alternatives éducatives : des écoles, collèges et lycées différents
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I Obligation scolaire et liberté I Des écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop ! Appel pour des éts innovants et coopératifs |

LES "MODÈLES" ANGLO-SAXONS :
(libertés, justice, système scolaire, éducatif, marché de l'éducation, homeschooling...aux USA et en Angleterre)
AMERICAN WAY OF LIFE
BRITISH WAY OF LIFE

Angleterre
L'opinion d'un ancien banquier de la City, journaliste (Financial Times, the Far Eastern Economic Review...):
"Les enfants sont mieux éduqués à la maison"


École buissonnière en Angleterre :
En 2008, comme aux U.S.A., malgré amendes et prison (pour les parents),
les chiffres de l'absentéisme scolaire augmentent toujours.

25 000 élèves, à partir de 14 ans, "disparaissent" chaque année du système scolaire :
"on ne sait pas exactement où ils sont".

  «tolérance zéro» et conditions de détention intolérables.
Plus de dix mille jeunes délinquants britanniques sont emprisonnés.
«Le bilan du Royaume-Uni en terme d'emprisonnement des enfants est l'un des pires qui se puisse trouver en Europe.»
 

BRITISH WAY OF LIFE

Le "modèle" anglo-saxon,  libéral  ... et blairo-socialiste...

En Grande Bretagne, modèle, patrie, phare, Paradise, Eden, leader du home schooling en Europe,
après de multiples constats d'enfants livrés à eux-mêmes, ou aux fantaisies des parents, sous couvert de home schooling, (on estime à un sur quatre la proportion de ces enfants victimes de "négligences", allant de l'analphabétisme à la délinquance en passant par les coups...)
le ministère de l'éducation "envisage" ... depuis un certain temps, de rendre obligatoires la déclaration, voire l'autorisation.
... Et des contrôles ("sociaux" et "scolaires") plus réguliers, plus sérieux.
On commence aussi, enfin, à poser la question qui fâche : le Droit ... de quoi ? de qui ?
"All the rights are in favour of the parent. But who is going to stand up for the rights of the child?"
The circumstances of a significant proportion of home-schooled children were "a real cause for concern".
 

One in four parents who home-educate children 
provides little or no teaching.
"AS MANY as 35,000 "home-schooled" children in England 
are not receiving even a basic education from their parents,
according to inspectors, prompting calls for a change in the law."

ÉCOLES ANGLAISES :
Discipline, rigueur et esprit compétitif sont les maîtres mots de la mutation mise en œuvre par le gouvernement travailliste..

   Royaume-Uni : L’uniforme discriminatoire
En imposant un fournisseur unique pour l’achat de l’uniforme, les écoles pratiquent une discrimination à l’encontre des élèves pauvres. 

  Directeur d'école en Grande Bretagne :
« Le métier a beaucoup évolué. Aujourd’hui, on est beaucoup plus responsable,
on a plus de pression, on nous demande plus de résultats. »

  Deux fois plus d’enseignants sont partis en retraite anticipée au cours des sept dernières années. 

  35% des élèves de 11 ans ne savent pas lire.

  Un ado sur cinq ne peut situer son pays sur une carte.

  Ecoles publiques fermées aux pauvres.  Un rapport émis par ConfEd, (une association qui représente les dirigeants du secteur de l’éducation locale) dénonce le manque d’intégrité des processus d’admission dans certaines écoles publiques. Des réunions de "sélection" d’élèves sont organisées, durant lesquelles ne sont admis que les enfants "gentils, brillants et riches".  Ainsi, 70 000 parents n’ont pas pu inscrire cette année leurs enfants dans l’école de leur choix. En écartant les élèves issus de milieux pauvres, ces établissements "hors la loi" espèrent rehausser leur taux de réussite aux examens. 

   Selon l'OCDE, les écoles privées britanniques ont les meilleurs résultats au monde : FAUX !

  ... & Moins de pauvres dans les écoles primaires catholiques.

  Les écoles anglaises pourront être gérées par des "trusts".

  L’école britannique livrée au patronat.  En mars 2000, le Conseil européen de Lisbonne avait fixé comme principal objectif à la politique de l’Union en matière d’éducation de produire un capital humain rentable au service de la compétitivité économique. 

  Le créationnisme aux examens.

   "BAGUE DE VIRGINITE" : Une adolescente anglaise, fille d'un pasteur évangélique, perd son procès en Haute Cour.

  Grande-Bretagne : l'athéisme (bientôt ?) au programme scolaire

  Grande-Bretagne :Les sponsors au secours de l'école

  Empreintes digitales pour les enfants d'une école de Londres. Le Royaume-Uni réfléchit à la mise en place d’une loi pour la création d’un fichier national des enfants de moins de douze ans.

Naître et grandir pauvre en Grande-Bretagne  est encore plus pénalisant que dans d’autres pays développés.

  Un demi-million de «sans-logement». A Londres, un enfant sur deux sous le seuil de pauvreté.

  Un demi-million d'enfants britanniques travaillent "illégalement".

  «tolérance zéro» et conditions de détention intolérables. Plus de dix mille jeunes délinquants britanniques sont emprisonnés.  «Le bilan du Royaume-Uni en terme d'emprisonnement des enfants est l'un des pires qui se puisse trouver en Europe.»

  Les frais très élevés d’inscription universitaire dissuadent les étudiants issus de familles modestes de s’inscrire en fac.

  De plus en plus d’étudiantes se prostituent ou travaillent dans l’industrie du sexe pour payer les frais d’inscription de leur université.

  Plus de 350 000 Britanniques ont quitté leur île en 2005 pour jouir d'une vie meilleure
Les jeunes Britanniques se voient vivre ailleurs.  Difficulté d' acquérir un logement, hausse de la fiscalité et indigence des services publics, en particulier les transports et le système de soins.

M. Ernest-Antoine Sellière, alors président du patronat français :« Je suis un socialiste britannique »

  Londres, paradis des milliardaires.

  Selon des rapports de l’ONU et de la Banque mondiale :  « Au Royaume-Uni, les inégalités entre riches et pauvres sont les plus importantes du monde occidental, comparables à celles qui existent au Nigeria, et plus profondes que celles que l’on trouve, par exemple, à la Jamaïque, au Sri Lanka ou en Ethiopie .»

  Grande Bretagne :  premier pays où chaque déplacement de véhicule sera enregistré.

  Les Britanniques inventent l'ultrason antijeunes.

   De plus en plus de mineurs hospitalisés pour des problèmes d'alcool. Le nombre de mineurs hospitalisés en Angleterre pour avoir trop bu a augmenté de 20% en un an.

Beuark.
Ségolène Royal rend hommage à la politique de Tony Blair.



AMERICAN WAY OF LIFE...
Grande-Bretagne :
Les enfants que nous abandonnons 
à nos risques et périls
Alors que commence la nouvelle années scolaire,
des enfants sont totalement livrés à eux-mêmes et à la délinquance.
 
source : - Thursday, 11 September 2008

 

Johann Hari remarque qu'au moment de la rentrée scolaire en Angleterre, 
des dizaines de milliers d'enfants sont oubliés et ne "rentrent" nulle part. 
Il distingue quatre groupes de "non-instruits", et chacun est un scandale.

1 - Les "enfants instruits à la maison". Contrairement à la croyance populaire, on n'est pas obligé d'envoyer ses enfants à l'école en Angleterre. On peut décider de les garder à la maison sans avoir à en informer qui que ce soit. Et personne ne viendra vérifier. Résultat : personne ne sait combien d'enfants sont concernés. Personne ne les compte. On estime leur nombre à 50 000.
Bien sûr, certains d'entre eux sont bien éduqués, mais d'évidence il s'agit d'une minorité. Le journaliste Rob Blackhurst ayant enquêté dans le monde du homeschooling a découvert que des enfants de 12 ans n'ont jamais appris à lire. L'enquête la plus précise sur le sujet révèle que 50% des parents instruisant leurs enfants à la maison pensent qu'il est inutile de leur apprendre à lire et écrire avant huit ans. En Grande Bretagne, la majorité des enfants sont constamment testés et évalués, tandis qu'une minorité est totalement abandonnée.
Des enfants peuvent ainsi disparaître. Une fillette de 7 ans, retrouvée en début d'année morte de faim chez elle à Birmingham, avait été retirée de l'école pour être "instruite à domicile". Pour cette raison, le homeschooling est illégal en Allemagne. Notre loi doit être modifiée afin que les autorités locales puissent régulièrement rencontrer les enfants scolarisés à la maison. S'ils ne sont pas correctement instruits, ils devraient être inscrits immédiatement dans une école
.

19-01-2009 - "We believe the existing legislation and guidance on elective home education is outdated."
Estimant "dépassée" la législation sur le homeschooling, 
le gouvernement décide un réexamen de la situation et un renforcement des contrôles.
2 - Les exclus permanents. Plus de 10 000 enfants en Grande Bretagne ont été exclus de l'école pour mauvaise conduite. Je connais un garçon de 13 ans exclu pour avoir frappé son professeur. Il était de toute évidence perturbé : ses parents l'auraient frappé et même mis à la porte. Il peut être parfois très aimable, mais peut aussi être pris d'une crise de rage pour un rien.
L'expulsion aurait dû être un signal d'alerte nécessitant une prise en charge étroite. Coûteuse, :mais beaucoup moins que des procédures et des séjours en prison pour le restant de sa vie. C'est le contraire qui se produisit : il a été abandonné et traîne dans les rues. C'est courant. 
Le quotidien Doncaster Free Press a récemment décidé de "pister" tous les enfants exclus définitivement de leur école. Un tiers ne reçoivent aucune éducation et sont totalement livrés à eux-mêmes toute la journée. Parmi les autres, beaucoup sont ballottés d'un endroit à l'autre fréquentant des services qui n'ont rien à leur proposer

3 - Les enfants emprisonnés. Nous envoyons les enfants en prison plus vite que jamais auparavant. Le nombre des moins de 16 ans a augmenté de 800% depuis 1992. 40 % d'entre eux sont analphabètes. Du moins pourrait-on penser que là, au moins, ils seront instruits et formés pour trouver un travail. 
Pas du tout. Une étude de la Howard League for Penal Reform qui a visité toutes les prisons détenant des adolescents a constaté une situation désastreuse. Pour un travail beaucoup plus difficile, les enseignants y sont moins payés que dans une école ordinaire. Beaucoup décrochent, les équipes sont insuffisantes. Pas étonnant que la plupart des jeunes quittent la prison aussi ignorants qu'à leur entrée, et que 80% y reviennent dans les deux ans qui suivent.

4 - Les enfants demandeurs d'asile. Chaque année, 2 000 enfants n'ayant commis aucun crime sont emprisonnés dans les "centres d'immigration". Ils sont enlevés de force de leur domicile ou de leur classe, sans même avoir le temps de rassembler leurs affaires personnelles, et enfermés derrière des portes métalliques. Ils ne savent pas pour combien de temps; certains y restent plus de six mois. Ils ne peuvent jouer ni étudier. Leur "crime" ? Etre arrivés en Grande Bretagne pour fuir une persécution.
J'ai déjà écrit sur les enfants traumatisés rencontrés au centre de détention de Yarl's Wood. Cette semaine, dans New Statesman, l'un de ces enfants raconte son histoire.

Après tout ce temps, devons-nous reprendre l'un des plus vieux débats démocratiques : le droit de chaque enfant à recevoir une éducation ? En 1880, le parlement britannique vota une loi disant que chaque enfant devait aller à l'école. Plus d'un siècle plus tard, des milliers d'enfants attendent encore. Dans un pays qui n'a pas d'excuses.



En France, aussi.
"L’introduction de ces clauses de neutralité et de confidentialité vise à interdire de témoigner. Sur la réalité de la vie à l’intérieur des centres de rétention, le respect des droits de l’homme et les conséquences humaines de la politique menée en matière d’expulsion.
Le centre de rétention de Toulouse en particulier fait partie des centres de rétention à l’aspect de plus en plus carcéral construits récemment dans le cadre de la politique du «chiffre» basée sur les quotas de reconduite aux frontières. C’est un centre très grand de 136 places où tout est automatisé. Il a la triste particularité d’accueillir des familles et des enfants avec tout ce que cela implique de traumatismes."



Johann Hari :
Children we abandon at our peril
As the new school year begins,
there are totally unwatched kids heading towards criminality
Thursday, 11 September 2008  -

 

Across Britain, children are half-gleeful and half-groaning as they finally head back to school. But amidst the bustle of the school-run, there are tens of thousands of forgotten children who aren't going anywhere. They are being denied an education – and set up to fail for life. The children left outside the school gates fall into four quite different groups – and each one is a scandal.

The Untaught One: the "home schooled." Contrary to popular belief, you don't have to send your kids to school in Britain. If you decide to keep you child indoors and uneducated, you don't have to inform the local authority – and nobody will come looking. As a result, we have no idea how many children are kept at home. Nobody is counting. But the current estimate is 50,000.

Of course, some of these kids are well-taught – but there is disturbing evidence they are a minority. When the investigative journalist Rob Blackhurst journeyed into the world of British home-schooling, he discovered 12-year-old children who had not been taught to read. The most detailed survey of British parents teaching their kids at home found that 50 per cent don't believe in teaching literacy to eight-year-olds. This leaves Britain with a weirdly divided school system. The majority of kids are constantly cooking on the SAT-grill, endlessly tested and Ofsted-ed – while this minority are totally unwatched.

This means children can even disappear. Seven-year-old Khyra Ishaq, who was found starved to death in her home in Birmingham earlier this year, had been withdrawn from the school system to be "home-schooled". For precisely this reason, home-schooling is illegal in Germany. The law here needs to be altered so local authorities regularly interview home-schooled kids. If they aren't being properly taught, they should be required to enter the normal school system immediately.
 

The Untaught Two: the "permanently excluded". Over 10,000 children in Britain have been chucked out of school for bad behaviour, and can't make their way back. I know a 13-year-old boy – let's call him Peter – who was expelled for kicking his teacher. He was obviously disturbed: his parents would hit him and even lock him out. Sometimes he can be thoughtful and gentle; but he can fly into paroxysms of rage at nothing.

The expulsion should have been a flashing-red warning sign he was hurtling towards criminality. The education authorities should have swooped in with intensive tuition and counselling. Yes, this is expensive – but it costs a lot less than prosecuting and imprisoning Peter intermittently for the rest of his life.

The opposite happened. He was abandoned by the local authority and left to mooch around the streets untaught. This isn't unusual. The Doncaster Free Press recently decided to track down all the children who had been permanently excluded from their town's schools. They found one third were like Peter, receiving no education, left to "kick around the streets" all day. Many of the rest were "being kicked from pillar to post," attending pupil referral units that were "not fit for purpose, poorly managed [and with] horrible conditions".
 

So most of these kids will soon join The Untaught Three: the imprisoned children. We are jailing kids faster than ever before: the number aged 15 or under has increased by 800 per cent since 1992. Here, at last, you would think they would finally be taught something. These damaged kids are now a captive audience. They have no choice. When the gates slam behind them, some 40 per cent are functionally illiterate. So do we do the one thing guaranteed to make them less likely to mug another granny – intensively teach them to read, and how to get a job?

No. A study by the Howard League for Penal Reform visited every institution that holds teenagers, and found teaching conditions were usually dire. The teachers are paid less than those in a normal secondary school for a much harder job – so there is a high drop-out rate and low commitment. Darren at Huntercombe Young Offenders' Institution explained: "The lesson's been cancelled about once a week. The key skills and Kwik Fit courses have been cancelled as there's not enough staff." No wonder most young people leave as illiterate and unskilled as when they enter – and 80 per cent are back behind bars within two years.
 

The Untaught Four: asylum seeking children. Every year, 2,000 kids who have committed no crime are jailed in Britain's "immigration centres". They are forcibly seized from their homes or their classrooms – without time to gather their belongings – and locked away behind iron doors. They do not know when they will get out; some are held for more than six months. They are not allowed out to play in a park or to kick a ball. They are given virtually no schooling. Their "offence"? To come to Britain fleeing persecution.

I've written before about the racked, trauma-soaked children I have found in Yarl's Wood detention centre. In this week's New Statesman, a typical child-inmate tells her story. Fourteen-year-old Meltem Avcil tells how, when she was seven, her mother brought her here from Turkey, where they were being terrorised for being Kurdish. Meltem has been here for half her life, and says in a London accent: "I feel English through and through." After their asylum claim was declined, they were seized. Guards took them to Heathrow to force them to board a flight to Turkey. They beat Meltem's mother in front of her and said to the girl: "You know if you refuse to go on the plane, we'll put handcuffs on you and tie your feet." The pilot refused to fly such obviously distressed people, so they were taken back to the detention centre for three months – where they won their appeal. Jasmine is back at school and says now: "One day I will show everyone what I am capable of. But I will never forget Yarl's Wood."

After so long, do we really have to refight one of the oldest democratic debates of all – the right for every child to have an education? In 1880, the British parliament passed a law saying every child should go to school. More than a century later, thousands of kids like Khyra, Peter, Darren and Meltem are still waiting – in a country with no excuses.
 
 

UK schools dividing on race lines
The Observer, Sunday May 27 2007
A remarkable picture of how Britain is 'sleepwalking' towards US-style segregation of schools
along racial lines is highlighted today by government figures 
that reveal many towns are developing schools that are overwhelmingly white, Asian or black.
 

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