Le CO2, comme tous
les grands gaz à effet de serre, a une longue durée de vie.
Les scientifiques estiment
que même si aucune tonne de CO2 n'était plus rejetée
aujourd'hui dans l'atmosphère,
le climat continuerait
de se réchauffer pendant des décennies
du fait des concentrations
accumulées depuis l'ère industrielle.
Les rejets de CO2 viennent
des activités humaines : transports, chauffage et industrie ...
Canicule
Le
Brésil a perdu 26.130 km2 de sa forêt amazonienne en un an
La moitié des plantes
d'Europe
PARIS (AFP - 24 05 05) - Plus de la moitié des plantes européennes pourraient être classées "vulnérables" ou "menacées", selon les critères de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), à cause des changements climatiques à l'horizon 2080, selon une étude publiée lundi. Wilfried Thuiller, un jeune chercheur français actuellement basé à l'Institut Sud-Africain pour la Biodiversité (SANBI, Le Cap), et ses collaborateurs ont modélisé les déplacements de 1.350 espèces végétales européennes à l'horizon 2080 par rapport au climat actuel. Leurs travaux, publiés dans les comptes-rendus de l'Académie des sciences américaine (PNAS), ont utilisé sept scénarios des experts du Groupe Inter-gouvernemental sur les Changements Climatiques (GICC) reflétant différentes réponses politiques et socio-économiques aux changements climatiques. "Même les scénarios les plus modérés, où les sociétés adoptent un comportement extrêmement prudent pour ne pas continuer à augmenter leurs émissions de gaz à effet de serre, ont un impact majeur", explique Sandra Lavorel, du Laboratoire d'Ecologie Alpine de Grenoble, qui a coordonné l'étude au sein du projet européen ATEAM avec des chercheurs français, portugais, britanniques et suédois. Selon les scénarios, qui tablent sur une hausse de température moyenne comprise entre +1,8° et +3,6° entre 2000 et 2080, 27% à 42% des espèces pourraient disparaître en une localité européenne donnée. Entre la disparition de certaines plantes et l'apparition d'autres espèces qui migreraient vers le Nord, le taux de renouvellement de la flore européenne pourrait atteindre 42 à 63% selon les scénarios. Les chercheurs ont étudié deux options: soit les plantes ne sont pas capables de migrer, notamment à cause de la fragmentation des paysages par les activités humaines, soient elles réussissent à gagner des climats plus cléments. Dans le premier cas, 22% des plantes étudiées seraient en danger critique de disparition, et 2% disparaîtraient totalement d'ici 2080. Dans le cas où elles réussiraient à gagner de nouveaux habitats, 67% encourraient un faible risque de disparaître. Selon l'étude, le paysage européen sera profondément modifié: le nord de l'Europe accueillerait de nombreuses espèces chassées des régions tempérées, tandis que la flore méditerrannéenne s'étendrait vers l'Europe centrale (66% de renouvellement). Les plantes des régions montagneuses apparaissent comme les plus vulnérables au réchauffement climatique, car elles se sont "spécialisées" au fil des millénaires pour résister aux conditions climatiques extrêmes, et n'ont que des choix limités comme se replier vers des habitats froids. "Il n'y a pas beaucoup d'étages supérieurs où se réfugier dans nos Alpes, qui n'ont pas l'envergure de l'Himalaya", explique Sandra Lavorel. Le taux moyen de pertes d'espèces dans une région donnée de l'arc alpin, des Balkans, des hauts plateaux espagnols et des Pyrénées pourrait atteindre dans le pire des cas 60%. Même si ces zones pourraient en contre-partie "gagner" un nombre substantiel d'espèces des altitudes inférieures ou d'autres régions sub-montagneuses, la particularité floristique des massifs montagneux pourrait être bouleversée. |
Industries pétrochimiques, raffineries côtières et installations off-shore : des milliers de tonnes de résidus pétroliers. Pollution d'origine terrestre (croissance démographique, urbanisation et tourisme) : 60.000 tonnes annuelles matières organiques (DBO) non traitées charriées par les trois grands fleuves de la région, Ebre, Rhône et Po atterrissent souvent en mer. Décharges côtières : "Beaucoup de municipalités considèrent la mer comme un site d'évacuation parfaitement approprié pour leurs ordures ménagères". Nitrates et phosphates de l'agriculture intensive : apparition d'algues marines. Effluents industriels : (métaux lourds, substances dangereuses, polluants bio-accumulatifs) particulièrement toxiques pour la vie marine. Mille collégiens
pour "une nouvelle culture de l'eau"
dans le Val-de-Marne
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