LES
MATERNELLES
Lundi 16 janvier 2006 - 9 h 00
QUEL AVENIR POUR LES ECOLES RURALES ?
La grande discussion, avec Pierre Champollion, inspecteur d'académie,
Frédéric Gautreau, enseignant en classe unique et deux témoins.
Et
pendant qu'au Sénat on parle du sexe des anges,
(réforme
de la "protection de l'enfance")
l'amendement Seillier propose
l'autorisation
d'ouverture de clandés ?!
("/.../ Il est donc nécessaire
de permettre aux familles qui le souhaitent, vivant dans un proche environnement,
de se regrouper pour
organiser l'instruction à domicile de leurs jeunes enfants. /.../
"
= tout bénéf.
pour le medef
... et
d'autres :
, "le seul quotidien de la presse nationale et chrétienne" N°6252,
12 01 07 - <</.../Notons d'emblée la nouveauté
introduite dans le texte par les députés contre la volonté
de Philippe Bas: il s'agit de l'amendement limitant à deux le nombre
de familles qui peuvent s'associer pour assurer l'instruction de leurs
enfants. C'est une atteinte très grave à la liberté
de choix de l'enseignement et une mesure dramatique pour les groupes de
familles qui, voulant échapper au sectarisme et à la faillite
de l'école officielle, choisissent de créer des petites structures
parentales qui ne sont pas soumises aux contraintes beaucoup plus lourdes
de la création d'une école hors contrat. /.../
Sachez pour le moment qu'une
association, les
enfants d'abord, a lancé une pétition contre ces
atteintes, déjà consommées ou attendues,
aux droits des parents.
/..."
"/.../D'autant qu'elle est
menacée. En tout cas en Europe puisque certains Lander allemands,
avec la bénédiction de la justice européenne qui n'y
voit nulle négation du droit des parents, imposent déjà
l'école obligatoire. En attendant de nous intéresser prochainement
non au droit de l'école à la maison mais à son opportunité,
il faut signaler le grand mouvement américain du home-schooling
par lequel de nombreux parents catholiques, souvent en réseau, échappent
au désastre de l'enseignement aux Etats-Unis.
Un mouvement qui a reçu
l'enthousiaste bénédiction du Conseil pontifical pour la
famille /.../ " >>
Pour
le président du Front national (FN),
il y a deux catégories
d'enfants qui naissent sur le territoire français, ceux des familles
françaises "de souche" et les autres. Il propose d'encourager la
naissance de petits "Français de souche" en leur réservant
les allocations familiales qu'il promet de "revaloriser et d'indexer sur
le coût de la vie".
«
Le libre choix renforce les inégalités »
On fait croire aux parents
qu'ils ont le choix, mais c'est faux !
Ce
sont les écoles qui choisissent
Réfléchir
à de « Nouvelles formes de financement de l’éducation
»
est
une chose importante, et qui mériterait un travail plus sérieux.
Rien
n’est solidement argumenté, ni réellement démontré
quant aux effets bénéfiques qu’apporterait le chèque-éducation
(voucher)
Tout
ne repose que sur une conviction pré-établie qui dépasse
derrière le faux nez du droit des familles et d’une plus
grande efficacité :
livrer
le secteur - sa partie lucrative, seulement - au Marché.
17 organisations de l'Education
demandent à Villepin de bloquer un décret
20 02 07 - Dix-sept organisations, syndicats enseignants, lycéens et étudiants, fédérations de parents, associations familiales et d'éducation populaire ont écrit mardi à Dominique de Villepin pour lui demander de "ne pas publier" un décret permettant le regroupement des écoles rurales. Le projet de décret autorise la création, en principe "expérimentale", des établissements publics d'enseignement primaire (Epep). Ces organisations contestent dans ce décret le feu vert donné à un regroupement des écoles, entraînant le risque d'une diminution de leur nombre et de celui des postes, mais aussi le fait que les Epep seront gérés par des conseils d'administration dirigés par des élus - et non par des directeurs d'école comme actuellement. Egalement adressée au ministre de l'Education, Gilles de Robien, et à celui de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, cette lettre leur rappelle que ce projet de décret a recueilli 41 voix contre et une pour (celle du Medef) lors d'un vote au conseil supérieur de l'Education (CSE, représentatif et consultatif). "L'ensemble des intervenants a souligné le manque de concertation, l'absence d'un large débat et la nécessité de tenir compte des avis des élus, des parents, des enseignants et de l'ensemble des citoyens", précisent les organisations dans leur adresse. Elles proposent d'"engager avec les représentants des parents, des élus, des enseignants, des personnels éducatifs et des associations une large réflexion sur l'organisation et le fonctionnement des écoles". Les trois lettres sont signées par la CGT, la CFDT, la CFTC,
la FSU, le SNUipp-FSU, l'Unsa-Education, le SE-Unsa et le Sien-Unsa, le
Sgen-CFDT, l'Unsen-CGT, la Fep-CFDT (enseignement privé), le SNPDEN
(chefs d'établissement), la Ligue de l'enseignement, les parents
de la FCPE et de la Peep, l'Unef, l'UNL, l'Unaf et A et I.
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Le CSE rejette massivement un projet de décret regroupant les écoles rurales
--afp--050207----Le Conseil supérieur de l'Education (CSE), instance consultative et représentative de l'Education, a massivement rejeté lundi un projet de décret qui veut regrouper des écoles de communes rurales au risque conduire à des fermetures, a-t-on appris de sources syndicales.
Le 25 janvier, une intersyndicale d'au moins vingt organisations de l'Education avait refusé de siéger CSE pour dénoncer ce projet de décret, provoquant le report du vote à lundi matin.
"L'examen du projet de décret autorisant la création d'Etablissement publics d'enseignement primaire (Epep) a été massivement rejeté ce matin à 41 voix contre, une voix pour grâce au vote du Medef, une abstention et 4 voix qui n'ont pas pris part au vote", a annoncé à l'AFP Gilles Moindrot, secrétaire général du SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire.
"A part le Medef, il n'y a personne dans la communauté éducative qui estime que ce texte est sur la bonne voie", a ajouté Luc Bérille, secrétaire général du SE-Unsa qui espère que le ministre de l'Education Gilles de Robien tiendra compte de ce vote en ne soumettant pas le texte au Conseil d'Etat.
Le CSE est un organisme consultatif de l'Education nationale qui comprend les organisations syndicales, les fédérations de parents, les représentants des maires et des départements et le patronat (Medef). Il est consulté à chaque fois qu'un texte prévoit de modifier les contenus du système éducatif.
"Ce projet de décret qui veut regrouper des écoles entraîne le risque de diminuer ce nombre d'écoles et de postes. En plus, ces écoles seront gérées par des conseils d'administration dirigés par des élus et non plus par des directeurs d'école comme c'est le cas actuellement", a rappelé M. Moindrot.
Projet de décret regroupant des écoles rurales : cinq ans d'expérimentation
Le ministère de l'Education a précisé lundi, après le rejet massif par le Conseil supérieur de l'Education (CSE) d'un projet de décret qui veut regrouper des écoles rurales, que le dispositif sera évalué et expérimenté pendant cinq ans.
"Le projet de décret relatif à l'expérimentation des Etablissements Publics d'Enseignement Primaire (Epep) est un dispositif nouveau, soumis à une évaluation annuelle. Sa création reposera sur (...) le volontariat des élus communaux, l'avis des conseils d'écoles concernés, l'accord de l'autorité académique et du représentant de l'Etat", a précisé le ministère dans un communiqué.
Ce décret sera pris "en application d'un article de la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales, qui permet une expérimentation limitée à 5 ans" a-t-on précisé au ministère, ce qui signifie que le vote négatif du CSE purement consultatif ne sera pas pris en considération.
"C'est l'application de la loi. Contrairement à ce que disent des syndicats, ce décret permettra de sauver des écoles plutôt que d'en fermer car les moyens vont être mis ensemble, par exemple pour des commandes d'outils pédagogiques qui bénéficieront à plusieurs écoles en même temps," a-t-on précisé.
A l'inverse, selon Gilles Moindrot, secrétaire général
du SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire "ce projet qui veut regrouper
des écoles entraîne le risque de diminuer ce nombre d'écoles
et de postes".
Communiqué du Collectif pour la Défense de l’Ecole
Publique de Proximité
Contrairement à une opinion trop répandue et entretenue
par les pouvoirs publics, les petites structures organisées en classes
à plusieurs niveaux [1] obtiennent des résultats supérieurs
aux grosses structures classiques, tant en ce qui concerne les apprentissages
que la socialisation et l’absence de violence.
Dans certaines zones géographiques, les petites structures sont
le seul moyen de maintenir un service public d’éducation de proximité
et d’offrir aux enfants des conditions de vie scolaire acceptables.
A l’heure où une escalade de la violence témoigne des limites de nos concentrations urbaines, de l’importance de la qualité de vie dans la prévention de l’agressivité, les petites structures à cours multiples, par l’apprentissage d’une première différence, celle de l’âge, par un fonctionnement coopératif intégré dans le tissu social, offrent un cadre performant d’éducation à la citoyenneté, de développement de l’autonomie et de responsabilisation de l’enfant. Elles sont aussi un élément essentiel de cohésion sociale et de développement territorial : les familles qui le peuvent désertent les villages sans école. Enfin, l’argument budgétaire avancé pour les regroupements d’écoles est un non-sens économique n’apportant aucune économie d’échelle au regard de la dépense publique. Il s’agit en fait d’un transfert de charges, sans compensation financière, vers les parents et les collectivités territoriales : frais de transport [7], frais de cantine (rendue obligatoire), et surcoût médical (supporté, certes de moins en moins, mais en partie quand même, par la Sécurité Sociale) généré par le préjudice porté à l’équilibre et à la santé des enfants. Le Collectif pour la Défense de l’Ecole Publique de Proximité
Il informe à cet effet :
Contacts :
Collectif pour la défense de l’Ecole Publique de Proximité
: 112 cité Forges - 85000 La Roche/Yon
1er Forum citoyen « Education et Territoire » 24 et 25 novembre, Assemblée Nationale Transports et conditions de vie de l’enfant
Cycles et multiâge
Frédéric Gautreau, enseignant /Réseau Pédagogique
Vienne-Gartempe (86)
Nouvelles technologies : Le réseau permettait et permet
toujours (il reste bien vivant depuis 25 ans) d’avoir une
Entraide et partage du savoir : C’est plutôt sur les échanges
de savoir que les relations se font entre petits et grands.
Disponibilité de l’enseignant : Quand j’ai un groupe de
vingt à vingt-cinq enfants du même âge, il y en plus
qui vont
Mais, en réalité, dans les réalités, maintenant,
sur le territoire, ces deux modèles peuvent se trouver à
la fois en milieu
La différence : Cette institution, comme beaucoup d’autres,
mais celle-ci particulièrement, ne s’occupe pas assez des
La violence : On ne peut pas dire qu’il n’y a pas de violence
à l’intérieur des enfants des écoles à petite
structure. Ce
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