Quelques autres "rubriques", parmi beaucoup d'autres, toujours d'actualité :
Oh-so-british
!
Angleterre
Nouveau conseiller pédagogique
au Times,
un ancien banquier de la City,
journaliste
(Financial Times, the Far Eastern Economic Review...)
donne son opinion le jour de la rentrée
:
"Les
enfants sont mieux éduqués à la maison"
En dix ans, le nombre d’enseignants
en Angleterre a augmenté de 10%
tandis que celui
des assistants (non qualifiés, et 3 fois moins payés)
a triplé .
Rentrée
scolaire 2008 à l'anglaise :
Il
manque 1000 directeurs d'écoles.
Recrutés par de coûteuses
agences privées, sur fonds publics, les plus "performants"
filent à l'anglaise,
pour prendre la direction de l'une des
"academies",
écoles-pilotes à petits effectifs
Au moment de la rentrée scolaire
en Angleterre,
des
dizaines de milliers d'enfants sont oubliés et ne "rentrent"
nulle part,
totalement
livrés à eux-mêmes et à la délinquance.
Les
petits rapporteurs :
Des
municipalités anglaises font appel à des "junior streetwatchers"
("jeunes gardiens des rues"),
et
offrent des primes à des centaines de jeunes de 8 à 10 ans
incités
à rapporter des "délits contre l'environnement".
(libertés, justice, système scolaire, éducatif, marché de l'éducation, homeschooling... aux USA et en Angleterre) AMERICAN WAY OF LIFE BRITISH WAY OF LIFE Le "modèle"
anglo-saxon, libéral ... et blairo-socialiste...
Beuark.
AMERICAN WAY OF LIFE... |
Le
grand désarroi de l’école britannique
Être directeur d’école outre-Manche, c’est être plus un gestionnaire aux prises avec des budgets dérisoires qu’un pédagogue. Dans la salle de classe, trente-trois paires d’yeux sont rivées vers la jeune maîtresse. La leçon de la matinée concerne la possession, le fameux « ’s ». Et l’explication reste ardue, même pour des petits Anglais. Plusieurs exemples vont être nécessaires. et les trente-trois têtes blondes seront finalement sauvées par la récréation. Trente-trois, un nombre élevé, et pourtant l’école de Stonegate, petit village de l’East Sussex, fait partie des modèles dans le système d’autogestion des établissements scolaires britanniques, mis en place depuis 1990. En partie grâce à la jeune maîtresse de CM1, d’ailleurs. Car Stonegate primary school débourse beaucoup moins pour la rémunérer, elle, que pour sa collègue précédente, partie en congés maladie puis en préretraite. C’est ce qui a permis à l’école de traverser la crise financière de 2003. Le directeur, Maurice Waller, n’a pas payé de remplaçants, il a assuré lui-même tous les cours sans titulaire pour boucler son budget. Et il a prié pour que le matériel et les bâtiments ne demandent pas de réparation urgente. Maurice Waller connaît sa chance. Les habitants de Stonegate vivent assez confortablement et soutiennent l’école autant que les textes le permettent. L’endroit est calme, les enfants paient tous leur cantine. À 25 kilomètres de là, le contraste est saisissant. Dans un quartier de banlieue, au bout de rues tortueuses, des banderoles réclament le maintien de classes de terminale : le collège-lycée pour garçons William-Parker, d’Hastings, cumule les handicaps. Non seulement il se trouve dans l’une des zones les plus défavorisées d’Angleterre, mais il doit encore se battre pour effacer un lourd héritage financier. Entre 1999 et 2002, l’établissement a vu se succéder cinq directeurs. Le premier a laissé une ardoise que les autres n’ont eu que le temps d’alourdir. Arrivé à la tête de la secondary school, Derek Greenup a ainsi hérité un déficit de 480 000 livres (686 000 euros) qu’il a réussi à réduire de moitié en deux ans et qu’il prévoit même de régler complètement d’ici 2006. Sa recette : « Tailler tous les budgets », résume sa secrétaire. Lui, il sourit : « C’est avant tout un travail d’équipe, il faut que tout le monde se sente concerné. » Il a remotivé ses troupes, discipliné les garçons. Il a rendu l’établissement plus attractif aux terminales. Un « plus » indéniable avec le système de financement britannique, en grande partie fondé sur le nombre d’élèves et leur niveau. « Un terminale vaut beaucoup plus qu’un sixième », explique-t-il. D’où la bataille pour maintenir les classes rémunératrices. L’établissement gonfle également la colonne « crédits » de son budget en louant aux clubs et associations d’Hastings ses équipements : la toute rénovée salle de théâtre, le stade de rugby et le terrain d’athlétisme. Mais Derek Greenup a surtout supprimé quatre postes d’enseignant et deux d’administratif, ce qui lui a permis d’économiser 200 000 livres au total (286 000 euros). Directeur d’école depuis quinze ans, le chef d’établissement
a connu le changement de la réforme de 1990. « Le métier
a beaucoup évolué, témoigne-t-il. Aujourd’hui, on
est beaucoup plus responsable, on a plus de pression, on nous demande plus
de résultats. » Et, impliqués dans leurs tâches
de gestionnaire, les directeurs trouvent de moins en moins le temps de
continuer à donner des cours. Professeur de mathématiques,
Derek Greenup se fait une obligation de garder le contact avec les élèves.
C’est d’ailleurs son goût pour sa discipline qui l’a amené
à s’impliquer rapidement dans la gestion des écoles. Une
chance : lui, comme le directeur de Stonegate, disent n’avoir pas été
préparés à leurs nouvelles fonctions comptables. Ce
qui peut expliquer les accidents auxquels sont soumises certaines écoles
comme William-Parker depuis 1990.
C. B. - L'Humanité 02 07 05
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Présentation
| SOMMAIRE
|
| Le
nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? chèque-éducation
? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme
scolaire et "éducation alternative" | Jaune
devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
| Le
lycée "expérimental" de Saint-Nazaire |
Le
collège-lycée "expérimental" de Caen-Hérouville|
| L'heure
de la... It's time for ... Re-creation | Freinet
dans (?) le système "éducatif" (?) |
| Changer
l'école | Des
écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop !|
L'école
Vitruve |
| Colloque
Freinet à ... Londres | Des
écoles publiques "expérimentales" |
| 68
- 98 : les 30 P-l-eureuses | Et
l'horreur éducative ? |