2004 à Orange, filiale de France Telecom, à SFR et à Bouygues Telecom une « notification de griefs» dans laquelle les trois opérateurs de téléphone mobile sont accusés de s'être entendus pendant des années pour fausser la concurrence, à leur plus grand profit. 
Les magistrats avaient reçu, en février 2002, une plainte pour entente illicite déposée par 1'« UFC-"Que Choisir"» L'organisation de consommateurs s'étonnait que les trois opérateurs aient adopté une tarification des appels strictement identique, à la seconde près. Le Conseil devrait rendre son « verdict» d'ici à la fin de cette année. Il peut, en théorie, infliger une amende atteignant 10 % du chiffre d'affaires des coupables. 
 

Réunions de comploteurs 
Les accusations du Conseil reposent sur une enquête réalisée par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), qui dépend directement du ministère des Finances. 
Selon ce rapport, rendu en mai 2004, les conjurés du portable se réunissaient secrètement tous les mois depuis 1997 pour échanger des données confidentielles leur permettant d'«adapter rapidement leur stratégie commerciale à l'évolution du marché ». 
En 2002, une note rédigée par un responsable de Bouygues précisait à ses correspondants : «Je vous rappelle que ces chiffres sont échangés entre les trois opérateurs à titre confidentiel. Ils ne doivent en aucune façon être communiqués à l'extérieur et notamment pas auprès de nos instances réglementaires (Autorité de régulation des télécommunications, ministère ... )»
 Juste après la découverte des premiers documents par les enquêteurs de la Concurrence, les trois opérateurs décidaient, fin 2003 (encore une fois dans un bel ensemble), « l'arrêt immédiat de ces échanges d'free.frrmations ».
 

Mais il y a mieux : le patron d'Orange établissait dans un cahier, saisi par les enquêteurs en 2003, les comptes rendus des réunions auxquelles il participait. Lors du « Comité exécutif » du 28 octobre 2002, qui rassemblait les principaux dirigeants de la boîte, en présence de Thierry Breton, pédégé de la maison mère (France Telecom) depuis trois semaines, le même dirigeant d'Orange mentionne un « Yalta des parts de marché » que les trois opérateurs auraient conclu entre eux. Un peu à la manière des Alliés, qui en 1945 s'étaient partagé le monde. Rien que ça ! Deux jours plus tard, toujours à en croire ces notes manuscrites, il évoque à nouveauce «yalta» téléphonique avec un autre dirigeant d'Orange
 

Michel Bon, prédécesseur de Breton à la tête de France Telecom, est carrément accusé d'avoir été dans la combine. Une note rédigée le 28 mars 2001 par un responsable de SFR à l'intention de son pédégé et de son directeur général indique que « Michel Bon est OK pour reconduire en 2001 l'accord part de marché 2000 ». Le tout illustré par un tableau chiffrant, pour chacun des trois opérateurs, le « rappel des accords 2000 » et les « propositions 2001 »
 

Solidarité téléphonée 
La coopération était poussée très loin : lorsqu'en 20021'un des trois (Bouygues) a traversé une mauvaise passe, Orange et SFR n'ont pas hésité à voler à son secours. « Il faut que Bouygues remonte à 20 % » de part de marché, recommandait ainsi ­ le 3 juin 2002 et par écrit - le patron d'Orange. 
Coup de chance, notent les enquêteurs de la DGCCRF, «la dérive baissière [de Bouygues] a bien été renversée au second semestre 2002 ». Coïncidence, encore, on retrouve Breton à cette époque, mais de l'autre côté de la table : il siégeait alors au conseil d'administration de Bouygues Telecom. 

Une telle magnanimité n'était pas complètement improvisée. La stratégie d'entente était arrêtée depuis des années. Le 3 août 1998, le comité de direction générale de Bouygues précise ainsi que la réussite des objectifs financiers que s'est fixés la boîte « suppose la réussite de la politique de pacification du marché ». En clair, il faut arrêter de se livrer à une ruineuse guerre des prix et de rabais sur les portables, au détriment de ses concurrents, pour attirer de nouveaux clients. 
Mais il y a une autre raison, plus surprenante, à la bonne entente : Orange n'a pas intérêt à devenir trop gros. Thierry Breton lui-même avait rappelé au cours d'une réunion « le risque réglementaire résultant d'une part de marché à 49,6 % ». Explication, selon le rapport: un opérateur qui atteint 50 % de part de marché n'a plus le droit de flxer lui-même ses tarifs. Ceux-ci relèvent alors de l'Autorité de régulation des télécommunications et du ministère des Finances. L'arrêt des activités de Bouygues aurait inévitablement provoqué soit l'apparition d'un nouvel opérateur, soit le report d'une partie de sa clientèle vers Orange, qui aurait ainsi crevé le seuil fatidique de 50 %. Mieux valait donc protéger le petit Bouygues, alors de santé fragile, et continuer à régler tranquillement les affaires à trois. 

En conclusion, la Direction de la concurrence dénonce un « accord occulte sur longue période» qui a abouti à une « très forte inertie des parts de marché» : elles n'ont pratiquement pas changé depuis 1998, soit environ 49 % pour Orange, 35 % pour SFR et 16 % pour Bouygues. «La France, poursuit le rapport, est, avec l'Espagne, l'un des deux pays européens où il n'y a que trois opérateurs, alors qu'il y a six intervenants en Grande-Bretagne, et cinq aux Pays­Bas ou en Italie. » 
En tout cas, les trois champions du portable obtiennent «de très belles performances économiques et financières ». Orange et SFR réalisaient en 2002 un bénéfice net supérieur à 25 % de leur chiffre d'affaires, et ils se sont remboursés de leurs propres capitaux investis en deux ans. Bouygues, arrivé beaucoup plus tard sur ce marché, ne tardera pas à les rattraper. 

Interrogée par « Le Canard », SFR « se refuse à toute déclaration »
Tout comme Orange, qui n'a «aucun commentaire à faire s'agissant d'une procédure en cours, et réserve ses réponses au Conseil de la concurrence»
En revanche, chez Bouygues, on « réfute les conclusions du Conseil de la concurrence, qui ne reposent sur aucune analyse économique du marché, dominé par Orange et SFR. Nous sommes plutôt victime qu'acteur »

On en pleurerait presque. 

Hervé Martin 

Annulation téléphonée 

Au temps où Patrick Devedjian était ministre de l'Industrie, il avait avancé, le 23 mai 2005, dix propositions pour « améliorer les relations entre clients et fournisseurs des télécommunications »
La plus populaire, sans doute, de ces propositions concernait la non-facturation du temps d'attente lorsque le client s'adresse à un service téléphonique d'assistance et doit poireauter avant de joindre son interlocuteur. 

Exemple de ces pratiques: s'agissant des fournisseurs d'accès à Internet, 75 % de la facturation des «hotlines» correspondent à des temps d'attente. Une surfacturation évaluée en 2004 à 54 millions d'euros par 1'« UFC-"Que Choisir" ». 
Une table ronde, convoquée par Devejdian, devait se tenir le 16 juin dernier à Bercy. 
Elle a été annulée. A la demande de Breton, ex- pédégé de France Telecom, faut-il le préciser. 
Dans une interview aux « Echos» le 19 août, Devedjian, désormais ex-ministre, a qualifié cette annulation de « lamentable ». Avant de regretter que « le ministre de l'Economie, désormais chargé de la consommation », se soit opposé à ladite table ronde. 
Ce « désormais chargé de la consommation» est d'une perfidie ... 

Le Canard Enchaîné - 24 août 2005
LE GUIDE ANNUAIRE DES ECOLES DIFFERENTES

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| Le nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? chèque-éducation ? ou non-scolarisation ? |
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