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La Russie a décidé de ratifier le protocole de Kyoto, permettant  au traité d'entrer en vigueur,
mais les Etats-Unis continuent de s'y refuser.
Réchauffement de l'Arctique :  les scientifiques tirent la sonnette d'alarme

Le réchauffement de la planète est
"une arme de destruction massive"

A la fin du XXIe siècle,
2003 pourrait être classé comme un été anormalement froid
en fonction des nouvelles conditions climatiques".

L'avion, gros émetteur de gaz à effet de serre
Plus la distance est courte, plus l'avion est émetteur [de CO2]  par rapport à la voiture,
sans même parler du train dont le bilan est de loin le meilleur.
  

Réchauffement climatique:
4 à 7 degrés de plus l'été en France 

PARIS - 06/12/04 -  - Chaud devant: le thermomètre pourrait afficher 4 à 7 degrés de plus en moyenne l'été en France sur la période 2070-2100, faisant apparaître la canicule de 2003 comme "un été froid", selon les derniers résultats du centre de recherche de Météo France.

Alors que s'ouvre à Buenos Aires la dixième conférence des Nations Unies sur le climat, Météo France confirme l'impact considérable pour la France du changement climatique si la concentration de gaz émis par les activités humaines continue d'augmenter dans l'atmosphère.

La France risque de se réchauffer davantage que la fourchette moyenne retenue par les experts de l'ONU pour la surface du globe (1,4 à 5,8 degrés d'ici la fin du siècle).

Le thermomètre pourrait gagner 4 à 7 degrés l'été à l'aube (minimales diurnes) et 2 à 4 degrés l'hiver dans l'après-midi (maximales diurnes).

"4 à 7 degrés, c'est considérable", souligne Michel Dequé, chercheur à Météo France. A titre de comparaison, pendant l'été caniculaire de l'été 2003, les températures moyennes étaient supérieures de 4,3 degrés aux normales saisonnières en France. La canicule a fait 15.000 morts dans l'Hexagone.

"A la fin du siècle, si un été caniculaire comme celui de 2003 arrivait, on appellerait ça un été froid", estime Michel Dequé.

"On aura dix fois plus de chances, un jour d'été quelconque, pris au hasard, de dépasser le seuil de 35 degrés", ajoute-t-il.

La fourchette +4 à +7 degrés l'été est une moyenne: cela signifie que dans certaines régions, le thermomètre grimpera de 9, voire 10 degrés l'été en 2070-2100 par rapport à aujourd'hui.

En montagne, les étés seront nettement moins frais, conséquence de la baisse de l'enneigement l'hiver.

Les hivers seront plus doux et pluvieux, surtout au Nord. "Le régime des pluies pourrait être changé", relève M. Dequé. "Il ne pleuvra pas forcément plus souvent, mais à chaque fois qu'il pleuvra, cela pourrait être plus intense", entraînant un risque d'inondation accru de certains fleuves.

En revanche, les précipitations augmenteraient faiblement l'hiver sur le Sud de la France, ce qui ne suffira pas à compenser la sécheresse accrue l'été. Cette sécheresse concerne la France, mais aussi la Grèce, la Turquie, le Maroc, "tous les pays du bassin méditerranéen".

Pour dresser la carte météo des années 2070-2100 en France, les chercheurs ont croisé les données de dix modèles free.frrmatiques européens dans le projet "Prudence".

Les résultats sont "robustes", estime Michel Dequé, du fait de la diversité des modèles utilisés. Les experts français, britanniques, espagnols, suédois etc.. ont fait tourner leurs super-calculateurs sur le scénario de réchauffement climatique le plus couramment utilisé en Europe, A2.

Ce scénario prévoit un triplement des concentrations de CO2 par rapport à l'ère pré-industrielle, du fait des rejets polluants des activités humaines.

La température moyenne de la France a gagné environ 1 degré depuis 1860 (+0,6 degré pour la planète), du fait de l'augmentation des gaz à effet de serre. Ceux-ci ont déjà grimpé de 280 ppm (parties par million) à 360 ppm en l'espace de 150 ans (entre 1850 et 2000), alors que leur concentration était restée inférieure à 300 ppm pendant au moins 500.000 ans.

Le scénario ne tient pas compte d'éventuelles mesures efficaces de lutte contre le réchauffement climatique, objet des conférences comme celle de Buenos Aires.

Selon les experts, il faudrait diminuer de 50% les émissions mondiales d'ici 2050 pour stabiliser le climat. Le protocole de Kyoto prévoit seulement une diminution de 5,2% des émissions des pays industrialisés en 2008-2012.



Réchauffement climatique: 
les scientifiques à nouveau au chevet de la planète

PARIS - 31 01 05 - Scientifiques et responsables gouvernementaux d'une trentaine de pays vont se pencher pendant trois jours cette semaine à Exeter (Grande-Bretagne) sur le réchauffement climatique et devraient dresser un constat pessimiste: la planète se réchauffe plus vite et avec des conséquences plus graves qu'on ne le pensait.
Une centaine de scientifiques et une soixantaine de ministres ou responsables gouvernementaux sont attendus mardi à Exeter (sud-ouest de la Grande-Bretagne), pour cette conférence internationale au cours de laquelle seront présentées 24 études relatives à l'impact des gaz à effet de serre sur le climat.

Ce conclave scientifique se tient à quelques jours de l'entrée en vigueur, le 16 février, du protocole de Kyoto, cet accord de lutte contre le changement climatique adopté sous l'égide de l'ONU en décembre 1997 auquel s'oppose avec virulence le président américain. L'isolement de George Bush sur ce dossier apparaît d'autant plus que son allié le plus proche, le Premier ministre britannique Tony Blair, qui préside cette année le G8, a fait de cette conférence un projet-fétiche.

La réunion d'Exeter doit mettre sur la table l'état des connaissances scientifiques, tenter de préciser les seuils dangereux, sans pour autant se prononcer sur les mesures politiques qu'il convendrait d'appliquer, a indiqué le président de la conférence Dennis Tirpak. "Les vingt-cinq prochaines années vont être décisives pour déterminer ce qui va se passer d'ici la fin du siècle (...). La conférence va tenter de rassembler les meilleures preuves possibles", a-t-il ajouté.

La dernière grande conférence scientifique sur le réchauffement climatique s'était tenue en 2001 sous l'égide de l'IPCC (Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat, GIEC), levant les derniers doutes sur l'impact du rejet des gaz à effet de serre, qui bloquent dans l'atmosphère les rayons du soleil et modifient l'équilibre climatique de la planète.

Toutefois une grande marge d'incertitude demeure sur l'ampleur du phénomène, sa rapidité d'évolution et les régions les plus touchées. Selon IPCC, les températures devraient augmenter d'ici la fin du siècle dans une fourchette comprise en 1,4 et 5,8 degrés centigrade par rapport à 1990, selon que les volumes de gaz à effet de serre auront doublé ou quadruplé depuis l'ère pré-industrielle. Selon les scénarios de l'IPCC, le niveau de la mer monterait de 9 à 88 centimètres.

Mais au cours des cinq dernières années, les prévisions des scientifiques se sont affinées: "les gens commencent à réaliser que la fourchette haute des estimations est du domaine du possible", souligne Chris Jones, chercheur au Hadley Centre, où se tient la conférence d'Exeter. "En fait, il est maintenant pratiquement admis que ces changements climatiques sont d'ores et déjà visibles", ajoute le chercheur britannique.

"D'ici au milieu du siècle, des canicules comme celle de l'été 2003 en Europe seront la norme, et avant la fin du siècle, on regardera sans doute 2003 comme un été froid", selon Chris Jones.

Les travaux les plus récents, dont certains seront présentés à Exeter, suggèrent que le compte à rebours s'égrène plus vite que prévu. Selon l'une de ces études, il reste à peine quinze ans pour faire en sorte que la pollution due au gaz carbonique se stabilise d'ici la fin du siècle à 550 parties par million (ppm), deux fois le niveau de l'ère pré-industrielle.

Même stabilisées à ce niveau, les émissions de CO2 entraîneraient une hausse des températures comprise entre 2 et 11°, avec, dans l'hypothèse haute, des bouleversements climatiques dramatiques: fonte des glaciers et d'une partie de la calotte glaciaire, inondations, ouragans à la chaîne...

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