école
autrement, école alternative, école différente, collège
lycée innovant, expérimental ...
2018 ?
2118 ?
Une
autre
école est-elle possible ?
LES "MODÈLES"
ANGLO-SAXONS :
(libertés, justice,
système scolaire, éducatif, marché de l'éducation,
homeschooling...aux USA et en Angleterre)
AMERICAN
WAY OF LIFE
BRITISH
WAY OF LIFE
En
Grande-Bretagne, l'incarcération des mineurs n'empêche pas
les récidives
BRITISH
WAY OF LIFE
Le "modèle"
anglo-saxon, libéral ... et blairo-socialiste...
Beuark.
AMERICAN WAY OF LIFE... |
Tony
Blair :
"tolérance zéro" face aux éléments perturbateurs dans les écoles afp -15/02/05 - Le Premier ministre britannique Tony Blair devait annoncer mardi une politique de "tolérance zéro" face aux éléments perturbateurs dans les écoles, en cas de réélection de son parti lors des législatives attendues en mai. Tony Blair, qui devait ainsi décliner dans les West Midlands (centre-ouest de l'Angleterre) l'un des six thèmes de la campagne du Labour, devait également proposer un renforcement de la lutte contre l'absentéisme scolaire. Des amendes pourront sanctionner les élèves absentéistes, qui représentent environ 50.000 des 6,7 millions d'enfants scolarisés en Grande-Bretagne. Malgré un durcissement de la loi en 2000, le taux d'absentéisme est resté le même dans le pays, soit 0,7%, depuis 1997, année où le New Labour de Tony Blair a pris le pouvoir, selon un rapport du National Audit Officepublié début février. Le parti travailliste compte également offrir plus de latitude aux parents sur le choix des écoles de leurs enfants, mais aussi permettre à certaines écoles secondaires d'obtenir des statuts spécifiques leur permettant d'améliorer leurs objectifs en matière de résultats scolaires. Enfin, le Labour va proposer l'ouverture de 200 écoles spécialisées dans certains domaines d'éducation et la création de 100.000 places supplémentaires pour les lycéens préparant l'équivalent du baccalauréat britannique, le A-Level. Les six thèmes de politique intérieure des travaillistes
pour ces élections, dont la date n'a pas encore été
annoncée officiellement mais qui sont attendues le 5 mai, sont la
santé, l'éducation, la criminalité, l'immigration,
les gardes d'enfant et l'économie.
Plus de dix mille jeunes délinquants britanniques sont emprisonnés. Royaume-Uni : «tolérance zéro» et conditions de détention intolérables. Londres : de notre correspondant Jacques Duplouich
25 décembre 2003 - Le Figaro «Le bilan du Royaume-Uni en terme d'emprisonnement des enfants est l'un des pires qui se puisse trouver en Europe.» L'avocate Cherie Booth, plus connue comme épouse du premier ministre Tony Blair, est une critique implacable du système judiciaire britannique qui pratique l'enfermement des préadolescents, des adolescents et des jeunes adultes – de 12 à 21 ans – sans état d'âme. Cherie Booth s'indigne «des conditions de détention des jeunes délinquants dans des institutions» spécialisées qui sont «loin de favoriser leur épanouissement». Conditions qualifiées, récemment, «d'inacceptables dans une société civilisée» par Martin Narey, directeur général du service pénitentiaire. Mrs. Blair manie la litote pour exprimer le sentiment de répulsion que le système pénal appliqué aux jeunes lui inspire. Qu'il s'agisse d'éducation, de santé, de réinsertion, de protection même, le système est défaillant. Suicides, automutilations, brimades, contentions par la force physique et pratique de l'isolement «dans des conditions inappropriées» ont valu au gouvernement d'être épinglé, l'an dernier, par la Commission des Nations unies pour les droits de l'enfant. «Trop d'enfants sont détenus trop longtemps dans des lieux inadéquats et de manière impropre», assure le groupe de pression Children's Right Alliance, qui plaide pour une réforme du système d'incarcération. Si le Royaume-Uni enferme ses jeunes plus qu'aucun autre pays de l'Union européenne, c'est à la politique de «tolérance zéro» de l'incivisme et de la délinquance qu'il le doit. Les statistiques sont éloquentes. Fin juin, 10.558 adolescents et 538 adolescentes étaient pensionnaires des prisons et des institutions spécialisées d'Angleterre et du pays de Galles – l'Écosse et l'Irlande du Nord ont leur propre système pénal. Plus de 8 000 d'entre eux étaient âgés de 18 à 21 ans. 42% de ces détenus sont des «first time offenders» – des délinquants primaires – incriminés pour chapardages, vols, cambriolages, bagarres ou toxicomanie. Le nombre des 15-17 ans en détention préventive ou purgeant une peine a doublé durant la décennie écoulée. Pour les adolescentes de moins de 18 ans, il n'existe pas de centres adaptés. Elles sont incarcérées dans des prisons pour femmes, pourtant jugées «particulièrement inadéquates» par Anne Owers, l'inspectrice en chef des prisons. Une centaine d'entre elles se trouvent dans ce cas, notamment à Holloway, au nord de Londres. Un établissement carcéral de sinistre réputation. Non seulement le personnel «n'est pas formé pour cette tâche» mais l'insalubrité permet aux blattes, aux poux et aux puces de proliférer. «On trouve là quelques-unes des personnes les plus vulnérables et les plus rudoyées de la société. Néanmoins, elles sont enfermées dans leurs cellules des heures durant, sans occupation et un accès limité aux équipements les plus basiques tels que la douche», souligne Lorraine Atkinson, de l'Howard League, qui fait campagne pour le retrait de prison de toutes les adolescentes de moins de 18 ans. Lord Warner, président du Youth Justice Board qui tutelle les jeunes délinquants emprisonnés, s'est engagé à cet aménagement. A la fin de l'année, ce sera le cas pour toutes les mineures jusqu'à 16 ans, assure-t-il. En 1991, pourtant, le législateur avait décidé d'humaniser le système pénal en vigueur pour les mineurs. En conséquence, la détention préventive devait être purement et simplement disparaître. Mais «la radicalisation de l'opinion publique et des priorités politiques», devant la multiplication des délits, ont abouti à un résultat inverse, selon Barry Goldson, sociologue à l'université de Liverpool. «Dans les dix années qui ont suivi» explique-t-il dans un livre publié l'an dernier (1), «la pratique de la détention préventive a non seulement perduré mais elle a été amplifiée. Une législation plus radicale a ouvert les vannes» à partir de 2001. L'enfermement est, pour les jeunes, garçons et filles, l'ultime sanction après que l'arsenal de prévention – réprimande et dernier avertissement – mis en place depuis 1997 eut été épuisé. Or, cette sanction s'exerce dans un contexte très controversé. Selon l'Howard League, «le sort des enfants y est tel que, hors d'une prison, il déclencherait des enquêtes pour mauvais traitements». Rien d'étonnant: jusqu'à l'automne dernier, la loi garantissant les droits des mineurs à l'éducation et à la protection des mauvais traitements ne s'appliquait pas aux jeunes délinquants. Il a fallu attendre que six organisations de sauvegarde de l'enfance et sir David Ramsbotham, l'ancien inspecteur en chef des prisons traînent David Blunkett, le ministre de l'Intérieur, devant la justice, pour que ces droits soient reconnus. «Tous les enfants ont les mêmes droits inaliénables», insiste l'Howard League. «Les enfants emprisonnés peuvent être des délinquants, ils n'en sont pas moins des enfants. Ils conservent tous les droits qui ne sont pas expressément aliénés par la privation de liberté et ils devraient bénéficier du même niveau d'attention et de protection accordés, ailleurs, aux autres enfants», martèle-t-elle. Au vrai, la League estime qu'aucun enfant de moins de 18 ans ne devrait être emprisonné. Parce que la prison «est un environnement destructeur inefficace dans la réduction de la délinquance». Mieux vaudrait, selon elle, «substituer des centres d'accueil» adaptés à la réinsertion des jeunes dans la société, «à l'univers carcéral». Un univers, qui malgré le mieux insufflé par le Youth Justice Board, reste décrié. La liste des établissements mis en cause pour leurs archaïsmes «dickensiens» est interminable. Her Majesty Young Offenders Institution de Brinsford, près de Wolverhampton? «Une honte», selon sir David Ramsbotham. HMS YOI de Feltham, au sud-ouest de Londres, naguère, «l'une des pires» prisons pour jeunes du royaume. C'est là qu'en mars 2000 Zahid Mubarek, 19 ans, a été battu à mort, quelques heures avant sa libération, par son compagnon de cellule, un skinhead âgé de 20 ans. Par pure xénophobie. Depuis ce drame, la prison, tristement célèbre aussi pour le nombre de ses suicides, a revu, pour le mieux, son mode de fonctionnement. Mais, la situation a empiré à celle d'Huntercombe, dans l'Oxfordshire. Ashfield, près de Bristol, la seule prison privée d'Angleterre, détient le record des agressions entre détenus et contre le personnel. Dans le Dorset, la prison de Portland «n'offre pas les garanties de sécurité requises» et «ne dispose pas du personnel qualifié». Le régime de la prison d'Onley, dans le Warwickshire, «est l'un des pires qu'il m'ait été donné de voir» assure Anne Owers. Le ministère de l'Intérieur, conscient des défaillances du système carcéral, s'efforce de trouver une solution alternative. Il a mis en place cinq expériences pilotes fondées sur le maintien en liberté, quoique restreinte, de délinquants de 18 à 20 ans, équipés de bracelets électroniques et soumis à couvre-feu. Le programme comprend des travaux bénévoles au service du public et des séances de pédagogie pour corriger leur comportement. Chaque délinquant dispose d'un «mentor» adulte qui les guide durant toute la durée de la réhabilitation. Quelque 2.000 jeunes devraient participer à cet «Intensive Control and Change Programme» dans les deux ans. Une manière, à la fois de réinsérer les jeunes dans la société et d'alléger sensiblement leur nombre dans les prisons. (1) Vulnerable Inside: Children in Secure and Penal Settings, Edition
The Children's Society.
En Grande-Bretagne, l'incarcération des mineurs n'empêche pas les récidives Le Monde - 03.07.07 - LONDRES CORRESPONDANT
En Angleterre et au Pays de Galles - l'Ecosse possède un système à part -, la justice est très dure envers les mineurs délinquants. Cette sévérité renvoie à un drame qui, en 1993, avait choqué le pays : l'assassinat du petit James Bulger, 2 ans, par deux enfants âgés de 10 ans, Jon Venables et Robert Thompson. L'image, captée par une caméra de surveillance, de l'un des deux assassins tenant la main du garçonnet et l'emmenant vers sa mort avait stupéfié et longtemps hanté les Britanniques. Jusqu'à l'arrivée au pouvoir des travaillistes en 1997, la loi présumait l'impossibilité pour un mineur de 14 ans de faire la différence entre le bien et le mal. Le nouveau gouvernement a rejeté cette doctrine, dite doli incapax, et a durci la loi, en abaissant à 10 ans l'âge de la responsabilité pénale. C'est l'un des âges les plus bas d'entre les autres grands pays : Canada (12 ans), France (13 ans), Allemagne, Japon, Russie (14 ans), Italie (15 ans). Cette disposition est contraire à l'esprit de la Convention des Nations unies pour les droits de l'enfant, qui recommande aux Etats d'établir un âge pénal minimal tenant compte de la maturité du jeune délinquant - mais sans préciser ce seuil. La plupart des mineurs n'encourent pas les mêmes peines que les adultes. Ils risquent une détention maximale de deux ans. Mais cette différence de traitement disparaît pour les crimes les plus graves instruits par un tribunal ordinaire et soumis au verdict d'un jury. Au total, trop d'enfants sont poursuivis en justice, puis détenus, et exposés à l'univers de la délinquance. Au demeurant, l'âge bas de la responsabilité pénale contredit la volonté de mieux responsabiliser les parents d'enfants à risque. AUTOMUTILATIONS, SUICIDES Plus de 3 300 jeunes sont détenus. C'est, en proportion, beaucoup plus qu'ailleurs en Europe. C'est aussi deux fois plus qu'il y a quinze ans. Pourtant, le nombre de délits commis par des mineurs a nettement baissé, et la grande majorité d'entre eux restent des actes non violents (le plus souvent des vols). Le ministère de l'intérieur rétorque que 7 % seulement des mineurs délinquants sont emprisonnés et que cette proportion baisse régulièrement. Il n'empêche : 83 % des mineurs en détention sont dans des prisons, contre seulement 17 % dans des centres spécialisés. Cette situation résulte d'un triple durcissement : législatif, judiciaire et politique. Une plus grande sévérité des tribunaux et une volonté gouvernementale affichée de combattre les comportements antisociaux ont encore renforcé les articles de loi. La surpopulation pénitentiaire chez les mineurs accroît les risques d'automutilations et de suicides, d'incidents, d'indiscipline, voire d'émeute, du fait de la cohabitation dans les cellules. Un détenu mineur sur trois craint, à un moment ou à un autre, pour sa sécurité. Beaucoup souffrent de troubles mentaux. Un nombre accru d'entre eux sont incarcérés au-delà de la distance réglementaire maximale - 80 km - censée les séparer de leur famille. L'emprisonnement des mineurs est inefficace : quatre sur cinq récidivent dans les deux ans suivant leur libération. Ce châtiment ne devrait, selon les spécialistes, être décidé qu'en dernier ressort et pour les cas les plus graves. Ils prônent surtout une meilleure politique de prévention envers les enfants vulnérables, victimes de l'échec scolaire, des désordres familiaux, ou de troubles mentaux. "Je serai dur avec la criminalité, et dur avec les causes de la criminalité", avait déclaré, il y a dix ans, l'ex-premier ministre Tony Blair. La première partie de sa promesse a été mieux tenue que la seconde. Jean-Pierre Langellier
Le point de vue de Sébastian Roché Incarcérer plus ne sert à rien Sébastien Roché - Le
Nouvel Observateur - 12 Juillet 2007
L'opposition est prompte, en matière de sécurité,
à accuser la majorité de populisme. La réalité
du mal est bien pire que cela: la culture de l'ignorance prévaut
au sein de l'Etat central français, sous la gauche comme sous la
droite. Dans notre pays, on étudie avec plus d'attention l'effet
du shampoing antipelliculaire sur le cuir chevelu que celui du recours
à la sanction par la privation de liberté sur la sécurité
de notre nation. En dépit de trente années de polarisation
des débats publics sur la délinquance des mineurs, aucune
étude scientifique n'a jamais été commandée
afin de valider des méthodes efficaces pour prévenir la récidive.
Lorsque de telles approches furent proposées, elles se virent écartées
par le pouvoir.
Certes, la droite a mieux compris que la gauche que la violence physique est un vrai problème et qu'on ne peut pas attendre d'avoir corrigé les effets pervers de la mondialisation pour s'en occuper. Elle a mieux compris qu'il existe des noyaux durs de délinquance. Elle a su faire fructifier électoralement cette approche. Mais
pour en faire quoi?
D'autres travaux portent sur le suivi des adolescents violents qui ont été transférés dans une cour pour adultes. Toujours à New York, les jeunes auteurs de délits violents jugés comme des majeurs sont plus souvent récidivistes et ont commis un nouveau délit plus rapidement après la fin de leur peine que ceux qui sont restés dans les juridictions pour mineurs. C'est la même chose en Floride, l'Etat champion de ce tour de passe-passe. En fait, ce dispositif accroît la récidive! Dans les 22 Etats américains où les mineurs sont jugés comme des majeurs, les chiffres sont clairs et confirment ces effets indésirables. Supprimer ce que nous appelons l'«excuse de minorité» n'est donc pas une mesure efficace contre la récidive. Enfin, des peines planchers ont été introduites aux Etats-Unis en 1986 et en 1988 pour lutter contre le trafic de drogue. Malgré l'explosion des incarcérations (1 détenu sur 4 l'est pour ce motif), cela ne marche pas. Le trafic de drogue est toujours aussi florissant. Pourquoi incarcérer plus ne fait-il pas baisser la récidive?
Les délinquants impliqués dans le trafic de drogue n'ont
pas peur des risques: dotés d'un profil à forte impulsivité,
ils les recherchent! Pour les mineurs, le sentiment d'avoir été
traités injustement renforce le discrédit vis-à-vis
de la police et de la justice, et par conséquent le non-respect
des lois. Les peines planchers qui augmentent le nombre de détenus
n'ont pas d'efficacité sur la réinsertion. Or c'est le travail
fait avec l'adolescent qui peut lui permettre de s'amender, pas le cadre
pénitentiaire en lui-même.
Au fond, quelle est la mission de Mme Dati? Etre fidèle à un engagement du président de la République, être efficace. Ce qu'elle propose va dans le sens inverse et n'a jamais fait ses preuves. Pourquoi donc aller chercher les «recettes» chez le plus mauvais élèves des pays occidentaux, les Etats-Unis, celui dont à population égale le taux de meurtres est le plus élevé (3 fois plus), le trafic de drogue le plus important (6 fois plus), le tout avec une population carcérale 7 fois plus nombreuse? C'est d'autant plus aberrant que, confrontés au coût de la prison et voyant l'inefficacité de ce choix, de plus en plus d'Etats américains se détournent du recours croissant à l'incarcération. Répondre à la récidive est un réel défi. Mais on ne le fera pas en recourant à la gesticulation. Faute de savoir comment agir efficacement et croyant faire plaisir à l'opinion, ce gouvernement va ajouter un désordre supplémentaire à celui qu'il prétend combattre. Directeur de recherche au CNRS, Sébastian Roché est
également membre de la commission d'Analyse et de Suivi de la Récidive.
Il est l'auteur de «la Délinquance des jeunes» (Seuil).
L'Europe face à la délinquance juvénile Les Quinze ont des dispositifs répressifs fondés sur des philosophies différentes voire divergentes. Stéphane Kovacs - 25 décembre 2003 -
Le Figaro
De la «tolérance zéro», en Grande-Bretagne, au «laboratoire social de l'Europe», aux Pays-Bas, les Quinze ont chacun leur dispositif pour faire reculer la délinquance juvénile. L'âge de la majorité pénale, c'est-à-dire l'âge à partir duquel un délinquant relève du droit pénal commun, est fixé à 18 ans dans presque tous les pays européens. L'âge de la responsabilité pénale, c'est-à-dire l'âge à partir duquel les mineurs sont considérés comme suffisamment âgés pour être soumis au droit pénal des mineurs, varie en revanche selon les pays: il est par exemple de 7 ans en Suisse, de 10 ans en Grande-Bretagne, de 12 ans aux Pays-Bas de 14 ans en Italie. Alors que, en France, les premières prisons pour mineurs devraient
ouvrir en 2006, elles sont largement remises en cause outre-Manche (lire
ci-dessous). Pour le gouvernement de Tony Blair, la lutte contre la délinquance
juvénile est devenue l'une des priorités en 1999, l'Angleterre
battait les records européens de criminalité, avec près
de deux fois plus d'infractions que la France! Responsabilisation des parents,
chasse à l'école buissonnière, couvre-feux et sanctions
alourdies, Londres promet la «tolérance zéro».
En mai 2002, une mère de famille a été condamnée
à deux mois de prison ferme, parce que ses deux filles, adolescentes,
séchaient les cours. En septembre dernier, des policiers ont été
installés dans quelque 300 écoles primaires et secondaires.
|
| Présentation
| SOMMAIRE
|
| Le
nouveau sirop-typhon : déplacements de populations ? chèque-éducation
? ou non-scolarisation ? |
| Pluralisme
scolaire et "éducation alternative" | Jaune
devant, marron derrière : du PQ pour le Q.I. |
| Le
lycée "expérimental" de Saint-Nazaire |
Le
collège-lycée "expérimental" de Caen-Hérouville|
| L'heure
de la... It's time for ... Re-creation | Freinet
dans (?) le système "éducatif" (?) |
| Changer
l'école | Des
écoles différentes ? Oui, mais ... pas trop !|
L'école
Vitruve |
| Colloque
Freinet à ... Londres | Des
écoles publiques "expérimentales" |
| 68
- 98 : les 30 P-l-eureuses | Et
l'horreur éducative ? |